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L’impasse à Ottawa se poursuit malgré les mesures prises par la police pour évacuer les manifestants
Selon les agences de presse, la police d’Ottawa a procédé à plus d’une centaine d’arrestations le vendredi 18 février et à au moins 47 autres avant 14 h le samedi 19 février. De plus, 38 véhicules au total ont été remorqués et d’autres seraient partis volontairement.
Samedi, la police a repris ses opérations à 9 heures avec des forces policières plus imposantes que vendredi, et certains agents étaient armés de matraques antiémeutes et portaient des casques de protection. CTV a rapporté : « Armés de matraques et portant des casques, et utilisant parfois un ‘irritant chimique’, les policiers ont agi rapidement samedi matin pour repousser la ligne de manifestants près du Château Laurier, sur la rue Wellington. »
Les policiers ont dégagé la foule autour du Monument commémoratif de guerre du Canada et ont « chassé » les gens loin de la colline du parlement vers la rue O’Connor. Les médias ont été avertis par la police de rester à l’écart de la zone des opérations policières.
Le Ottawa Citizen a indiqué qu’à 14 h, la police avait dégagé la rue devant la colline du parlement et que des camions de remorquage de véhicules lourds et des chargeurs frontaux équipés de bras élévateurs à fourche avaient commencé à dégager les quelque 60 camions restants dans le secteur. Le Citizen a également signalé au même moment qu’un groupe de plusieurs dizaines de manifestants continuait de faire face à la police à l’intersection des rues Bank et Wellington.
L’un des groupes organisateurs du « convoi de la liberté » a indiqué qu’il avait demandé à ses camionneurs de quitter la colline du parlement pour éviter ce qu’il appelle la brutalité policière, et qu’il en avait informé la police.
Tom Marazzo, identifié comme un organisateur du convoi, a pris la parole lors d’une conférence de presse en ligne en début d’après-midi, déclarant que si plusieurs des organisateurs avaient été arrêtés, « d’autres prendront leur place ».
La police utilise Twitter pour envoyer des avertissements aux personnes qui restent dans la zone. Le Service de police d’Ottawa a publié un tweet disant : « Vous aurez vu des agents utiliser un irritant chimique dans le but de mettre fin au comportement agressif et pour la sécurité des agents. »
Dans un autre message, ils ont dit : « MANIFESTANTS : Nous vous avons dit de partir. Nous vous avons donné du temps pour partir. Nous avons été lents et méthodiques, pourtant vous avez été agressifs et violents avec les policiers et les chevaux. Compte tenu de votre comportement, nous réagissons en incluant des casques et des matraques pour notre sécurité. »
Des postes de contrôle de la police sont en place à près de 100 endroits dans la zone située entre l’autoroute 417 et la rue Wellington, et l’avenue Bronson et le canal Rideau. Plusieurs bretelles de sortie de l’autoroute Queensway vers le centre-ville sont également fermées. Le pont des Chaudières et le pont Alexandra sont fermés à tous les véhicules. Sur le pont du Portage, seules les voies en direction du sud restent ouvertes pour les travailleurs essentiels. La police affirme qu’il s’agit « d’empêcher un afflux de manifestants à Ottawa ».
Ainsi, l’impasse se poursuit malgré l’opération policière.
(Le Renouveau, affiché le 20 février 2022)
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