98e anniversaire de la naissance de Fidel Castro
13 août 1926
Ce qui défend la souveraineté de Cuba
[…] Nous devons dire comment nous voyons les choses. Est-ce que c’est le principe de la souveraineté, est-ce que c’est le droit, qui a protégé et qui continue de protéger notre pays face à l’invasion yankee ? Personne ne le croit. Si c’était le droit, si c’était le principe de la souveraineté qui protégeait notre pays, il est certain que cette révolution aurait disparu de la surface de la terre.
Ce qui a protégé cette révolution, ce qui l’a rendue possible, c’est le sang des filles et fils de ce pays, les combats sanglants contre les intendants et les armées de Batista, les combats sanglants contre les mercenaires, la volonté de se battre jusqu’au dernier homme pour défendre la révolution – comme l’a montré la crise d’octobre – et la conviction des impérialistes qu’ici ils ne pourront jamais exécuter une manoeuvre ou une parade militaire. Ce qui défend cette révolution n’est pas un simple principe juridique abstrait reconnu internationalement.
Ce qui défend cette révolution, c’est l’unité de notre peuple, sa conscience révolutionnaire, son esprit combatif, et sa décision de mourir jusqu’au dernier homme pour défendre la révolution et le pays. Je crois que même nos ennemis n’ont pas le moindre doute sur le courage et l’esprit de ce peuple. Ce qui défend la souveraineté d’un pays ou une cause juste, c’est un peuple capable de sentir cette cause comme la sienne, capable d’avoir une conviction profonde en la justice de cette cause, et la décision de la défendre à tout prix. C’est précisément ce qui protège notre révolution et ce qui protège la souveraineté de notre pays face à la menace impérialiste qui a toujours existé ici.
(Commentaires sur la Tchécoslovaquie, 24 août 1968)
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