Dans l’actualité
Soyons préparés pour la suite des choses
Des accusations sont portées
en lien avec l’occupation d’Ottawa
Le Service de police d’Ottawa a publié sa dernière « Mise à jour sur les opérations policières visant à expulser les manifestants illégaux » à 16 h 20 le 21 février, indiquant qu’il y avait eu 196 arrestations et que, parmi les personnes arrêtées, 110 avaient été accusées de diverses infractions. Les peines encourues pour ces infractions dépendent de la façon dont les tribunaux décident de procéder. Le crime de méfait ou de conseiller à d’autres de commettre l’infraction du méfait par exemple, est passible de peines allant d’une amende de 1 000 dollars à une peine d’emprisonnement pouvant aller jusqu’à dix ans.
Le site Web de la police ne donne des détails que sur quatre personnes, dont les chefs autoproclamés de l’occupation d’Ottawa. Les personnes inculpées sont :
– Tyson George Billings, de High Prairie, en Alberta. Billings participe au convoi depuis le début et dirige le site Facebook « Freedom for Us All ». Il a été arrêté pour avoir encouragé les manifestants à désobéir aux ordres de dispersion de la police. Il a été inculpé de méfait, de conseiller à d’autres de commettre l’infraction du méfait, de conseiller à d’autres de commettre l’infraction de désobéir à une ordonnance du tribunal, d’entrave au travail de la police et de conseiller à d’autres de commettre l’infraction d’entrave au travail de la police. Son audience sur la libération sous caution était prévue pour le 22 février. Aucune information sur son enquête sur le cautionnement n’a été signalée.
– Patrick James King de Red Deer, Alberta. King fournit des théories de conspiration racistes qui a décrit la COVID-19 comme une « arme biologique fabriquée par l’homme qui a été mise au point pour rendre les gens malades » et a mis en garde contre une « issue » visant à « dépeupler la race anglo-saxonne ». Dans un livestream en décembre sur les mesures de santé publique en cas de pandémie, il a déclaré : « La seule façon de résoudre ce problème, c’est avec des balles ». King a été inculpé de méfait, de conseiller à d’autres de commettre l’infraction du méfait, de conseiller à d’autres de commettre l’infraction de désobéir à une ordonnance du tribunal, de conseiller à d’autres de commettre l’infraction d’entrave au travail de la police. Son audience sur la libération sous caution a commencé dans la matinée du 22 février et s’est poursuivie dans l’après-midi.
– Tamara Lich de Medicine Hat, en Alberta. Lich a été l’une des premières organisatrices du convoi et a été secrétaire du Maverick Party jusqu’à sa démission au début du mois de février pour se consacrer entièrement au convoi. Elle a été inculpée d’avoir conseillé de commettre l’infraction de méfait. Le 22 février, la libération sous caution lui a été refusée, au moins jusqu’à sa prochaine comparution devant le tribunal le 2 mars. La juge a refusé la libération sous caution, disant qu’elle n’était pas convaincue que Tamara Lich rentrerait chez elle, y resterait et cesserait de donner ces soi-disant conseils.
– Christopher James Barber, de Swift Current, en Saskatchewan. Barber est propriétaire d’une entreprise de camionnage et emploie quatre chauffeurs en plus de lui-même. Il a été accusé de conseiller à d’autres de commettre l’infraction du méfait ; de conseiller à d’autres de commettre l’infraction de désobéir à une ordonnance du tribunal ; de conseiller à d’autres de commettre l’infraction d’entrave au travail de la police. Il a été libéré sous caution, d’un montant de 100 000 dollars, à la condition qu’il quitter Ottawa dans les 24 heures et ne s’associe pas à d’autres personnes inculpées.
Notons que Daniel Bulford, qui est clairement un « influenceur », n’a pas été accusé de quoi que ce soit. Bulfold est un ancien agent de la GRC et il est cité comme étant le responsable de la sécurité du « convoi de la liberté ». Son dernier poste était au sein du Groupe tactique d’intervention de la Division nationale. Il dit avoir démissionné en décembre en raison de son opposition au mandat de vaccination. Daniel Bulford dit s’être rendu à la police le 18 février et avoir été arrêté pour méfait. Il a été libéré 12 heures plus tard après que la police lui a dit qu’il n’était pas accusé. Une vidéo de son explication peut être visionnée ici. Rien n’est dit sur les raisons pour lesquelles son cas ne méritait pas d’être accusé. Dans une autre vidéo filmée dans le contexte où la Loi sur les mesures urgence a été invoquée et où les manifestants ont tenu bon, il appelle les gens à se joindre à eux avec des pancartes demandant à la police de « défendre les droits et les libertés des Canadiens », ajoutant que « si les forces de l’ordre défendent les droits et les libertés des Canadiens, c’est terminé », ce qui montre à quel point il est prudent. La vidéo peut être visionnée ici.
Par ailleurs, les autorités n’ont pas abordé la question de la présence de membres actifs et d’anciens membres de la police et de des forces armées au centre des activités du « Convoi de la liberté ».
(Le Renouveau, affiché le 23 février 2022)
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