28 avril
Journée de commémoration des personnes
décédées ou blessées au travail
Pleurer les morts et se battre pour les vivants !
Le 28 avril, au Canada et dans le monde entier, les travailleuses et les travailleurs font Jour de deuil en commémorant leurs collègues morts au travail et en luttant pour la santé et la sécurité de ceux qui vivent. Les travailleurs du Canada et du Québec, ainsi que du monde entier, organisent des cérémonies, des réunions et d’autres activités pour pleurer les morts et lutter pour les vivants.
En cette occasion, le Parti communiste du Canada (marxiste-léniniste) présente ses plus sincères condoléances aux familles et aux travailleurs qui ont perdu des êtres chers et des collègues en raison de conditions de travail malsaines et dangereuses. Il salue également tous celles et ceux qui luttent chaque jour pour faire respecter la dignité du travail et défendre les droits de toutes et tous, en particulier des travailleurs blessés, des travailleurs non syndiqués, des travailleurs migrants et des jeunes travailleurs qui sont les plus vulnérables à la surexploitation et à l’offensive antisociale.
Les statistiques officielles sur les personnes blessées, décédées ou devenues malades au travail ne reflètent pas correctement la réalité. L’Association des commissions des accidents du travail du Canada rapporte qu’il y a eu 993 décès sur les lieux de travail au Canada en 2022, dont 941 hommes, 50 femmes et deux personnes non binaires, ainsi que 33 jeunes travailleurs âgés de 15 à 24 ans. En outre, le rapport fait état de 348 747 demandes d’indemnisation pour accidents avec arrêt de travail acceptées dans l’ensemble du pays. Cela représente une augmentation de 75 000 cas par rapport à 2021. Les travailleurs savent que beaucoup d’accidents de travail ne sont pas rapportés à cause de la pression exercée par les employeurs.
Le 18 avril, le Syndicat des travailleurs et travailleuses des postes, dont beaucoup de membres sont victimes d’accidents de travail en raison de conditions abusives, a déclaré : « Nous savons pertinemment que ces chiffres ne reflètent pas la réalité, puisqu’ils n’incluent pas les situations d’accidents de travail que les employeurs tentent de dissimuler en tentant de persuader les travailleuses et travailleurs de ne pas déclarer ces accidents en leur proposant plutôt des mesures d’adaptation maison sans avis médicaux pour leur permettre de récupérer.
« En agissant de cette manière, les employeurs négligent de déclarer ces situations comme blessures invalidantes avec perte de temps. »
Alors que l’offensive antisociale se poursuit sans relâche avec les stratagèmes des gouvernements à tous les niveaux pour payer les riches aux dépens du bien public, intensifions la lutte pour défendre les droits de toutes et tous. Notre sécurité et notre avenir sont dans notre lutte pour la défense des droits de toutes et tous !
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