Dans l’actualité le 5 août
Une autre tentative de provoquer la Russie
Les forces des États-Unis et de l’OTAN provoquent à nouveau le conflit dans les Balkans
Les États-Unis et l’Organisation du traité de l’Atlantique Nord (OTAN) attisent à nouveau le conflit dans les Balkans, opposant le Kosovo à la Serbie et tentant de provoquer la Russie. Le Kosovo et la Serbie, avec leurs frontières actuelles, sont le résultat du bombardement et du démembrement meurtrier de la Yougoslavie par les États-Unis et l’OTAN en 1999. Les bombardements des États-Unis et de l’OTAN ont eu lieu du 24 mars au 10 juin 1999, au nom d’une « intervention humanitaire ». Ils ont détruit les infrastructures civiles telles que les hôpitaux, les écoles, les ponts, les communications, les institutions culturelles, etc. Un grand nombre de réfugiés, tant kosovars que serbes, ont été contraints de fuir. Par la suite, les forces des États-Unis et de l’OTAN ont établi les frontières et une force d’occupation de « maintien de la paix » au Kosovo, connue sous le nom de Force de paix au Kosovo (KFOR), qui existe encore aujourd’hui. Les États-Unis ont une grande base au Kosovo, qui abrite le quartier général de la KFOR de l’OTAN et compte environ 7 000 soldats.
Le Kosovo a déclaré son indépendance en 2008, mais la Serbie et de nombreux autres pays d’Afrique, d’Asie et des Amériques ne reconnaissent pas cette indépendance, y compris la Russie et la Chine. L’ONU ne reconnaît pas non plus le Kosovo. La Serbie considère toujours cette région comme une province.
Dans le contexte du conflit en Ukraine provoqué par les États-Unis et l’OTAN, le Kosovo demande à devenir membre de l’OTAN et à être occupé en permanence par la base américaine, ce qui signifie également l’occupation du territoire serbe. Tout comme l’expansion de l’OTAN visant à encercler la Russie, cette démarche a pour but de saper et de provoquer la Russie en tant qu’alliée de la Serbie.
C’est dans ce contexte d’ingérence des États-Unis et de l’OTAN dans la région, qui exploitent le Kosovo et mobilisent des milliers de soldats, qu’a lieu le conflit le plus récent. La frontière artificielle imposée par les forces des États-Unis et de l’OTAN est utilisée pour attiser les flammes.
Dans la partie nord du Kosovo, dite « à la frontière de la Serbie », vivent environ 50 000 Serbes. Dans le cadre d’un « compromis » antérieur de l’OTAN, ils ont été autorisés à continuer de traverser la « frontière » sans entrave et à obtenir des plaques d’immatriculation et des documents de la Serbie. L’échéance a été fixée au 1er août 2022. Aujourd’hui, le Kosovo dirigé par l’OTAN s’efforce de la faire respecter en exigeant que les Serbes obtiennent des autorités kosovares des plaques d’immatriculation et des documents de voyage. Les Serbes qui souhaitent rendre visite à leurs proches au Kosovo sont désormais également tenus de demander des documents de voyage aux autorités kosovares.
En signe de protestation, les habitants de la région ont dressé des barrages près des postes-frontières, à l’aide de camions remplis de gravier. Deux postes-frontières, Jarinje et Brnjak, ont été fermés et sept autres routes ont été bloquées. Les autorités du Kosovo, soutenues par les États-Unis et l’OTAN, ont envoyé une importante force de police dans la région, ainsi que la KFOR de l’OTAN et 30 à 40 véhicules. La KFOR a déclaré qu’elle prendrait « toutes les mesures nécessaires pour maintenir à tout moment un environnement sûr et sécurisé au Kosovo ». La police kosovare aurait tiré sur les manifestants et blessé des civils. Les autorités serbes ont qualifié la situation de très « complexe et difficile » et se sont opposées aux efforts violents visant à imposer les changements. Ils n’ont pas envoyé de forces armées de l’autre côté de la frontière.
Le PCC(M-L) dénonce ces provocations alimentées par le désir de l’OTAN dirigée par les États-Unis en Europe d’isoler et d’écraser la Russie. Ces mêmes forces pensent également qu’elles peuvent faire capituler la Chine face à la prise de contrôle de l’Asie-Pacifique par les États-Unis.
Le 31 juillet, la porte-parole du ministère russe des Affaires étrangères, Maria Zakharova, a appelé les forces américaines/OTAN et le gouvernement du Kosovo à cesser leurs provocations et à respecter les droits des Serbes du Kosovo. Mme Zakharova a déclaré que le Kosovo, avec le soutien des États-Unis, « aggre délibérément » la situation pour justifier une nouvelle répression armée contre les Serbes du Kosovo et contre la Serbie elle-même. La possibilité que les efforts actuels soient un moyen de « neutraliser » la Serbie en utilisant les Kosovars a été évoquée. La Russie a mis en garde contre une escalade du conflit.
Voyant l’échec de leur provocation et de leur résistance continue, les forces américaines/OTAN ont demandé au Kosovo de retarder de 30 jours la mise en oeuvre des nouvelles règles. Le 1er août, les barrages routiers ont été levés par les forces de l’OTAN, appuyées par des hélicoptères. Cette démonstration de force montre que les forces des États-Unis et de l’OTAN vont sans doute tenter de causer plus de problèmes pendant la période de 30 jours et après.
Non à l’utilisation de la force pour régler les conflits !
Laissez vivre la Serbie et les peuples des Balkans !
L’OTAN doit être démantelée !
Toutes les bases et les troupes américaines doivent être rapatriétes !
(LML Quotidien, affiché le 5 août 2022)
|
|