Parti communiste du Canada (marxiste-léniniste)

  • Accueil
  • Photos
  • Audiovisuels
  • Facebook
  • Twitter
  • Politique de confidentialité
  • English
  • English

Numéro 3717 octobre 2019

 
 

DANS CE NUMÉRO
Faisons du Canada une zone de paix
• Discussions publiques sur la politique étrangère du Canada
Joignez-vous aux piquetages d’octobre à l’ambassade et aux consulats des États-Unis
• Levez le blocus illégal de Cuba maintenant!
• Cuba présente un rapport sur les retombées
du blocus des États-Unis au cours de l’année écoulée

• Le Réseau canadien pour Cuba répond au gouvernement canadien à propos des services de visas offerts aux Cubains
• La révolution cubaine, 60 ans après – conférence internationale du 31 octobre au 2 novembre à Halifax
• Cuba appelle à la Rencontre anti-impérialiste de solidarité,
pour la démocratie et contre le néolibéralisme

– Nuria Barbosa Leon, Granma –
• Des intellectuels proposent de coordonner les efforts contre la vague fasciste qui déferle sur le Venezuela
– Madeleine Sautié, Granma –

 

Faisons du Canada une zone de paix

Discussions publiques sur la politique étrangère du Canada

Un des plus grands sujets de préoccupation des Canadiens est comment faire du Canada un facteur de paix dans le monde et comment établir des relations amicales avec tous les peuples plutôt que de s’ingérer dans leurs affaires. Sortir le Canada de la machine de guerre des États-Unis, de l’OTAN et des autres blocs agressifs comme le Groupe de Lima, et donner une nouvelle direction à la politique étrangère du Canada est un sujet de discussion important pendant cette élection. Ce sont les Canadiens et personne d’autre qui doivent décider de l’objectif et de la direction de la politique étrangère du Canada. Joignez-vous à la discussion !

Toronto
Jeudi 17 octobre, de 18 h 30 à 21 h

Salle des Métallos, 25 rue Cecil
Coparrainé par le Parti pour la protection des animaux
du Canada et le Parti marxiste-léniniste du Canada
Pour de plus amples informations : 647-232-5293

• Le besoin d’examiner la politique étrangère du Canada et les accords de commerce
– Liz White, dirigeante nationale du Parti pour la protection des animaux du Canada et candidate dans la circonscription de University–Rosedale

• La promotion de doctrines de politique étrangère inacceptables par les institutions postsecondaires canadiennes – l’exemple de l’École Munk des affaires internationales de l’Université de Toronto
– Steve Rutchinski, candidat du PMLC dans la circonscription de University–Rosedale

• Il faut mettre fin au rôle du Canada dans l’OTAN et démanteler l’OTAN
– Tamara Lorincz, de la Voix des femmes canadiennes pour la paix

Windsor
Samedi 19 octobre de 13 h à 15 h 30

Au One Ten Park – un espace de travail
110, rue Park Ouest
Organisé par le Parti marxiste-léniniste du Canada
Pour de plus amples informations : 519-981-8792 windsormlpc@gmail.com

• Le Canada doit cesser ses activités perturbatrices en Amérique latine et dans les Caraïbes :
l’exemple du Canada et du Groupe de Lima
– Margaret Villamizar, porte-parole du PMLC en matière d’affaires étrangères
et candidate dans la circonscription de Windsor Ouest

• Se sortir de l’OTAN, du militarisme et des dépenses militaires canadiennes :
pour une transition pacifique et verte
– Tamara Lorincz, de la Voix des femmes canadiennes pour la paix

 

 


 

Joignez-vous aux piquetages d’octobre
à l’ambassade et aux consulats des États-Unis

Levez le blocus illégal de Cuba maintenant!


Piquetage mensuel à Montréal, 17 juillet 2019

Cuba a encouru des dommages équivalent à 138 843 400 000 dollars américains aux prix courants à cause du blocus économique, commercial et financier que lui imposent les États-Unis depuis près de 60 ans. Cette situation a entraîné un préjudice quantifiable de plus de 922 630 000 000 $, en tenant compte de la dépréciation du dollar par rapport à l’or sur le marché international. Les chiffres ont été donnés par le ministre cubain des Relations extérieures, Bruno Rodriguez Parrilla, le 29 septembre 2019, lorsqu’il a présenté un rapport sur l’impact de cette politique inhumaine. Ne serait-ce que d’avril 2018 à mars 2019, cette politique américaine hostile a causé des pertes de 4 343 600 000 $US à Cuba, a-t-il déclaré.

Tout au long de son histoire, cette politique a eu pour but de porter préjudice à la famille cubaine, à la priver des ressources les plus élémentaires, à porter atteinte à sa santé, à son bien-être et à la paix, dans son empressement à semer « le désenchantement et le découragement par l’insatisfaction et les difficultés économiques […], dans le but de provoquer la faim, le désespoir et la chute du gouvernement », comme le décrit également le Mémorandum du diplomate étasunien Lester Mallory de 1960. Il s’agit du système de sanctions unilatérales le plus injuste, le plus sévère et le plus long jamais appliqué contre un pays, a dit Bruno Rodriguez Parrilla.

Le ministre cubain a dénoncé dans une conférence de presse les actions menées ces dernières semaines par l’administration de Donald Trump pour empêcher l’accès de Cuba au carburant.

« Le gouvernement des États-Unis applique des mesures spécifiques et non conventionnelles qui impliquent un changement qualitatif, une plus grande agressivité et une extraterritorialité encore plus poussée pour empêcher l’approvisionnement en carburant de notre pays », a déclaré Bruno Rodriguez.

Ces mesures comprennent la menace directe, la traque contre des compagnies de transport de carburant et les pressions exercées contre les gouvernements concernant l’immatriculation et le pavillon de ces navires, ainsi que des actions contre les compagnies maritimes et les compagnies d’assurance. Rodriguez Parrilla a déclaré qu’il s’agit d’une escalade qui vise des effets dissuasifs et intimidants afin de créer des difficultés supplémentaires pour la population cubaine.

Les mesures coercitives des États-Unis visent à « étouffer l’économie de notre peuple », a-t-il indiqué. Il a condamné l’expulsion de deux diplomates cubains de l’Organisation des Nations unies par les États-Unis, où la 74e Assemblée générale vient de débuter ses travaux, et il a assuré qu’il s’agissait « d’actions injustifiées et illégitimes visant à calomnier nos diplomates devant le monde ». Il a ajouté que ces mesures « visent à provoquer une escalade diplomatique conduisant à la fermeture d’ambassades bilatérales, à renforcer encore le blocus et à créer des tensions entre les deux pays ». Il a appelé la communauté internationale, les bureaux diplomatiques basés aux États-Unis et le peuple étasunien lui-même à répudier ces décisions.

Le Parti marxiste-léniniste du Canada appelle les Canadiens à s’opposer au blocus américain contre Cuba et à exiger que le Canada ne pratique pas la politique d’apaisement envers les crimes commis par les États-Unis contre ce pays. Le Canada doit rouvrir tous les services consulaires canadiens à Cuba et ne pas obliger les résidents cubains désirant obtenir un visa à se rendre dans des pays tiers. Le Canada doit veiller à ce que le blocus ne se prolonge pas par des représailles contre des entreprises canadiennes ou des voyageurs à Cuba qui fournissent des biens, des ressources ou des capitaux à destination ou en provenance de Cuba.

Joignez-vous aux piquetages qui se tiennent le 17 de chaque mois devant l’ambassade des États-Unis à Ottawa, devant les consulats des États-Unie et à des lieux pertinents.

 

17 OCTOBRE : CALENDRIER DES ÉVÉNEMENTS

 

 


 

Cuba présente un rapport sur les retombées du blocus des États-Unis au cours de l’année écoulée

Le ministre cubain des Relations extérieures, Bruno Rodriguez Parrilla, a présenté en conférence le 20 septembre de presse le rapport de Cuba sur l’impact de la politique de blocus exercée par les États-Unis contre la Grande Île des Antilles au cours de l’année écoulée. Le rapport s’accompagne de la résolution « Nécessité de lever le blocus économique, commercial et financier imposé à Cuba par les États-Unis d’Amérique » sera présentée pour la 28e fois à l’Assemblée générale des Nations unies, un espace où la communauté internationale n’a cessé d’apporter son soutien à la Grande Île des Caraïbes.

– Le blocus économique, commercial et financier appliqué à Cuba par le gouvernement des États-Unis depuis près de six décennies est le système de sanctions unilatérales le plus injuste, le plus sévère et le plus long jamais institué contre aucun autre pays.

– Cette dernière année, la politique de l’administration étasunienne a continué d’être axée sur le durcissement du blocus, dont l’application extraterritoriale a eu des effets toujours plus sensibles.

– Le Département d’État étasunien a élargi à trois reprises la « Liste des entités juridiques cubaines frappées de restrictions », ce qui entraîne des sanctions supplémentaires en plus de celles des réglementations du blocus en soi, d’où des préjudices considérables à l’économie du pays compte tenu des effets d’intimidation qu’elle provoque au sein de la communauté entrepreneuriale internationale.

– Le Département d’État étasunien a, le 17 avril 2019, annoncé que le Titre III de la Loi Helms-Burton entrait en vigueur, si bien qu’il est possible désormais d’engager des actions judiciaires devant des cours étasuniennes contre des personnes juridiques ou morales de Cuba et de pays tiers qui auraient des relations commerciales avec les biens nationalisés à Cuba dans les années 60. Cette décision a mis fin à la pratique consistant à ajourner tous les six mois l’application de ce Titre que les différentes administrations étasuniennes et le président Trump en personne durant ses deux premières années à la Maison-Blanche avaient suivie depuis 1996.

– Depuis la mise en oeuvre de cette décision, les activités économiques cubaines ont été fortement touchées, notamment les opérations de commerce extérieur et les investissements dans le pays. Aucun citoyen ou secteur de l’économie cubaine n’échappe aux retombées de cette politique unilatérale qui entrave le développement que tout pays a le droit de chercher de manière souveraine.

– Ce à quoi il faut ajouter les dispositions de l’Office of Foreign Assets Control (Office de contrôle des avoirs étrangers, OFAC), rattaché au Département du Trésor, et du Bureau of Industry and Security (Bureau de l’industrie et de la sécurité, BIS), rattaché au Département du Commerce, qui ont supprimé, à compter du 5 juin 2019, les autorisations générales concernant les voyages éducatifs de groupe, dits « interpersonnels », et nié le droit d’accès à Cuba aux aéronefs non commerciales, aux yachts et bateaux de plaisance privés, et aux bateaux de passagers, dont les navires de croisière, en vue de séjours temporaires. Non contente de limiter sévèrement les voyages d’Étatsuniens à Cuba, cette mesure fait directement tort au jeune secteur privé, en pleine croissance dans l’île.

– L’administration Trump a adopté ces mesures dans le but délibéré et affiché de causer des préjudices économiques à Cuba et de la priver de ressources financières.

– Par cette politique, l’administration Trump se moque ouvertement de la communauté internationale qui, depuis vingt-sept ans, vote à l’Assemblée générale des Nations Unies une résolution condamnant le blocus appliqué à Cuba et en demandant la levée. Mais elle fait fi aussi des déclarations des Sommets entre l’Union européenne et l’Amérique latine et les Caraïbes, de ceux de l’Union africaine, de la Communauté des États latino-américains et caribéens (CELAC), du Groupe des 77 et la Chine, du Mouvement des pays non alignés, entre autres organisations ayant demandé la levée du blocus.

– La politique de blocus étasunienne reste un frein au développement de toutes les potentialités de l’économie cubaine, à la mise en oeuvre du Plan national de développement économique et social de Cuba et à la réalisation du Programme à l’horizon 2030 et de ses Objectifs de développement durable.

– Le blocus constitue une violation massive, flagrante et systématique des droits humains de toutes les Cubaines et de tous les Cubains. Par leur objectif déclaré et par l’échafaudage politique, juridique et administratif qui les étaye, ces sanctions relèvent d’un acte de génocide, tel que défini dans la Convention pour la prévention et la punition du crime de génocide (1948), et constituent un acte de guerre économique aux termes de la Conférence navale de Londres (1909). Qui plus est, le blocus viole la Charte des Nations Unies et le Droit international.

– Les États-Unis doivent lever sans aucune condition ce blocus injuste qui inflige des souffrances au peuple cubain depuis presque soixante ans.

– Cuba ne renoncera pas à ses principes ni ne cessera de réclamer la levée totale du blocus. Aussi, le gouvernement cubain présentera-t-il une fois de plus devant l’Assemblée générale des Nations Unies, les 6 et 7 novembre 2019, son projet de résolution intitulé : « Nécessité de lever le blocus économique, commercial et financier appliqué à Cuba par les États-Unis d’Amérique ».

– Cuba remercie une fois de plus la communauté internationale de son appui permanent à la cessation de cette politique illégale, génocidaire et extraterritoriale.

– Compte tenu d’un contexte particulièrement complexe, Cuba et son peuple espèrent pouvoir compter à nouveau sur le précieux appui de vos pays à leur réclamation incessante : la levée du blocus exercé par les États-Unis.

(Granma, 20 septembre 2019)

 

 


 

Le Réseau canadien pour Cuba répond au gouvernement canadien à propos des services de visas offerts aux Cubains


Manifestation à Ottawa le 25 mai 2019 pour exiger le rétablissement des services consulaires à l’ambassade du Canada à La Havane

Le bureau des visas situé à l’ambassade du Canada à La Havane, à Cuba, a été fermé le 8 mai par le gouvernement canadien en raison de problèmes de santé non prouvés du personnel de l’ambassade. Depuis lors, Immigration, Réfugiés et Citoyenneté Canada (IRCC) affirme avoir travaillé avec diligence pour que le traitement des demandes en provenance de Cuba se poursuive sans heurts et pour que les demandeurs aient accès aux services dont ils ont besoin pour venir au Canada.

Le ministère indique qu’au 1er août, les services suivants offerts à l’origine par le bureau des visas d’IRCC à La Havane sont à nouveau disponibles au même endroit à l’ambassade du Canada :

– la collecte des données biométriques (empreintes digitales et photo) ;
– la présentation de demandes de passeport et le retrait de visa.

Le 1er octobre, la Division des enquêtes ministérielles du ministère d’IRCC a répondu à une demande d’enquête du Réseau canadien pour Cuba concernant le traitement des demandes de visa pour les citoyens cubains. Elle a écrit :

« Le ministère rétablit certains des services offerts à l’origine par le bureau des visas afin de minimiser les conséquences de la fermeture pour les demandeurs et de faciliter leur voyage au Canada. Cela rendra le processus de demande plus rapide, plus facile et moins coûteux.

« Le Canada reconnaît qu’il est important de minimiser l’impact de la réduction des services pour les résidents cubains afin qu’ils puissent continuer de venir au Canada. Nous continuerons d’explorer d’autres mesures d’atténuation et d’autres canaux de service pour améliorer les services de visa et d’immigration offerts aux résidents cubains.

« Seuls les agents d’IRCC ont le pouvoir de prendre des décisions et de superviser le traitement des demandes ainsi que les entrevues avec les résidents permanents. IRCC ne dispose plus de personnel diplomatique à l’ambassade pour assumer ces tâches. Toutes les demandes de résidence permanente et temporaire seront traitées à l’extérieur de Cuba. Les candidats à la résidence permanente doivent toujours se rendre à l’extérieur de Cuba pour passer leur examen médical et, le cas échéant, prendre part à des entrevues, ces services n’étant pas disponibles à Cuba.

« Les candidats peuvent choisir de passer leur examen médical dans n’importe quel pays comptant un médecin désigné et autorisé par le gouvernement du Canada. Trinité-et-Tobago et la Guyane sont les deux pays les plus proches. Les médecins agréés n’exigent pas de visa pour les ressortissants cubains. Les candidats résidant à Cuba et nécessitant une entrevue se verront offrir le choix de passer leur entrevue dans un bureau d’IRCC à Port-d’Espagne, à Trinité-et-Tobago, ou à Mexico, au Mexique.

« Toutes les demandes de visa et de résidence permanente sont transférées au bureau des visas d’IRCC à Mexico pour y être traitées. Après avoir présenté leur demande, les demandeurs seront directement informés par ce bureau des prochaines étapes requises pour leur demande. »

Isaac Saney, co-président du Réseau canadien pour Cuba, dans une lettre du 22 septembre adressée à tous les chefs de parti dans l’élection fédérale, souligne que, malgré le rétablissement de certains services, « la réduction continue du personnel de l’ambassade a entraîné – et continue d’entraîner – des retards déraisonnables et des obstacles financiers importants pour les Cubains qui souhaitent se rendre au Canada, ce qui aura entre autres pour conséquence de causer un tort important aux contacts et rapports entre personnes, ainsi qu’aux relations commerciales, culturelles, universitaires, scientifiques et sportives. »[1]

Après avoir reçu la réponse d’IRCC, le professeur Saney a envoyé une lettre à Justin Trudeau en sa qualité de premier ministre du Canada et de chef du Parti libéral du Canada. Il écrit entre autres :

« La réponse de M. Charbonneau est évasive et insatisfaisante. Il affirme que le ministère prend des mesures pour ‘rendre le processus de demande plus rapide, plus facile et moins coûteux’ et que ‘le Canada reconnaît l’importance de minimiser les effets de la réduction des services pour résidents cubains afin qu’ils puissent continuer de venir au Canada. »

Il note toutefois que la description contenue dans la réponse « ne peut être conciliée avec l’engagement de ‘rendre le processus de demande plus rapide, plus simple et moins coûteux pour les demandeurs’ et ‘l’importance de minimiser l’impact de la réduction des services pour les résidents cubains afin qu’ils puissent continuer de venir au Canada.’ En effet, ils s’excluent mutuellement.

« Notre préoccupation première demeure que la réduction des services a entraîné des retards inacceptables et déraisonnables et créé d’importants obstacles financiers pour les Cubains qui souhaitent se rendre au Canada. Elle a déjà causé des dommages aux contacts personnels et aux relations commerciales, culturelles, universitaires, scientifiques et sportives.

« Par conséquent, nous demandons que si votre gouvernement et votre parti s’engagent à ‘minimiser les effets de la réduction des services pour les résidents cubains afin qu’ils puissent continuer à venir au Canada’, en particulier, et à favoriser le développement des relations entre le Canada et Cuba, en général, allez-vous appuyer pleinement la réouverture du bureau d’IRCC et de tous les services de visa offerts aux Cubains à La Havane (Cuba), afin que le traitement des visas puisse se dérouler de manière raisonnable ?

« En outre, M. Charbonneau affirme à la fin de sa lettre : ‘En ce qui concerne les relations diplomatiques avec Cuba et la politique du gouvernement des États-Unis, je dois vous informer que cela ne relève pas du mandat d’IRCC. Vous souhaiteriez peut-être envoyer une copie de votre lettre à Affaires mondiales Canada.’

« Nous aimerions recevoir une réponse d’Affaires mondiales Canada sur ces questions, mais nous reconnaissons également qu’en tant que premier ministre et chef du Parti libéral du Canada, nos questions concernant ‘les relations diplomatiques avec Cuba et les politiques du gouvernement des États-Unis’ relèvent de votre champ de compétence et de vos domaines de responsabilités.

« Nous attendons avec impatience votre réponse et vous remercions d’avance de votre considération des problèmes soulevés et des questions posées par le Réseau canadien pour Cuba. »

Note

1. Canadian Network on Cuba Open Letter to Party Leaders in the 2019 Federal Election, 22 septembre 2019

 

 


 

La révolution cubaine, 60 ans après – conférence internationale du 31 octobre au 2 novembre à Halifax


 

CALENDRIER D’ÉVÉNEMENTS

Cet automne, 40 universitaires, décideurs et analystes politiques de renommée internationale sur Cuba se rassembleront à l’Université Dalhousie à Halifax pour prendre la mesure de « La révolution cubaine, 60 ans après ».

Le symposium de trois jours (du 31 octobre au 2 novembre) sera une occasion unique d’entendre deux joueurs clés dans la réouverture historique en 2014 des relations entre Cuba et les États-Unis. Josefina Vidal, présentement l’ambassadrice de Cuba au Canada et la négociatrice en chef pour Cuba avec les Américains, et Jeffrey DeLaurentis, le premier ambassadeur américain à Cuba après le rétablissement des relations. Chacun proposera une réflexion personnelle sur ce qui s’est passé et sur ce qui ne se passe pas maintenant.

Le public peut assister gratuitement à toutes les sessions.

Les participants découvriront également les résultats des toutes dernières recherches sur une maladie controversée et mystérieuse rapportées par certains diplomates américains et canadiens à Cuba. Le Dr Alon Friedman, neuroscientifique pionnier au Centre de traitement des lésions cérébrales de l’Université Dalhousie, qui a récemment dirigé une étude multidisciplinaire sur le soi-disant « syndrome de La Havane » pour Affaires mondiales Canada, présentera ses conclusions à la conférence.

Des spécialistes de renommée sur Cuba provenant de Cuba, du Royaume-Uni, d’Amérique latine, d’Europe, des États-Unis et du Canada participeront également à une série de tables rondes visant à évaluer les succès et les défis de l’économie cubaine, des relations américano-cubaines et internationales. D’autres panels se concentreront sur les changements climatiques et les défis écologiques auxquels l’île est confrontée, ainsi que sur les changements sociaux, y compris les questions de race, d’équité entre les sexes, de santé et de droits des LGBTQ.

« Cette année marque non seulement le 60e anniversaire de la révolution cubaine », souligne John Kirk, un chercheur de renommée internationale sur Cuba et l’un des organisateurs de l’événement, « mais aussi une période de transformation historique sur l’île : changement de direction, réforme constitutionnelle et un processus complexe de développement économique. Nous pensons que c’est une bonne occasion de discuter des progrès accomplis par Cuba au cours des 60 dernières années et, ce qui est peut-être encore plus important, d’analyser les développements actuels. »

« La révolution cubaine, après 60 ans » a été rendue possible grâce au soutien et à la générosité de la Ford Foundation, de la Christopher Reynolds Foundation, du bureau de Washington sur l’Amérique latine (WOLA), de l’Université Dalhousie, de l’Université Saint Mary, du bureau du maire (Halifax), du Réseau canadien pour Cuba et de NSCuba, parmi tant d’autres.

Pour le programme complet (en anglais), cliquer ici

Site Web de la conférence : www.cuba60.ca

(Photo: B. Hackwell)

 

 


 

Cuba appelle à la Rencontre anti-impérialiste de solidarité, pour la démocratie et contre le néolibéralisme

– Nuria Barbosa Leon, Granma –


Toiles pour la paix (www.vtv.gob.ve)
 

Dans le but de débattre de l’articulation nécessaire entre les mouvements, organisations et groupes dont les axes de lutte sont la résistance offensive contre l’impérialisme, le Chapitre cubain des mouvements sociaux appelle à la Rencontre anti-impérialiste de solidarité, pour la démocratie et contre le néolibéralisme, prévue du 1er au 3 novembre au Palais des Conventions de La Havane.

Le membre du Bureau politique du Parti communiste de Cuba, Ulises Guilarte de Nacimiento, Secrétaire général de la Centrale des travailleurs de Cuba, a qualifié cette réunion d’exercice de mobilisation large et massive de l’opinion publique et des interlocuteurs du monde et de la gauche régionale pour soutenir notre Révolution.

« Cuba est une nouvelle fois un lieu de rencontre pour ceux qui défendent la paix, la solidarité entre les peuples, la justice et la démocratie, soutenus par le véritable pouvoir des masses progressistes », a déclaré le dirigeant cubain, avant de souligner que cet événement devra faire de ses débats et de ses échanges une plateforme de dénonciation et de condamnation concrète du brutal blocus économique, commercial et financier imposé unilatéralement par le gouvernement des États-Unis.

Il a affirmé que ce sera l’occasion de construire et de consolider l’unité des forces dans une continuité de lutte vers une transformation systémique face à l’offensive du capitalisme, du néocolonialisme, du racisme et autres formes de discrimination.

Par ailleurs, les participants s’interrogeront sur la manière d’affronter la guerre des médias lancée par le néolibéralisme et l’impérialisme ; sur nos stratégies de communication, avec des concepts créatifs dans notre façon d’insérer les informations.

Lors de cet événement, cinq commissions de travail seront créées pour recueillir des avis et des initiatives contre la politique étrangère guerrière de la Maison-Blanche, qui déclenche des conflits dans toutes les zones géographiques de la planète. Une tribune ouverte se tiendra dans un quartier de La Havane et une commission de travail se réunira à l’École latino-américaine de médecine pour se pencher sur les contributions solidaires de Cuba à la formation universitaire des jeunes du monde.

Plus d’un millier de délégués du monde entier sont attendus, ainsi que le Chapitre cubain des mouvements sociaux, composé d’organisations du pays telles que les Comités de défense de la Révolution, l’Association nationale des petits agriculteurs, la Fédération des femmes cubaines, le Mouvement cubain pour la paix et le Centre Martin Luther King, entre autres.

(24 septembre 2019)

 

 


Des intellectuels proposent de coordonner les efforts contre la vague fasciste qui déferle sur le Venezuela

– Madeleine Sautié, Granma –


Rassemblement à Caracas, au Venezuela, le 21 septembre à la conclusion de la compagne #NoMoreTrump qui a recueilli des signatures partout dans le monde en solidarité avec le Venezuela

« Face à ce que vit la planète seul un insensible peut rester indifférent. La cause vénézuélienne, comme celle de la Cuba révolutionnaire, est la cause de l’humanité »

« Le Venezuela héroïque, bolivarien et révolutionnaire interpelle les peuples frères du continent et du monde », a déclaré Ernesto Villegas, ministre du Pouvoir populaire pour la culture de la nation soeur, lors d’une cérémonie qui s’est déroulée à l’ambassade vénézuélienne à Cuba, à l’occasion de la signature par la section cubaine du Réseau des intellectuels, artistes et mouvements sociaux pour la défense de l’humanité (REDH) de la Lettre aux peuples du monde, intitulée No+Trump #noMoretrump, adressée par le gouvernement vénézuélien à Antonio Guterres, Secrétaire général de l’ONU, paraphée par des millions de personnes de bon sens.

En présence d’Adan Chavez, ambassadeur du Venezuela à Cuba ; Omar Gonzalez, président de la Section cubaine du REDH ; Alpidio Alonso, ministre de la Culture ; Abel Prieto, directeur du bureau du programme José Marti, et Pedro Calzadilla, coordinateur général du REDH — qui a donné lecture du document – la Section cubaine du Réseau, au nom des membres, a souscrit, par ses signatures et ses voix, à la position internationale dénonçant le blocus et la brutale campagne orchestrée par les États-Unis contre la patrie de Bolivar.

« Tout au long de son histoire, aucun gouvernement vénézuélien n’a envoyé ses forces armées pour attaquer qui que ce soit, si ce n’est pour libérer ses frères du premier colonialisme envahisseur », peut-on lire dans le document, qui souligne avec des arguments solides que « le Venezuela ne constitue une menace pour personne et n’a jamais tenté de dominer ou d’exploiter aucun peuple. »

En ce qui concerne la lettre, qui appelle à « la cessation de cette agression brutale contre ce pays » ; l’activation des « mécanismes existants pour la protection du peuple vénézuélien et pour garantir le plein droit de tous ses habitants au développement humain et à une vie pleine », la position des intellectuels cubains a été exprimée par les voix des personnes présentes.

Omar Gonzalez a ratifié, au nom de la Section cubaine, notre solidarité avec le Venezuela, ce dont Adan Chavez l’a remercié avant de souligner le rôle de Fidel et Chavez dans la création du réseau.

« Le Venezuela est aujourd’hui la première tranchée contre la vague fasciste », a déclaré Abel Prieto, qui a assuré que le Réseau a confirmé sa la volonté de travailler d’urgence pour coordonner les efforts de toutes les personnes dignes de ce monde, qui constituent la majorité.

Pour Alpidio Alonso, cet appel renforce notre vocation de servir. « Chaque jour, nous devons nous demander ce que nous pouvons faire de plus pour venir en aide au Venezuela », a-t-il dit, avant de rappeler que les problèmes de ce pays sont aussi les nôtres, de sorte que la contre-offensive fasciste nous concerne tous. « Nous sommes appelés à agir. Il est nécessaire de faire prendre conscience à tous de la vérité », pour que le bien et l’amour puissent l’emporter, a-t-il indiqué.

Dans un émouvant discours, Villegas a transmis aux signataires les salutations du président Nicolas Maduro, tout en saluant le président Miguel Díaz-Canel et le Parti communiste de Cuba. Conscient que les intellectuels et les artistes sont ceux qui sont le plus aptes à intervenir dans la sensibilité des peuples, il a déclaré qu’il « n’a rien d’étonnant à ce que, lorsqu’ils sont appelés, ils soient les premiers dans la ligne de combat ».

« Face à ce que vit la planète seul un insensible peut rester indifférent. La cause vénézuélienne, comme celle de la Cuba révolutionnaire, est la cause de l’humanité », a-t-il conclu.

(17 septembre 2019. Photo: Venezuela Analysis)

 

PDF
(Pour voir les articles individuellement, cliquer sur le titre de l’article.)

Envoyez vos articles, photos, rapports, points de vue et commentaires à redactionpmlc@cpcml.ca.

Liste d'envoi

Site du Parti communiste du Canada (marxiste-léniniste)

Courriel : bureau@cpcml.ca. Pour signaler un problème concernant ce site, écrire à webmaster@cpcml.ca