Numéro 5022 octobre 2021
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Ouverture de la 44e législature
Affaires gouvernementales et
début des travaux parlementaires
La 44e législature commencera à siéger à 13 h le 22 novembre, a annoncé le Cabinet du premier ministre dans un communiqué de presse le 15 octobre. C’est un peu plus de deux mois après l’élection générale du 20 septembre. La session débutera avec le discours du Trône, prononcé par la gouverneure générale Mary May Simon.
Le nouveau Conseil des ministres sera assermenté par la gouverneure générale à Rideau Hall le 26 octobre. Le premier ministre Justin Trudeau a annoncé que Chrystia Freeland conserverait ses postes de ministre des Finances et de vice-première ministre, mais aucun des autres ministres n’a encore été confirmé.
Le Cabinet du premier ministre réitère toutefois que le Conseil des ministres maintiendra la parité hommes-femmes. Quatre ministres du gouvernement précédent, toutes des femmes, ne sont plus députés. Catherine McKenna, ministre de l’Infrastructure et des Collectivités, ne s’est pas représentée et trois ont perdu leur siège : Bernadette Jordan, qui était ministre des Pêches, des Océans et de la Garde côtière canadienne; Maryam Monsef, ministre de la Condition féminine et de l’Égalité des sexes et du Développement économique rural, et Deb Schulte, ministre des Aînés.
Quant à l’ordre du jour du nouveau gouvernement, le communiqué cite le premier ministre :
« Que ce soit pour en finir avec la COVID-19 ou pour offrir des services de garde à 10 $ par jour aux familles de tout le pays, les Canadiens ont choisi d’aller de l’avant en septembre.
« Ensemble, nous continuerons de travailler fort pour vaincre ce virus et faire vacciner les Canadiens, créer des emplois et faire croître la classe moyenne, redonner aux gens les moyens de devenir propriétaires, accélérer les mesures de lutte contre les changements climatiques et faire des progrès importants sur le chemin de la réconciliation.
« Notre gouvernement continuera d’être là pour les Canadiens durant cette crise, et nous travaillerons à faire avancer le Canada ensemble. »
Autrement dit, personne ne sait encore ce que va faire le nouveau gouvernement.
Bien que les seuls ministres confirmés soient le premier ministre et la ministre des Finances et vice-première ministre, les affaires du gouvernement se poursuivent sur plusieurs fronts et des décisions sont prises au sein de différents organismes internationaux. Toutes ces activités se poursuivent en dépit du fait que, techniquement, les affaires gouvernementales sont toujours sous la règle de la « convention de transition ».
La convention de transition est considérée comme « un principe constitutionnel bien établi ». Elle dicte que les gouvernements « doivent agir avec retenue à partir du jour où l’élection est déclenchée (c’est-à-dire l’émission des brefs) jusqu’au jour où un nouveau gouvernement est assermenté, ou lorsqu’un résultat d’élection renvoyant le gouvernement en place est clair. L’élection a reporté son gouvernement au pouvoir, cela est clair, mais étant donné son statut minoritaire, Justin Trudeau peut-il continuer de prendre des décisions qui n’ont pas le consentement du Parlement ? Selon la « convention de transition », « dans la mesure du possible, l’activité du gouvernement en matière de politique, de dépenses et de nominations doit être limitée aux questions : (1) de routine; (2) non controversées; (3) urgentes ou d’intérêt public; (4) réversibles par un nouveau gouvernement sans coûts ou perturbations excessifs; ou (5) acceptées par les partis d’opposition après consultation. »
L’indifférence manifeste du nouveau gouvernement libéral minoritaire à l’égard des règles de la « convention de transition », son indifférence à obtenir l’approbation du Parlement pour la poursuites des affaires, qu’il fait sans avoir encore confirmé le portefeuille de ses ministres, montrent à quel point il renonce même aux apparences de fonctionnement selon les règles. C’est dans la même veine que la décision de Justin Trudeau de déclencher des élections sur la base de considérations intéressées, en violation d’un accord convenu entre tous les partis selon lequel il serait irresponsable de le faire pendant la pandémie. Cela n’aide pas du tout à la cause de la légitimité ou de la crédibilité du gouvernement. Le fait que le Parlement soit reconvoqué selon le bon vouloir du même gouvernement, près d’un mois après l’assermentation du Conseil des ministres, alors que bien d’autres affaires et décisions seront un fait accompli, montre qu’il s’agit en fait de la légitimité du système de gouvernement de partis qui est en cause : le pouvoir exécutif et l’exercice des prérogatives deviennent la norme parce que c’est ce qu’exigent les intérêts des oligopoles dans leur concurrence féroce avec leurs rivaux.
Depuis l’élection, la ministre des Finances Chrystia Freeland s’est rendue à Washington pour rencontrer la secrétaire au Trésor des États-Unis, Janet Yellen, le 12 octobre. Elles auraient discuté du Cadre inclusif sur l’érosion de la base d’imposition et le transfert de bénéfices de l’Organisation de coopération et de développement économique (OCDE) et du G20 découlant de l’accord sur la réforme fiscale internationale signé le 8 octobre, et « elles ont aussi discuté d’action pour le climat et d’ajustements à la frontière relativement au carbone. Il a aussi été question de répercussions inégales de la pandémie sur certaines personnes, plus particulièrement les femmes, des besoins en matière d’apprentissage et de garde des jeunes enfants, des programmes d’encouragement pour les véhicules électriques ainsi que de ‘Buy America’ et des retombées mutuellement avantageuses du commerce entre le Canada et les États-Unis ».
Notons entre autres que l’ordre du jour du Canada est parfaitement aligné sur celui des États-Unis, ce qui comprendra sans doute la gestion du scandale causé par les révélations des « Pandora Papers »[1]. Il est légitime de se demander si Chrystia Freeland est au service du gouvernement du Canada ou au service de l’administration américaine. Après sa rencontre avec Janet Yellen, elle a participé aux réunions annuelles du Groupe de la Banque mondiale et du Fonds monétaire international, ainsi qu’à la réunion des ministres des Finances et des gouverneurs des banques centrales du G20 et à celle des ministres des Finances et des gouverneurs des banques centrales du G7, toutes à Washington let 13 et 14 octobre.
La ministre des Petites Entreprises, de la Promotion des exportations et du Commerce international, Mary Ng, a également participé à des réunions internationales. Elle a assisté à la réunion du Conseil ministériel de l’OCDE et à une réunion ministérielle de l’Organisation mondiale du commerce (OMC) à Paris les 5 et 6 octobre, où elle a également convoqué une réunion du Groupe d’Ottawa, le groupe soi-disant dirigé par le Canada et composé d’un petit nombre de pays membres de l’OMC qui discutent de « la réforme de l’OMC ». En d’autres termes, il s’agit d’une autre clique au sein de l’organisme mondial qui complote pour imposer à l’OMC un ordre du jour qui favorise les intérêts impérialistes américains au détriment de l’objectif de l’OMC de traiter tous les pays de manière égale. Elle a également rencontré Katherine Tai, représentante américaine au commerce, et a assisté à la réunion ministérielle du G20 sur le commerce et l’investissement à Sorrento, en Italie, le 13 octobre, et à la réunion ministérielle du G7 sur le commerce et l’investissement à Londres, au Royaume-Uni, le 22 octobre.
Il est clair que la clique qui forme le gouvernement se sent à l’aise de faire ce qu’elle veut sans le Parlement. Le refus de respecter les conventions établies pour limiter les pouvoirs de l’exécutif n’aide certainement pas à surmonter la crise de légitimité ou de crédibilité dans laquelle les institutions démocratiques libérales anachroniques s’enfoncent.
Note
1. Cette réunion a lieu juste après la publication des « Pandora Papers ». La CBC rapporte que 11,9 millions de fichiers « établissent que 35 dirigeants mondiaux actuels ou anciens et plus de 300 autres fonctionnaires du monde entier ont détenu des actifs dans des paradis fiscaux ou par leur intermédiaire. Les documents révèlent que l’ancien premier ministre britannique Tony Blair, les premiers ministres actuels de la République tchèque et du Kenya, et le roi de Jordanie ont tous bénéficié de l’anonymat ou des avantages fiscaux de leurs avoirs offshore. »
Les dossiers sont constitués d’une multitude de documents, allant des courriels aux relevés bancaires, en passant par les documents de constitution en société et les registres d’actionnaires. Ils proviennent de 14 sociétés qui fournissent des services offshore et ont été divulgués par une source confidentielle au Consortium international des journalistes d’investigation (ICIJ), basé à Washington. L’ICIJ a donné accès aux fichiers à 150 de ses organisations partenaires dans le monde, dont CBC/Radio-Canada et le Toronto Star au Canada.
Jusqu’à présent, la CBC et le Star ont identifié les noms d’au moins 500 citoyens ou résidents canadiens figurant sur la liste.
Pour cacher le besoin de renouveau démocratique
Le premier ministre attise les passions en tenant des propos non vérifiables
Des remarques faites par le premier ministre Justin Trudeau lors du « Forum international de Malmo sur la mémoire de l’Holocauste et la lutte contre l’antisémitisme » soulèvent la controverse. L’événement a eu lieu le 13 octobre en Suède. Dans un discours prononcé par vidéoconférence, le premier ministre a blâmé les « groupes extrémistes d’extrême-droite et d’extrême-gauche » pour « la montée de la haine, de la peur et de la méfiance ». Justin Trudeau a dit à l’auditoire : « Nous vivons actuellement une période où, partout dans le monde, nous constatons une augmentation de la polarisation, de l’extrémisme ou de la radicalisation, y compris dans certaines des démocraties libérales les plus ouvertes du monde. Dans nos élections, dans notre discours public et dans les communications courantes – sans parler des médias sociaux – nous assistons à une montée de l’intolérance. Nous voyons les organisations extrémistes d’extrême-droite et d’extrême-gauche qui poussent à la suprématie blanche, à l’intolérance, à la radicalisation, à la promotion de la haine, de la peur et de la méfiance au-delà des frontières, mais aussi à l’intérieur des frontières. »
Justin Trudeau parle comme s’il était la victime ou une partie neutre dans la promotion de la haine, du racisme et de la violence contre les femmes organisés par l’État. Nous verrons ce qu’il cherche à accomplir avec ces remarques sur les « groupes extrémistes d’extrême-gauche et d’extrême-droite », et cette façon d’associer cela à des thèmes sensibles comme la suprématie blanche, la radicalisation, la promotion de la haine, etc. Tout cela sert un objectif intéressé, comme le montrent ses tentatives antérieures de blâmer ceux qu’il appelle « extrémistes » pour des choses qu’il a lui-même rejetées ou reniées comme un empereur (comme la représentation proportionnelle) ou qu’il a condamnées (comme l’« ingérence étrangère » et le « discours haineux »). C’est un exemple typique de la démagogie qui consiste à calomnier et diffamer ce qui est appelé « l’extrémisme d’extrême-gauche » sans préciser de qui il s’agit.
C’est devenu le nouveau modus operandi des impérialistes et des réactionnaires qui cherchent à répandre la peur de la Chine et de la Russie et à préparer la guerre. Le gouvernement du Canada, son premier ministre et les partis cartellisés donnent un exemple parfait de cette tactique qui consiste à dire des choses qui ne peuvent être vérifiées. Ils créent un ennemi de toute pièce et l’accusent de différentes choses, surtout de choses qu’ils font eux-mêmes.
Cette politique crasse a pour effet d’abaisser le niveau du discours politique à un point tel que celui-ci devient inexistant. Puis ils accusent les extrémistes d’attiser les passions, de provoquer des divisions alors que ce sont eux qui créent l’hystérie pour éviter d’avoir à rendre des comptes de leurs actions de façon rationnelle.
Le Canadian Anti-Hate Network (Réseau canadien contre la haine) a condamné les remarques de Justin Trudeau, déclarant que son assimilation des « antiracistes et antifascistes aux suprémacistes blancs et à l’extrême-droite est de la désinformation. C’est irresponsable. Et cela nécessite des excuses[1]. »
« Le Cabinet du premier ministre ne s’excuse pas. Dans une déclaration à PressProgress, il a indiqué que Justin Trudeau maintient ses propos. » PressProgress ajoute que l’attaché de presse du Cabinet du premier ministre, Alex Wellstead, a réitéré la position de Justin Trudeau, mais a refusé d’identifier les groupes auxquels il fait référence[2].
Le premier ministre Justin Trudeau, en particulier, s’est fait le porte-parole de l’obsession de la classe dirigeante concernant les groupes extrémistes, qui sert à détourner l’attention de la guerre civile qui fait rage dans les rangs de la classe dirigeante aux États-Unis, laquelle déborde au Canada et se manifeste dans la rivalité pour le pouvoir au Canada.
Chaque fois que l’argumentation rationnelle lui fait défaut, et c’est toujours le cas, Justin Trudeau recourt à la répétition des dogmes reçus, qui comprennent les vociférations contre les extrémistes. En 2017, lorsqu’il est revenu sur sa promesse électorale de mettre fin au système électoral majoritaire uninominal à un tour et qu’il a décidé unilatéralement de ne pas donner suite à la recommandation d’un comité multipartite de la Chambre des communes d’introduire un système de représentation proportionnelle, il a dit que la représentation proportionnelle constituerait une menace pour le Canada, car elle permettrait aux partis « extrémistes » de remporter des sièges à la Chambre des communes. Il a laissé entendre que seules les forces qui se regroupent dans des partis de type « grande tente » qui, selon lui, représentent les opinions et les intérêts de tous, sont légitimes. C’est sans compter que les membres de son propre parti, de son caucus parlementaire et de son cabinet qui ne suivent pas la ligne sont aussi déclarés persona non grata.
Maintenant, pour détourner l’attention du caractère élitiste et non représentatif du système électoral et de la gouvernance fondés sur les partis, Justin Trudeau parle constamment de la menace à la démocratie libérale qui viendrait selon lui de l’« ingérence étrangère » et de l’« extrémisme ». En fait, ce sont plutôt les expressions antidémocratiques des institutions libérales déchaînéees qui menacent la démocratie libérale. Par exemple, Justin Trudeau est allé jusqu’à charger le ministère responsable des institutions démocratiques de déployer des forces de sécurité nationale et la police secrète – le Centre de la sécurité et des télécommunications et le Service canadien du renseignement de sécurité – pour surveiller le discours politique pendant les élections et entre les élections.
À l’heure où le Parlement s’apprête à reprendre ses travaux et que les libéraux menacent d’aller de l’avant avec leur projet de loi « contre la haine » qui renforcera la surveillance et le contrôle d’État des médias sociaux et de l’Internet en général, l’opposition à cette orientation antidémocratique de l’élite dirigeante va certainement grandir.
Les Canadiens n’ont jamais accepté le modus operandi de l’élite dirigeante qui consiste typiquement à blâmer le peuple pour le racisme organisé par l’État, la promotion et l’acceptation institutionnelles de la violence contre les femmes et la violence entre factions pour camoufler l’offensive contre la liberté de conscience, la liberté d’expression et les libertés politiques en général et la gouvernance par décret. Un des principaux objectifs visés est d’empêcher le peuple d’aborder le besoin de renouveau politique. Toutefois, le besoin de renouveau politique qui placera le processus et les institutions démocratiques sous le contrôle du peuple, au lieu d’un système de représentation bidon, est un besoin objectif. Il existe en raison du conflit entre l’Autorité et les Conditions – l’Autorité qui ne s’accorde plus avec les exigences de l’époque. Le danger pour les institutions démocratiques ne vient pas d’une construction mentale appelée « extrémisme de gauche » et « extrémisme de droite », mais de la corruption inhérente aux institutions qui ne peuvent plus justifier objectivement leur existence.
La déclaration d’intolérance de Justin Trudeau, faite dans des forums internationaux, sur ce qui constitue une menace pour la démocratie représente en fait une escalade de l’offensive des puissants intérêts économiques regroupés sur les plans national et supranational qui ont pris le contrôle des institutions de gouvernance partout où ils le peuvent.
Notes
1. Le Canadian Anti-Hate Network (CAHN) est une organisation canadienne à but non lucratif qui surveille les groupes et les crimes haineux au Canada.
2. En 2013, l’Institut Broadbent a lancé PressProgress, qui se décrit comme « la source la plus partagée au Canada pour les nouvelles et les informations progressistes ».
Grande-Bretagne
Les partis cartellisés sont incapables de résoudre aucun des problèmes auxquels le peuple est confronté
Les partis conservateur et travailliste britanniques ont récemment tenu des conférences qui ont démontré leur incapacité à résoudre le moindre problème auquel sont confrontés les peuples d’Angleterre, d’Écosse ou du Pays de Galles, sans parler de l’Irlande où la Grande-Bretagne continue de revendiquer sa domination sur le Nord.
Le slogan « Build Back Better » (Reconstruire en mieux) adopté par le premier ministre Boris Johnson signifie que l’on va revenir à la normale d’avant la pandémie, c’est-à-dire en poursuivant l’assaut contre les droits des travailleurs, contre leurs conditions de vie et de travail et contre leur bien-être. Face aux revendications de différentes sections de la classe ouvrière qui souhaitent que le gouvernement s’attaque aux problèmes qu’il a créés, le gouvernement répond que les travailleurs devraient être plus fiers d’être britanniques. Comme si cela faisait disparaître tous les problèmes ! La réaction du gouvernement a eu pour effet d’accroître la colère et la frustration des Britanniques et la conscience que le gouvernement n’écoute pas.
Quant au Parti travailliste, sous la direction de Sir Keir Starmer, il évite délibérément de s’attaquer à l’injustice. La logique invoquée est que cela reviendrait à créer des divisions au sein de la population. Et ce, malgré le sentiment écrasant des mouvements de la classe ouvrière et du peuple pour la justice et la défense des droits de toutes et tous.
Par-dessus tout, le Parti travailliste s’assure qu’il n’y a aucune remise en question du système obsolète de Westminster avec sa soi-disant « démocratie représentative ». Dans ce système, les députés prêtent allégeance au souverain et non à l’électorat, représentant ainsi non pas les préoccupations du peuple, mais plutôt les intérêts d’une classe dirigeante décadente, intéressée et superflue. À ce stade-ci, cette vieille société est entièrement orientée dans le sens de payer les riches et le besoin d’un renouveau démocratique est palpable.
L’« électabilité » est devenue l’objectif des partis, une « électabilité » qui assure la perpétuation d’un système où le peuple n’a pas son mot à dire. C’est une « électabilité » dans laquelle ce qui est juste est tourné en son contraire. Lorsque Jeremy Corbyn était à la tête du Parti travailliste, tous les aspects de ce qu’il défendait, y compris l’opposition à la guerre, devaient être écrasés et toute la puissance de l’État a été mise à contribution pour y parvenir.
Les prétentions d’« électabilité » des partis de cartel sont une fraude qui couvre le fait que les intérêts privés dominent la société et que les partis de cartel du consensus de Westminster servent ces intérêts ou ne font rien pour les remettre en question.
Alors que les différentes sections de la classe ouvrière s’unissent pour proposer des solutions aux problèmes réels, les pouvoirs en place les divisent en « gauche » contre « droite » et tentent d’amener les mouvements populaires à exprimer leurs allégeances sur cette base, tandis que les partis du cartel représentent prétendument le « courant principal ».
Tout cela montre que le peuple doit se faire entendre, que la classe ouvrière et le peuple doivent parler en leur propre nom, en traitant de leurs problèmes réels et en proposant des solutions réelles. Le renforcement de cette tendance et le travail pour en faire une tendance consciente sont la clé pour changer le cours des choses en faveur du peuple dans la période qui vient.
(Avec des informations du Workers’ Weekly, journal du Parti communiste révolutionnaire de Grande-Bretagne (marxiste-léniniste))
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