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Journée mondiale de la liberté de la presse
La liberté d’information – également un droit humain
Selon le site web des Nations unies, « Les lois relatives à la liberté d’information, qui permettent l’accès aux informations publiques, sont essentielles, mais les moyens par lesquels l’information est mise à disposition le sont tout autant, qu’il s’agisse des TIC ou du simple partage de documents. »
L’acronyme TIC signifie « technologies de l’information et de la communication ». Les outils TIC font référence aux dernières technologies ou dispositifs et concepts utilisés dans l’interaction entre élèves et entre élèves et enseignants (par exemple, la classe inversée, les applications mobiles et les systèmes de réponse instantanée).
Selon l’UNESCO, « l’information peut changer notre manière de voir le monde qui nous entoure, ainsi que la place que nous y occupons, et peut déterminer la façon dont nous adaptons nos vies afin de maximiser les avantages tirés de nos ressources locales. La prise de décisions basée sur des faits peut modifier considérablement notre façon de voir les choses au plan politique, social et économique. C’est pourquoi les médias ouverts et pluralistes sont, peut-être, les plus précieux lorsqu’ils fournissent simplement le miroir permettant à la société de se voir. Ces moments de réflexion sont essentiels pour définir les objectifs de la communauté et pour corriger le tir lorsque la société ou ses dirigeants ont perdu le contact ou se sont égarés. »
L’UNESCO poursuit :
« Le droit d’accès à l’information peut être interprété dans les cadres juridiques qui soutiennent la liberté d’information telle qu’elle s’applique aux informations détenues par les organismes publics, ou dans un sens plus large pour englober à la fois l’accès et la circulation des informations détenues par d’autres acteurs, où il devient intrinsèquement lié à la liberté d’expression.
« La liberté d’information et la transparence qu’elle favorise, ont une conséquence directe sur la lutte contre la corruption, qui à son tour a un impact tangible sur le développement. »
Malheureusement, l’historique de l’UNESCO cite l’ancien président de la Banque mondiale, James Wolfensohn, pour illustrer son propos en disant qu’il a souvent identifié la corruption des gouvernements comme le principal obstacle au développement et un secteur des médias indépendant comme le principal outil de lutte contre la corruption publique. Affirmer que la Banque mondiale est un exemple de lutte contre la corruption exige un effort d’imagination impossible. Il s’agit d’un instrument majeur sous le diktat des États-Unis pour imposer l’hégémonie du dollar sur le monde entier, pour maintenir l’humanité soumise à la volonté d’hégémonie mondiale des États-Unis. Beaucoup considéreraient légitimement la déclaration de Wolfensohn comme le camouflage ultime de la corruption aux plus hauts niveaux de privilèges et de pouvoir.
Cela souligne l’urgence pour la classe ouvrière et les peuples d’identifier eux-mêmes comment définir les droits à l’expression, à l’information et à la parole afin de s’assurer qu’ils puissent exercer un contrôle sur les décisions qui affectent leur vie.
LML Quotidien, affiché le 4 mai 2022.
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