Parti marxiste-léniniste du Canada

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27 juillet 1953
Anniversaire de la signature de l’armistice en Corée

Les États-Unis doivent cesser toutes les provocations contre la RPDC et signer un traité de paix maintenant !

L’Armée populaire de Corée célèbre la victoire.

Le 27 juillet 2025, le peuple coréen et l’humanité éprise de paix célèbrent l’anniversaire de la signature de l’historique accord d’armistice entre la République populaire démocratique de Corée (RPDC) et les États-Unis en 1953, qui a mis fin à la guerre de Corée, connue en RPDC sous le nom de Grande guerre de libération de la patrie. La signature de l’accord d’armistice a également marqué la première défaite militaire des États-Unis après la Deuxième Guerre mondiale – une humiliation qui hante les impérialistes américains depuis lors et qu’ils n’ont toujours pas pardonnée à la RPDC et au peuple coréen.

Les États-Unis sont intervenus en Corée en appliquant la politique réactionnaire de la guerre froide d’« endiguement du communisme ». De l’époque coloniale japonaise à la Deuxième Guerre mondiale, la résistance et la guérilla exceptionnelles menées en Corée sous la direction de Kim Il Sung et d’autres communistes ont donné un grand prestige au communisme dans toute la Corée en raison de sa capacité à mobiliser et à organiser le peuple pour se défendre.

Depuis 1910, la Corée avait été brutalement occupée par le Japon impérial, jusqu’à la capitulation à l’issue de la Deuxième Guerre mondiale, le 2 septembre 1945. Avant même la capitulation du Japon, les États-Unis ont divisé unilatéralement la Corée au niveau du 38e parallèle le 15 août 1945 avec comme objectif d’imposer leur domination au peuple coréen victorieux qui avait apporté une contribution sans pareil à la victoire des Alliés lors de la Deuxième Guerre mondiale. L’objectif était d’occuper militairement le sud de la Corée afin de diviser le peuple coréen et d’étouffer sa résistance, tout en s’assurant une tête de pont militaire pour dominer la région, bloquer le Japon et lancer une agression contre la Chine et l’Union soviétique de l’époque. Les espoirs des États-Unis d’occuper l’ensemble du pays se sont brisés contre la résistance déterminée des Coréens.

L’armée étasunienne a reçu officiellement la capitulation du Japon le 9 septembre 1945. Elle en profite pour s’imposer au peuple coréen et placer à nouveau la Corée sous domination étrangère. Les États-Unis ont brutalement réprimé et mis hors la loi la République populaire de Corée, proclamée par les représentants de l’ensemble du peuple coréen le 6 septembre 1945 à Séoul. Les États-Unis ont installé au sud le gouvernement militaire américain de Corée, qui a mené une campagne de terreur contre la résistance du peuple coréen à l’occupation et au diktat américains. Un anticommuniste virulent, Syngman Rhee, qui avait passé la majeure partie de sa vie aux États-Unis, a été installé comme premier président de la soi-disant République de Corée (ROC) en juillet 1948, à l’issue d’une élection truquée, malgré l’opposition populaire. Le Canada a contribué à légitimer cette situation dans le cadre de la Commission des Nations unies sur la Corée. Le gouvernement de Syngman Rhee, proaméricain, a continué de réprimer la résistance généralisée du peuple coréen à l’occupation militaire américaine par des exécutions extrajudiciaires, des massacres de civils, des incarcérations massives et d’autres crimes, commis en toute impunité.

Des emprisonnements et des massacres de masse des personnes soupçonnées de communisme ont lieu sur l’île de Jeju en 1948 pour réprimer le refus du peuple de se soumettre au diktat étranger.

En même temps, au nord, le peuple coréen, sous la direction de Kim Il Sung, a fondé le Parti des travailleurs de Corée et la RPDC en 1948. Le peuple a pris en main son avenir et a entrepris de bâtir une société socialiste moderne et indépendante. Le président Kim Il Sung et le Parti des travailleurs de Corée ont également donné une impulsion politique et pratique à l’aspiration du peuple coréen à une Corée réunifiée. Après les élections du 29 mai 1950 en République de Corée, alors que le gouvernement de Syngman Rhee subissait un revers électoral majeur et que les forces en faveur de la réunification gagnaient en force, les États-Unis ont déclenché la guerre de Corée le 25 juin 1950 pour saper les efforts du peuple coréen en vue de la réunification et de l’autodétermination de la Corée.

Au cours de la guerre de Corée, le peuple de la RPDC, dirigé par Kim Il Sung, organisé par le Parti des travailleurs de Corée, a activement soutenu l’Armée populaire de Corée. La République populaire de Chine, nouvellement fondée, a envoyé des troupes de l’Armée des volontaires du peuple chinois pour soutenir le peuple coréen après que les forces étasuniennes se soient approchées de la frontière orientale de la Chine avec la RPDC. Ces volontaires ont ardemment défendu le peuple coréen dans cette guerre d’agression menée par les impérialistes américains et 15 pays alliés, dont le Canada, sous le couvert du drapeau de l’ONU.

Le président Kim Il Sung guidant les troupes de l’APC pendant la guerre

Les pourparlers d’armistice ont débuté le 10 juillet 1951. Toutefois, les États-Unis ont refusé d’accepter un cessez-le-feu comme condition aux pourparlers et ont également refusé de respecter la Convention de Genève concernant le rapatriement des prisonniers. Pendant les deux années de négociations, les États-Unis et leurs alliés ont utilisé toutes sortes de tactiques dilatoires dans l’espoir de remporter une victoire militaire totale. Ils ont menacé d’utiliser des armes nucléaires, qui avaient été utilisées quelques années auparavant contre le peuple japonais. Ils ont massacré des centaines de milliers de civils dans le nord et le sud de la Corée, dont beaucoup ont été enterrés vivants, mutilés, brûlés vifs ou noyés. Ils ont commis d’horribles crimes de guerre, comme la guerre bactériologique et chimique, le bombardement des infrastructures, notamment de barrages et de canaux d’irrigation, afin d’inonder les champs de céréales et d’affamer la population, les bombardements intensifs de cibles civiles et l’utilisation massive de napalm, tout cela pour terroriser le peuple coréen et le forcer à se soumettre. On estime que 4,6 millions de Coréens, pour la plupart des civils, ont péri pendant la guerre.

Une longue file de réfugiés fuient Yongdong, en Corée du sud, le 26 juillet 1950. Le même jour, treize kilomètres plus loin, à No Gun Ri, des centaines de réfugiés sont massacrés, ce qui fait partie de la politique officielle des États-Unis.

Cependant, les États-Unis n’allaient pas parvenir à leurs fins. Le peuple coréen, uni et organisé par le Parti du travail de Corée sous la direction de Kim Il Sung, l’Armée populaire coréenne et l’Armée des volontaires du peuple chinois, a vaincu les troupes des États-Unis et des 15 autres pays agresseurs. Les États-Unis ont été forcés de venir au nord pour signer l’accord d’armistice à Panmunjom. C’était une défaite amère difficile à accepter : être vaincu pour la première fois au XXe siècle et par une petite nation asiatique.

Dans un esprit de vengeance et cherchant toujours à dominer la région et à réprimer son peuple, les États-Unis refusent depuis lors de signer un traité de paix pour mettre fin à la guerre de Corée, comme le stipulent les termes de l’accord d’armistice, malgré les invitations répétées de la RPDC à le faire.

Le point 60, article IV de la convention d’armistice stipule :

« Afin d’assurer le règlement pacifique de la question coréenne, les Commandants des forces des deux parties recommandent par les présentes aux Gouvernements des pays et des deux parties intéressées que, dans un délai de trois (3) mois après la signature et l’entrée en vigueur de la Convention d’armistice, les représentants désignés respectivement par les deux parties se réunissent en une conférence politique organisée sur un plan supérieur en vue de résoudre, par voie de négociation, la question du retrait de Corée de toutes les forces armées étrangères, le règlement pacifique de la question coréenne, etc. »

L’agression impérialiste américaine en cours dans la péninsule coréenne

Depuis le 27 juillet 1953, les États-Unis ont fait tout leur possible pour maintenir leur présence militaire en Corée et poursuivre la guerre de Corée. Le 1er octobre 1953, ils ont conclu le Traité de défense mutuelle entre les États-Unis et la Corée du sud, qui est depuis devenu la base du maintien de la présence militaire américaine en Corée du sud, qui comprend plus de 24 000 soldats et neuf bases, à laquelle s’oppose la grande majorité du peuple coréen. C’est également sur cette base que les forces armées étasuniennes et sud-coréennes mènent leurs exercices Key Resolve/Foal Eagle et de nombreux autres exercices militaires conjoints, qui visent tous l’invasion de la RPDC et l’imposition d’un changement de régime. Aujourd’hui, ces exercices comprennent notamment le Japon, l’Australie et le Canada.

Les États-Unis continuent de rejeter toutes les tentatives de normalisation des relations entre la RPDC et les États-Unis, y compris les résolutions diplomatiques de questions comme l’utilisation de l’énergie nucléaire par la RPDC et le développement de sa capacité de dissuasion nucléaire, alors que dans le même temps, ils maintiennent et développent leurs propres armes nucléaires dans le sud. Les États-Unis ont également accru les sanctions économiques et politiques contre la RPDC, une autre forme de guerre, comme ils le font contre d’autres pays qui affirment leur droit d’être et refusent de se soumettre au diktat américain. L’administration Trump a en outre imposé des droits de douane à la République de Corée, ce qui alourdira encore le fardeau des habitants du Sud, qui paient déjà pour l’entretien de plus de 24 000 soldats étasuniens, pour les armes étasuniennes déversées en République de Corée et pour les nombreux crimes commis par les troupes étasuniennes, tels que les viols. L’occupation brutale des États-Unis a été vigoureusement combattue par les peuples de Corée, de la région, des États-Unis et du Canada. Les États-Unis et leurs alliés de l’OTAN, y compris le Canada, poursuivent la désinformation sur les « menaces nucléaires » et les »violations des droits de l’homme » en RPDC, dans une piètre tentative de détourner l’attention de leurs propres violations des droits humains dans leur pays et à l’étranger.

La position de principe de la RPDC pour défendre sa souveraineté et son droit à l’autodétermination, et sa défense constante de l’honneur de la nation coréenne continuent de gagner le soutien de toute l’humanité qui voit clairement qui est l’agresseur dans la péninsule coréenne. Ce sont les impérialistes étasuniens qui sont de plus en plus isolés et discrédités sur la scène mondiale.

L’objectif des États-Unis reste le même aujourd’hui qu’à la fin de la Deuxième Guerre mondiale : occuper l’ensemble de la péninsule coréenne pour en faire une rampe de lancement pour leur prise de contrôle de l’Asie, puis du monde. Et les justifications des États-Unis pour ce faire sont toujours aussi frauduleuses. Toutes les tentatives des États-Unis de placer toute la région sous leur domination (leur occupation de la péninsule coréenne avec 24 000 soldats, leurs bases militaires et les cuirassés et sous-marins à proximité, l’ingérence constante dans les affaires intérieures du peuple coréen et les tentatives d’enrôler l’armée de la République de Corée dans leur « stratégie indo-pacifique ») – tout cela représente de graves dangers pour le peuple coréen et la région et les peuples du monde. Ces provocations n’ont pas réussi à faire taire la détermination des 70 millions de Coréens qui sont unis dans leur aspiration à la réunification pacifique et indépendante de leur patrie, sans ingérence impérialiste américaine. Les peuples du Canada, des États-Unis et du monde entier se joignent à eux pour exiger des États-Unis qu’ils signent un traité de paix dès maintenant, qu’ils mettent fin à tous les exercices de guerre et à toutes les provocations et qu’ils rapatrient leurs soldats.

Le rôle criminel des impérialistes américains en Corée, de 1945 à aujourd’hui, a été dévoilé au monde entier, et la lutte résolue du peuple coréen pour la paix et la justice, l’indépendance et la réunification est un exemple pour tous les peuples du monde qui aspirent à la paix.

Que les États-Unis signent un traité de paix avec la RPDC pour remplacer l’accord d’armistice et mettre fin à la guerre de Corée serait une première étape pour stabiliser la situation politique dans la péninsule coréenne et calmer les tensions. À ce jour, les États-Unis ont violé tous les termes de l’accord d’armistice depuis sa signature. La RPDC a réduit ses pertes en tentant à maintes reprises d’amener les États-Unis à normaliser leurs relations et refuse maintenant de participer à des « discussions » bidons qui ne font pas avancer la paix dans la péninsule coréenne.

Le Canada doit également faire amende honorable pour son rôle dans les crimes perpétrés contre le peuple coréen pendant la guerre de Corée. Le Canada doit immédiatement mettre fin à sa participation au blocus naval illégal contre la RPDC, qui fait partie du régime de sanctions dirigé par les États-Unis et qui est un acte de guerre et un crime contre la paix, le crime de guerre le plus grave en vertu du droit international. Les Canadiens doivent tenir les États-Unis responsables de leurs crimes dans la péninsule coréenne avant, pendant et depuis la guerre de Corée et exiger qu’ils signent un traité de paix avec la RPDC pour mettre fin à la guerre de Corée.

Plus important encore, en se battant résolument pour un gouvernement antiguerre au pays et pour Faire du Canada une zone de paix, le peuple canadien contribuera à assurer la paix dans la péninsule coréenne. Le Canada doit reprendre les relations diplomatiques en suspens et dormantes établies avec la RPDC en 2001, afin de promouvoir des relations pacifiques et mutuellement bénéfiques entre les peuples des deux pays. Il s’agira d’une contribution concrète à la construction de la paix dans la péninsule coréenne et dans le monde.

Les troupes américaines hors de Corée !
Les États-Unis doivent signer un traité de paix avec la RPDC maintenant !
Tous pour un gouvernement antiguerre !
Faisons du Canada une zone de paix !


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