Journée internationale des femmes 2024
Soutenons les femmes du monde entier, le coeur et l’âme de notre humanité
En cette Journée internationale des femmes, le Parti communiste du Canada (marxiste-léniniste) salue toutes celles et tous ceux qui, partout au Canada et au Québec, luttent pour une société où les droits de toutes et tous sont reconnus et les êtres humains peuvent s’épanouir. Un salut rouge aux femmes qui sont aux premiers rangs de toutes les batailles pour humaniser l’environnement naturel et social, affrontant courageusement la marginalisation, la diffamation et la criminalisation. Un salut rouge à toutes les femmes du Parti qui s’efforcent de veiller à ce que le niveau du discours politique ne s’érode pas davantage et que le travail pour renouveler le processus politique et investir le peuple du pouvoir de décider soit placé au premier plan dans toutes les batailles. C’est lorsque les femmes prennent la tête de ce combat et d’autres combats pour la réalisation des réclamations qu’elles sont en droit de faire à la société que les problèmes peuvent être résolus.
Le PCC(M-L) salue les femmes de tout le pays qui portent le gros de l’offensive néolibérale antisociale et des conséquences des crimes d’impunité des gouvernements fédéral et provinciaux. Nous saluons les femmes de la classe ouvrière qui défendent la dignité du travail en luttant pour les changements nécessaires aux conditions de travail et de vie et à l’ensemble de la société. Leurs contributions et leurs sacrifices au cours de l’année écoulée ont été vraiment impressionnants et méritent l’appréciation et le respect de tous. C’est le cas tant en première ligne dans les combats des travailleurs industriels, des mineurs, des pêcheurs, des fermiers, des travailleurs du secteur des transports et des services que dans les secteurs de la santé et de l’éducation et dans la fonction publique.
La seule sécurité sur laquelle les travailleuses et travailleurs peuvent compter est celle qui vient de leur lutte pour les droits de toutes et tous. Nous saluons les travailleuses qui assument au meilleur de leurs capacités le poids de la lutte pour humaniser l’environnement naturel et social, élever les enfants et défendre la cause de la paix, de la justice et de l’égalité. C’est une lutte pour les changements fondamentaux nécessaires pour que la prise de décision soit entre les mains du peuple et pour une gouvernance qui unit les peuples et harmonise les rapports entre les humains et avec Mère Nature.
Dans cette bataille, les femmes de la classe ouvrière s’engagent également dans la rénovation et la modernisation de la société et de ses institutions non démocratiques. Elles s’attaquent à la nécessité de renouveler le processus politique et de moderniser la constitution afin de doter l’État d’un objectif qui place les préoccupations et les droits des citoyens et résidents au premier plan. Ce travail vise à placer les êtres humains et les rapports entre eux et avec la nature au centre des préoccupations de la société, plutôt que les intérêts privés supranationaux étroits. Ceux-ci imposent l’anarchie et la violence. Ils ont entrepris de détruire les nations et de provoquer des guerres pour détruire tout ce qu’ils ne peuvent pas contrôler. Pour eux, les travailleurs au pays et les peuples du monde sont jetables. La lutte pour mettre un terme à cet état de chose et donner naissance à un monde nouveau place les femmes de la classe ouvrière au coeur des luttes, où elles définissent elles-mêmes ce qui est nécessaire et comment y parvenir.
À l’occasion du 8 mars, nous saluons les femmes wet’suwet’en et les défenseures de la terre autochtones à travers le Canada qui résistent aux attaques continues de l’État et à la criminalisation de leur droit d’être. Leur courage, leur persévérance et la justesse de leur cause exigent un large soutien. Au cours de l’année écoulée, elles ont résisté à toutes les tentatives de les isoler et de les criminaliser, elles et leurs peuples, alors que le gouvernement cherche à conclure des accords territoriaux aux dépens des peuples autochtones en inventant de nouvelles façons de contourner ses obligations constitutionnelles. Des crimes sont commis, y compris le recours à la violence de l’État contre les aînés, les femmes et les enfants et la criminalisation des gardiens de la paix autochtones, en particulier des femmes porte-parole.
Nous saluons la persévérance des femmes autochtones et de leurs familles à vouloir obtenir justice pour les femmes et les filles autochtones disparues et assassinées et à exiger que les gouvernements fouillent les sites d’enfouissement à la recherche des restes d’au moins trois femmes autochtones assassinées à Winnipeg. Elles affirment et prouvent en pratique que les femmes autochtones ne sont pas jetables contrairement à ce que veulent nous faire croire les gouvernements fédéral et provinciaux.
Nous saluons le courage des femmes, des jeunes et des étudiantes qui sont en première ligne de la lutte pour un statut pour toutes et tous, l’égalité et l’arrêt de la discrimination, l’arrêt des attaques et de la violence racistes organisées par l’État et l’abolition des systèmes racistes qui placent les femmes et les enfants dans des situations de violence, y compris la pauvreté, l’itinérance et la faim.
Les femmes qui se battent pour les droits des réfugiés, migrants, étudiants titulaires d’un visa, travailleurs contractuels surexploités et de ceux qui sont forcés de travailler dans des conditions non protégées, pour des salaires inférieurs au coût de la vie, jouent un rôle crucial dans la défense des droits humains et de la dignité des êtres humains. À cet égard, nous saluons également les femmes des États-Unis, du Royaume-Uni et des pays d’Europe, d’Afrique et du Moyen-Orient qui hébergent et soignent les réfugiés et celles qui, dans le monde entier, luttent pour les droits et la survie des personnes déplacées.
Cette année, les millions de femmes et d’enfants déplacés dans le monde à cause des guerres d’agression dans lesquelles s’engagent constamment les États-Unis, le Royaume-Uni et les anciennes puissances coloniales, ainsi que leurs complices comme le Canada, sont au centre de nos préoccupations et dans nos coeurs. Les femmes d’Asie, d’Afrique, d’Amérique latine et des Caraïbes demandent l’élimination des conditions qui créent les situations de violence et de désespoir qui leur sont imposées en conséquence de l’agression et de l’ingérence étrangères.
Salut rouge aux femmes de l’Inde qui sont le pilier de la lutte des fermiers indiens pour réclamer ce qui leur appartient de droit. Leur participation aux grandes assemblées de masse pour discuter des problèmes auxquels les fermiers sont confrontés et à l’apport de solutions et des moyens de les mettre en oeuvre, est décisive pour le succès que les fermiers obtiennent en dépit de la répression de l’État indien. De même, au Pakistan, au Bangladesh, au Cachemire et les autres pays aux prises avec les institutions léguées par le Raj britannique.
En Haïti et dans tous les autres pays, le rôle des femmes dans la lutte pour les droits de toutes et tous est aussi héroïque que déterminant.
Jour après jour, les femmes de Palestine continuent de résister au génocide dont elles et leurs enfants sont la cible principale dans la guerre génocidaire américano-israélienne. Nous saluons leur courage et leur héroïsme et nous saluons le courage des femmes qui, au Canada, aux États-Unis, en Grande-Bretagne, en Afrique du Sud, au Yémen, au Liban et dans de nombreux autres pays, exigent la fin immédiate de l’assaut génocidaire et du siège de Gaza par les États-Unis et Israël, ainsi que le retrait complet de l’occupation israélienne des territoires palestiniens. Au Canada, les demandes et les actions pour un cessez-le-feu immédiat et la fin de l’occupation prennent chaque jour plus d’ampleur. L’appel à un cessez-le-feu immédiat à Gaza est une question de principe et non, comme le voit le gouvernement, une manoeuvre pour donner à Israël le temps de mieux atteindre ses objectifs meurtriers. La demande que le Canada déclare un embargo immédiat sur les armes à destination d’Israël et rétablisse immédiatement le financement de l’Office de secours et de travaux des Nations unies pour les réfugiés de Palestine dans le Proche-Orient (UNRWA) est également importante.
Nous appelons toutes les Canadiennes et tous les Canadiens, toutes les Québécoises et tous les Québécois à soutenir les jeunes, les étudiants et les personnes de tous horizons qui s’opposent à l’utilisation des pouvoirs de police pour criminaliser leur droit de parole, leurs revendications et leurs actions. Tout être humain a le droit de s’exprimer librement pour défendre les droits de toutes et tous, pour dire quel monde il veut, de quel monde l’humanité a besoin et quels changements sont nécessaires pour le faire naître. Le monde tel qu’il est n’a pas de preneurs. Le monde tel qu’il devrait être a des milliards de créateurs !
En cette Journée internationale des femmes 2024, discutons et mettons en place les mécanismes dont nous avons besoin pour nous donner les moyens d’agir en tant que décideurs, pour affirmer les droits de toutes et tous en tant qu’êtres humains et pour mettre un terme aux crimes contre l’humanité que nous vivons et dont nous sommes témoins aujourd’hui.
Vive les femmes combattantes de ce monde !
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