La voix des femmes et des filles autochtones assassinées ou disparues sur la «route des larmes» se fait entendre
— Peter Ewart —
Des dizaines de « robes rouges » ont été tenues haut levées le 8 septembre à l’angle des autoroutes 16 et 97 à Prince George, en Colombie-Britannique. Les robes rouges représentent toutes les femmes et filles autochtones assassinées et disparues le long de la route des larmes. À l’occasion de la 4e édition de la Robe rouge, des parents et amis, accompagnés de résidents de Prince George de tous les horizons, se sont rassemblés pour commémorer leurs proches disparus et leur donner une voix.
Après l’émouvante cérémonie sur le bord de la route, que de nombreux passants ont saluée, les participants se sont rendus au parc commémoratif Lheidli T’enneh, où l’événement s’est poursuivi. Les robes rouges suspendues aux arbres et décorant le pavillon du parc ont été la toile de fond et l’inspiration du programme qui a suivi avec conférenciers, musique et danse exprimant le chagrin devant la perte d’êtres chers, mais également une volonté de conjuguer les efforts pour changer la situation.
Après une prière et un accueil d’une aînée de Lheidli T’enneh, la présidente de la Société de la robe rouge de Prince George, Tammy Meise, a présenté les orateurs, dont la mairesse de Prince George, Lyn Hall, Brenda Wilson, Dawn Hemingway et Victor Elkins. Les artistes Mackenzie Mathews, Kelsey Abraham, Bella Rain, Kym Gouchie, Susan Philip et les joueurs de tambours Khast’an ont offert de la musique et des danses inspirées et émouvantes en fin de programme qui ont insufflé aux participants une nouvelle énergie et la détermination à poursuivre cette bataille ensemble.