Les travailleurs forestiers de la Colombie-Britannique
résistent à l’offensive antiouvrière
Manifestations à la grandeur de la province contre les pertes d’emplois
Des manifestations ont lieu dans de nombreuses villes de la Colombie-Britannique pour protester contre les pertes d’emplois et les fermetures d’usines. Le ralentissement actuel est l’un des pires de la longue histoire de crises récurrentes dans le secteur forestier.
Les autorités tentent d’expliquer pourquoi elles n’ont pas été en mesure de résoudre le problème en citant le manque de bois disponible en raison des forces du marché, de la fin de la récolte du bois tué par le dendroctone du pin et les incendies de forêt. Ces explications ne font que révéler l’impuissance des responsables. Rien n’a été fait pour bâtir une industrie forestière en Colombie-Britannique qui n’est pas dépendante des vicissitudes des cycles d’expansion et de ralentissement. Rien n’a été fait non plus pour développer une économie régionale diversifiée qui ne dépend pas des forces extérieures du marché.
Le problème est dans l’absence de contrôle par les travailleurs qui vivent à l’intérieur des terres, dans les villes côtières et sur l’île de Vancouver. L’oligarchie financière a toujours utilisé la richesse sociale produite par les travailleurs pour ses propres intérêts privés aux dépens du développement d’une économie locale sur tous les fronts. Ce problème a été amplifié récemment lorsque les responsables de la majorité des usines ont utilisé leurs revenus pour acheter et construire des usines aux États-Unis et arrêter leur production en Colombie-Britannique.
Qui décide ? et Qui contrôle ? l’économie régionale est un problème posé et à résoudre si l’on veut s’attaquer aux crises récurrentes. Les travailleurs doivent prendre le contrôle de leur économie pour pouvoir résoudre les problèmes d’une manière qui les favorise, eux et leurs communautés.