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Les marches commémoratives du 14 février 2022
Appuyons de tout coeur les familles des femmes et des filles autochtones disparues et assassinées! Tout en oeuvre pour lutter contre la violence organisée par l’État et le génocide contre les peuples autochtones!
30e marche annuelle commémorative des femmes, Vancouver, le 14 février 2021 (V. Peters)
Le 14 février, des marches commémoratives sont organisées dans tout le Canada par les amis et les familles des femmes et des filles autochtones disparues et assassinées, et celles et ceux qui appuient les peuples autochtones dans l’affirmation de leur droit d’être et dans leurs efforts pour obtenir justice et mettre fin à la violence organisée par l’État contre les peuples autochtones.
Les blessures, les assassinats et les disparitions ont lieu dans un contexte de violence raciste et de génocide organisés par l’État. Ces conditions font partie de la politique coloniale officielle envers les peuples indigènes depuis la création du Canada, et les femmes autochtones en particulier sont considérées comme des cibles faciles.
Cette année est le 31e anniversaire de ces marches commémoratives. Les organisatrices de Vancouver expliquent : « La première Marche commémorative a eu lieu en 1992 à la suite du meurtre d’une femme sur la rue Powell à Vancouver. Un sentiment de désespoir et de colère nous a incitées à organiser une marche annuelle le jour de la Saint-Valentin pour exprimer notre compassion, notre affection et notre solidarité communautaire envers toutes les femmes du Downtown Eastside (DTES) de Vancouver sur les territoires non cédés des Salish de la côte.
« Par nos marches commémoratives, nous continuons d’honorer la vie des femmes disparues et assassinées, et de toutes les femmes et personnes de la diversité de genre qui ont perdu la vie dans le quartier du Downtown Eastside. Les décès de plus en plus fréquents d’un grand nombre de femmes et de personnes de la diversité de genre dans le DTES laissent encore à la famille, aux amis, aux proches et aux membres de la communauté un sentiment écrasant de deuil et de pertes.
« Les femmes autochtones, les filles, les personnes bispirituelles et transgenres continuent de disparaître et d’être assassinées, et ce, de façon disproportionnée et sans que les mesures requises soient prises pour aller au fonds de ces tragédies et de la nature systémique de la violence de genre, la pauvreté, le racisme et le colonialisme. »
Nous devons mettre fin à ces conditions et le Canada doit réparer ses crimes et établir des relations justes avec les peuples autochtones sur une base de principe de nation à nation.
Le PCC(M-L) appelle toutes et tous à participer pleinement aux événements de cette année.