48e anniversaire de l’attentat terroriste d’un avion de ligne cubain
le 6 octobre 1976
Un acte odieux pour lequel les États-Unis
doivent être tenus responsables
Ce 6 octobre marque le 48e anniversaire de l’attentat à la bombe perpétré contre le vol 455 d’Air Cubana par des terroristes anti-cubains soutenus par les États-Unis. Cet acte odieux est l’un des nombreux attentats perpétrés contre Cuba avec le soutien des États-Unis depuis les années 1960 jusqu’aux années 1990 et encore depuis. En 2010, Cuba a commencé à commémorer cette date comme la « Journée des victimes du terrorisme d’État ». Ce jour-là, Cuba commémore les 3478 citoyens qui sont morts et les 2099 qui ont été handicapés à vie par des actes de terrorisme, soit un total de 5577 victimes. Ces chiffres n’incluent pas les victimes d’autres pays, dont le Canada, tuées ou blessées lors d’attaques terroristes visant Cuba.
En cette occasion solennelle, le Parti communiste du Canada (marxiste-léniniste) adresse ses plus sincères condoléances au peuple cubain et à toutes les victimes de ces attentats. Il soutient le peuple cubain et sa révolution dans leur combat contre le terrorisme, contre l’usage de la force et contre la « diplomatie coercitive » dans le règlement des différends entre les nations et les peuples. Il s’engage à continuer d’oeuvrer en faveur de relations amicales entre tous les pays, fondées sur le respect et l’avantage réciproques et sur le respect de la primauté du droit international telle qu’enchâssée dans la Charte des Nations unies.
|
En cette occasion, le PCC(M-L) réitère sa condamnation du blocus de Cuba par les États-Unis, qui est à la fois illégal et condamné par la communauté internationale. Le blocus est une atteinte profonde aux droits humains du peuple cubain et vise le même objectif immonde que l’attentat à la bombe contre le vol 455 d’Air Cubana : causer la mort et la destruction. Le PCC(M-L) condamne également le gouvernement des États-Unis qui maintient Cuba sur sa prétendue liste des « États soutenant le terrorisme », citant le soutien de Cuba au peuple vénézuélien et à l’affirmation de son droit d’être à travers la révolution bolivarienne comme un soutien au « terrorisme ». Tous doivent exiger que les États-Unis retirent Cuba de cette liste dès maintenant.
Les actes commis par les États-Unis et leur instigation constante au terrorisme contre Cuba montrent qui est le véritable terroriste dans le monde d’aujourd’hui. Le PCC(M-L) dénonce les actes de terrorisme contre Cuba ainsi que les tentatives du gouvernement du Canada de faire des reproches à Cuba sur la question des droits humains afin de dissimuler qui violent réellement les droits humains et de justifier le blocus américain. Le PCC(M-L) condamne également les actions des hooligans au Canada et leurs bienfaiteurs de Miami qui cherchent par tous les moyens à inciter à la violence sociale à Cuba et qui, lorsque Cuba intervient pour maintenir la paix conformément à l’état de droit, diffusent des campagnes de diffamation et obtiennent la connivence des médias canadiens.
Aujourd’hui, ces forces, qui ont échoué dans leur mission de changement de régime, tentent plus frénétiquement encore de provoquer une rébellion contre-révolutionnaire à Cuba et de faire pression sur lui depuis l’étranger. Elles exploitent honteusement les difficultés auxquelles le peuple est confronté en raison du blocus américain pour inciter à l’opposition au gouvernement. Il est courant que des manifestants prétendument pacifiques soient incités, financés et utilisés par les États-Unis pour créer des troubles qui n’ont pas de base au sein de la population et ne représentent pas un véritable mouvement politique contre le gouvernement.
Le PCC(M-L) appelle les Canadiens à tenir le gouvernement des États-Unis pour responsable de tous ces actes de contre-révolution et de terrorisme. Ils doivent également demander au Canada et à ses médias, universitaires et experts de se dissocier des actes de hooliganisme, de terrorisme et de violence contre Cuba qu’ils défendent au nom de la « défense des droits de la personne ». Le Canada doit cesser de cautionner ces attaques en prétendant que ce sont des actions politiques alors que les manifestants prétendument pacifiques – tant à Cuba qu’au Canada – ne tiennent que des propos orduriers. Il faut cesser d’accepter les absurdités qui sont répétées à propos de « Cuba régime totalitaire » ou « autoritaire » par contraste avec les États-Unis, le Canada et d’autres pays qui, eux, seraient démocratiques. C’est détourner l’attention des responsables de la violence à Cuba, saper la vaste opposition au blocus américain et miner le soutien dont jouit Cuba au Canada. Le Canada doit également prendre des mesures contre l’utilisation du territoire canadien à des fins d’application du blocus illégal et de diffusion de calomnies contre Cuba.
Si les États-Unis renforcent le blocus à l’heure actuelle et insistent pour maintenir Cuba sur leur liste des États soutenant le terrorisme, c’est uniquement pour inciter à la violence dans l’espoir de provoquer un changement de régime. Le fait qu’ils aient si peu de considération pour le peuple cubain et son bien-être démontre amplement ce que représentent la démocratie et les droits humains aux États-Unis. Le peuple cubain doit pouvoir résoudre ses problèmes par lui-même, sans ingérence ou menace extérieure, ce qu’il est tout à fait capable de faire.
L’anniversaire de l’attentat à la bombe contre le vol 455 d’Air Cubana rappelle opportunément aux Canadiens et aux Québécois la nécessité de mettre fin à la complaisance du Canada à l’égard de l’impérialisme américain et du terrorisme d’État et de veiller à ce que le Canada soit une zone de paix, dotée d’une politique étrangère indépendante qui respecte les règles du droit international. Cela comprend défendre le droit de Cuba d’être libre de toute ingérence extérieure, de tout terrorisme et de toute forme d’agression, y compris le blocus injuste des États-Unis.
|
|