• Pour donner une nouvelle direction à l’économie, arrêtons de payer les riches !
• Humanisons l’environnement naturel et social !
• Défendons les droits de tous !
Les vieux arrangements à la base du fonctionnement de l’économie et des institutions politiques sont en crise. La crise se manifeste sur tous les fronts. Elle est attribuable au conflit qui existe entre les conditions sociales modernes et une autorité périmée qui veut tout contrôler pour servir le gain privé. Cette vieille autorité refuse de permettre l’émergence d’une autorité nouvelle qui corresponde aux besoins de l’époque.
Les conditions sociales modernes ont créé une force productive humaine d’une capacité et d’un potentiel énormes. Cette force productive humaine doit par nécessité contrôler les fruits de sa production pour ramener les conditions sociales sous contrôle et faire en sorte que les politiques officielles répondent à ses besoins. En opposition à cette nécessité historique de bâtir le Nouveau, l’oligarchie financière s’est emparée du contrôle de l’État et de ses institutions pour s’assurer que la société n’ait pas comme but l’objectif moderne de satisfaire les besoins de ses membres et ne soit pas dotée d’une nouvelle autorité sous leur contrôle. Elle se sert des vieilles institutions en crise et de la richesse sociale qu’elle a expropriée des travailleurs pour éliminer tout ce qui fait obstacle à la satisfaction de ses intérêts privés.
Les conditions modernes d’une économie entièrement socialisée dont tous dépendent pour leur existence requièrent une autorité nouvelle. Elles requièrent de nouveaux arrangements qui correspondent à cette réalité. Une autorité moderne reconnaîtrait et garantirait les droits économiques, sociaux et politiques des membres de la société, droits qui leur appartiennent du fait qu’ils sont des êtres humains.
Les conditions d’une économie et d’une humanité socialisées requièrent que les travailleurs contrôlent leurs moyens de production et de distribution pour le bien de tous, pour garantir les droits économiques, sociaux et politiques et le bien-être de tous. Contre cette nécessité se dresse une oligarchie financière qui s’est emparée du contrôle de l’économie socialisée et des institutions politiques et qui est obsédée par son désir de servir ses intérêts privés particuliers.
Au lieu d’assumer leur responsabilité envers tous les membres de la société, les autorités au pouvoir à l’échelle du Canada continuent de priver le peuple de ses droits économiques, politiques et sociaux. L’offensive néolibérale, antisociale et antinationale a engendré une inégalité économique énorme et mène à la négation des besoins fondamentaux de milliers de Canadiens. L’oligarchie financière a utilisé son autorité pour privatiser des avoirs sociaux afin d’accaparer les profits et intérêts d’entreprises pour servir ses intérêts étroits. La guerre, la répression et la surveillance sont devenues des moyens d’enrichir les quelques-uns par la production de plus d’armes et, avec le déploiement de mercenaires sur tous les fronts, l’élite dominante provoque des guerres et commet des crimes au lieu d’utiliser l’énorme capacité de la production moderne pour résoudre les problèmes qui existent sur les plans social et naturel.
Non à l’intégration du Canada à la sécurité intérieure des États-Unis !
Faisons du Canada une zone de paix !
Les conditions modernes ont créé d’excellentes possibilités pour l’avancement des relations internationales de l’humanité sur la base de l’avantage, du développement et de l’amitié réciproques. Les gouvernements qui se sont succédé comme autorité ont privé le Canada de cette ouverture à des relations internationales modernes. Ils ont plutôt cédé la souveraineté du Canada à la sécurité intérieure des États-Unis et soumis le Canada à ce que les États-Unis appellent les privilèges et l’hégémonie mondiale de la nation « indispensable », ce qui permet à l’oligarchie financière de profiter des guerres et de la destruction déclenchées par l’empire américain « indispensable ».
Les gouvernements du Canada succombent à la demande de l’autorité américaine de détruire les concurrents dans toutes les sphères de l’économie, ce qui cause de grands dommages au secteur manufacturier, aux programmes sociaux et aux communautés du Canada et au mode de vie des peuples autochtones. Le rôle de valet obéissant des États-Unis n’est pas une option pour le Canada et l’intégration à l’économie et à la politique extérieure guerrière de l’impérialisme américain en quête d’hégémonie mondiale ne l’est pas non plus. Devant cet état de fait, les Canadiens doivent bâtir un puissant mouvement d’opposition à l’intégration du Canada à la sécurité intérieure des États-Unis pour faire du Canada une zone de paix.
Tout en oeuvre pour le renouveau démocratique !
À l’élection fédérale qui arrive, le Parti marxiste-léniniste du Canada, le nom sous lequel le Parti communiste du Canada (marxiste-léniniste) est inscrit auprès d’Élections Canada, continuera d’organiser les Canadiens dans la bataille pour le renouveau démocratique, pour qu’ils s’investissent eux-mêmes et maintenant du pouvoir de décider.
Le fait de parler ouvertement de leurs conditions de travail et de vie et de discuter des solutions aux problèmes auxquels ils font face est un nouvel arrangement. Lorsque vous parlez en votre nom, cela coupe l’herbe sous le pied aux partis cartellisés qui cherchent à faire des travailleurs des observateurs passifs des manigances électorales et les spectateurs d’un système dépassé qui portent des élites au pouvoir qui « représentent » le peuple, qui parlent au nom du peuple et gouvernent au nom du peuple.
Les travailleurs peuvent et doivent rejeter la proposition qui leur est faite de se diviser en fonction des partis cartellisés et de leurs promesses, proclamées par des intérêts privés étroits et leurs machines électorales comme étant les enjeux des élections. Ces machines électorales sont elles-mêmes de puissants consortiums internationaux privés qui fabriquent des résultats électoraux en faveur des puissants intérêts étroits qui font appel à leurs services. Les citoyens peuvent s’engager sur une nouvelle voie qui sert leurs intérêts en exerçant un contrôle direct sur les décisions qu’ils prennent et en parlant en leur propre nom sur les choses importantes pour eux. Et cela comprend comment ils vont agir à l’élection 2019.
Dans la lutte pour l’émergence d’une personnalité démocratique moderne, il est décisif de parler en son propre nom. En s’engageant dans la bataille pour le renouveau démocratique du processus politique, les travailleurs et les jeunes peuvent apprendre comment mettre fin à la régression qui les étouffe. En se joignant à d’autres dans cette entreprise, ils peuvent donner à la société un objectif qui défende le bien-être de tous, qui humanise l’environnement naturel et social, donne un sens à la vie de chacun et leur procure une stabilité.
Le nouvel arrangement le plus crucial pour le peuple est de créer sa propre organisation politique qui lui permettra d’établir ses propres positions et de parler indépendamment des partis cartellisés et des intérêts privés étroits de l’oligarchie financière qu’ils servent.
Pour nous, la responsabilité commence chez soi ! Exprimons-nous contre l’irresponsabilité sociale, la destruction nationale, la détérioration de l’environnement et les préparatifs de guerre. Opposons-nous au discours facile de l’élite dirigeante qui cherche à justifier l’enrichissement des riches au nom de l’« avancement » de la classe moyenne ou de « choisir d’avancer » pour accaparer un plus grand morceau du produit social que créent les travailleurs et que les travailleurs devraient pouvoir contrôler.
Les conceptions des droits et les consultations sur lesquelles le peuple n’exerce aucun contrôle sont fausses. Disons non ! à tout ce qui est faux et contrefait dans ces institutions désuètes de l’ancienne autorité.
Tout en oeuvre pour le renouveau démocratique !
Faisons du Canada une zone de paix !
Investissons-nous maintenant du pouvoir de décider !
Ensemble, bâtissons le nouveau !
(Reproduit du numéro du 31 août 2019 du Marxiste-Léniniste)
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