Huitième anniversaire de la mort de Fidel Castro
le 25 novembre 2016

La mise en pratique par Fidel Castro des mots de José Marti: La patrie, c’est l’humanité

À l’occasion du huitième anniversaire de la mort du légendaire dirigeant de la révolution cubaine Fidel Castro, le Parti communiste du Canada (marxiste-léniniste) transmet ses salutations révolutionnaires au peuple cubain, au Parti communiste de Cuba et à sa direction. Compte tenu de ce qui se passe en Palestine, nous rendons un hommage spécifique à Fidel cette année pour avoir donné un sens aux paroles de José Marti, La patrie, c’est l’humanité, avec la création d’un État cubain dont la motivation est de veiller à ce que la reconnaissance des droits humains soit au centre de toutes ses activités. Grâce à la création d’un tel État, Cuba entretient des relations internationales sur la même base. C’est la voie vers l’avant que les peuples du monde réclament à grands cris, alors qu’ils vivent et voient les terribles crimes contre l’humanité que le régime sioniste, outil des États-Unis, commet en toute impunité en Palestine.

Fidel était un exemple d’esprit révolutionnaire et de fidélité aux principes. Son exemple continue de guider et d’inspirer le peuple cubain sur la voie de la garantie de sa souveraineté, de son indépendance et de sa dignité humaine.

L’engagement révolutionnaire de Fidel envers l’affirmation des droits et du bien-être du peuple cubain et des peuples opprimés du monde lui a conféré une grande clairvoyance, qui lui a permis de diriger le projet d’édification nationale cubain d’une manière cohérente et entièrement fondée sur des principes. Cela a préparé et mobilisé le peuple cubain et ses dirigeants pour construire les institutions modernes dont ils ont besoin et faire naître la prochaine génération de dirigeants qui défendent la révolution comme garantie de la souveraineté et du bien-être du peuple cubain. Et cela les a préparés à lutter pour la même chose au niveau international.

La perte de Fidel continue d’être ressentie par le peuple cubain, mais aussi par les peuples de tous les pays qui ont grandement bénéficié de sa vision, de sa pratique et de sa force. Cela se voit dans la force de la résistance du peuple cubain au blocus inhumain et unilatéral que les États-Unis imposent à son pays et à son gouvernement. Ce blocus a été renforcé depuis la mort de Fidel, les impérialistes américains faisant tout ce qui est en leur pouvoir pour saper la révolution cubaine dans l’espoir que la mort de Fidel signifie la fin du projet d’édification nationale révolutionnaire cubain. Mais c’est la force du projet de construction d’une nation socialiste à tous les niveaux, que Fidel et ses camarades ont lancé avec la victoire de la révolution en 1959, qui permet de faire face aux atrocités inhumaines des États-Unis. Aujourd’hui, nous voyons une nouvelle génération de Cubains défendre héroïquement la Révolution contre l’intensification du blocus criminel, inhumain et généralisé et contre les tentatives de contre-révolution des impérialistes américains, au milieu de crises mondiales sur tous les fronts.

Nous sommes solidaires du peuple cubain qui continue d’avancer sur la voie révolutionnaire qu’il s’est tracée. Quelles que soient les infamies des impérialistes, Cuba se tient prête, apportant toujours la réponse digne qui permet de défendre l’état de droit international et l’intérêt supérieur de l’humanité. Ce sont ces positions de principe et cette fermeté qui expriment l’héritage de Fidel et montrent la voie à suivre pour l’humanité.

Aujourd’hui, en ce moment décisif, honorer la mémoire de Fidel, c’est soutenir Cuba dans ses efforts pour mettre fin aux vestiges coloniaux de l’ingérence étrangère, des blocus, de l’occupation, de la guerre et du génocide. C’est être aux côtés de Cuba dans sa lutte pour l’humanisation continue de notre environnement social et naturel, à laquelle Fidel a indéfectiblement consacré sa vie et son oeuvre.

Nous sommes à jamais redevables à Fidel.

Vive l’héritage de Fidel !
Vive Cuba révolutionnaire !
¡Hasta la Victoria Siempre, Comandante ! ¡Venceremos !