Le Parlement canadien ovationne un vétéran de la Waffen-SS
Le Canada tente encore une fois de présenter des nazis ukrainiens comme des combattants de la liberté
La vérité sur ce qui s’est passé pendant et après la Deuxième Guerre mondiale est bien documentée et connue, au Canada comme à l’étranger. Ce qui n’empêche pas qu’on assiste encore aujourd’hui à des tentatives incessantes de commettre la fraude sur le plan de l’historique, comme la manoeuvre échouée pour présenter un criminel de guerre nazi ukrainien comme un « vétéran de la Seconde Guerre mondiale qui s’est battu pour l’indépendance ukrainienne contre les Russes ». « C’est un héros ukrainien, un héros canadien, et nous le remercions pour tous les services qu’il a rendus », a dit le président de la Chambre des communes.
C’est sur ces mots que tous les députés et invités à la Chambre des communes ont été appelés à se lever pour rendre hommage à un criminel de guerre nazi ukrainien qui a trouvé refuge au Canada après la Deuxième Guerre mondiale, et qui par-dessus le marché vit dans sa circonscription du président de l’assemblée qui l’a invité. Ce sont les tentatives habituelles de réécrire l’histoire pour dire que les nazis et les collaborateurs nazis étaient des combattants de la liberté à l’époque de la Deuxième Guerre mondiale. C’est fait pour justifier le soutien à ces mêmes éléments actifs dans la guerre actuelle des États-Unis et de l’OTAN en Ukraine, sous la même bannière de grands idéaux et de « lutte contre l’agression russe ».
Pour ajouter l’insulte à l’injure, le président de la Chambre, qui a depuis démissionné, a prétendu ne pas savoir qui est cet homme, ni, sans aucun doute, tous les autres qui, comme lui, sont protégés et placés dans des positions de pouvoir au Canada. Les justifications éhontées données par le premier ministre Justin Trudeau et la leader parlementaire Karina Gould, qui ont blâmé le président et prétendu ne pas avoir été au courant de l’invitation faite au criminel de guerre, montrent tout simplement que les Canadiens ne peuvent confier leur sécurité à cette classe dirigeante, sur quel que front que ce soit. Le silence de la vice-première ministre, qui épouse ouvertement la cause de ces soi-disant combattants de la liberté ukrainiens, en dit long également.
Ces gens pensent qu’ils peuvent maintenant se soustraire à l’infamie en demandant que toute l’affaire soit rayée du procès-verbal de la Chambre des communes. L’enregistrement de la session montre que tous les députés présents à la Chambre pour accueillir Zelensky ont réservé à ce nazi non pas une, mais deux ovations debout et prolongée.
La fraude est commise lorsque le passé est déformé pour justifier les crimes commis aujourd’hui. Lorsque le parlement canadien a ovationné un criminel de guerre nazi avoué, il a commis une fraude sur le plan historique. C’est la marque de commerce des gouvernements libéraux et conservateurs du Canada, du NPD et maintenant d’autres partis désireux de s’attirer les faveurs d’intérêts privés étroits qui gagnent des milliards grâce à la guerre par procuration menée par les États-Unis et l’OTAN en Ukraine.
Les excuses du président de la Chambre, qui a expliqué qu’il s’agissait d’une erreur parce qu’il n’a pas fait preuve de la diligence nécessaire concernant l’histoire de ce criminel de guerre que toute la Chambre des communes a ovationné, ne suffiront pas. En le présentant comme un vétéran qui a combattu l’agression russe pendant la Deuxième Guerre mondiale, il trahit une vision hostile à la cause pour laquelle les Canadiens ont sacrifié tant de vies pendant la Deuxième Guerre mondiale. C’est précisément sur cette conception qu’est fondée la falsification officielle de l’histoire par le Canada, et pas un seul des députés qui ont participé à l’ovation debout n’est exempt de reproche. Ils ne font que s’enfoncer dans le bourbier en essayant de se distancier de leur geste.
L’excuse « je ne savais pas » n’est jamais acceptable, surtout pas de la part de ceux qui prétendent représenter les Canadiens. Ils se satisfont de leurs rémunérations de députés et de ministres pour « service au public », lequel inclurait apparemment le soutien à la commission de falsifications historiques.
Le président de la Chambre, après avoir été jeté dans la fosse aux lions par ses collègues, n’a finalement eu d’autre choix que de démissionner, mais le gouvernement Trudeau dans son ensemble doit rendre des comptes, à commencer par le premier ministre, la vice-première ministre, les ministres des Affaires étrangères et de la Défense et la leader parlementaire, qui tous reprennent gaiement le cri de guerre des nazis ukrainiens « Slava Ukraini » chaque fois qu’ils en ont l’occasion. Les partis d’opposition doivent répondre de leur prétendue ignorance. L’affront impardonnable qu’ils ont fait à tous les Canadiens et à tous celles et ceux qui, dans le monde, ont donné leur vie pour la paix, la liberté et la démocratie n’est pas une question d’ignorance. Quiconque clame l’ignorance sur une question aussi fondamentale ou applaudit les nazis actuels n’est pas apte à gouverner.
Le vol du trésor public du Canada pour financer la guerre par procuration des États-Unis et de l’OTAN et le gouvernement corrompu de Volodymyr Zelensky n’est pas non plus une question d’ignorance quant à l’identité de ces nazis ukrainiens et aux crimes qu’ils ont commis contre les juifs, le peuple polonais, les Roms, les soldats soviétiques, les partisans et les communistes. Ils devront répondre de leurs gaies tentatives de déformer la vérité et de feindre l’innocence.
Le Parti communiste du Canada (marxiste-léniniste) publie un Supplément du Marxiste-Léniniste avec des articles tirés des archives du Centre de ressources Hardial Bains et de la presse du Parti sur les falsifications de l’histoire d’hier et d’aujourd’hui. Les jeunes en ont besoin pour régler les comptes avec les tentatives de fausser l’histoire aujourd’hui. L’objectif est d’armer les jeunes, les travailleurs épris de paix et la société tout entière d’une conception du monde qui ouvre la voie au progrès. De cette manière, les travailleurs ne seront pas démunis dans leur effort pour tracer leur propre voie vers la paix et la démocratie. Ils ne se laisseront plus forcés de prendre position pour ou contre ce que disent et font les anticommunistes virulents et les collaborateurs des nazis.
Régler les comptes avec la vieille conscience de la société, c’est donner au corps politique une conception du monde et des définitions modernes dont il a besoin pour créer des formes de gouvernance qui défendent les droits que toutes et tous possèdent du fait de leur humanité. Faire l’éloge des monstres nazis qui ont commis des atrocités dans le passé et se joindre à leurs descendants pour commettre des atrocités dans le présent montre jusqu’où s’abaissent ces forces du pouvoir et des privilèges, que ce soit dans le gouvernement, dans l’opposition officielle, dans le milieu universitaire ou dans les médias. Rien ne les rachètera. Rien ne les exonérera. C’est à juste titre que les Canadiennes et les Canadiens sont indignés de ce qu’ils viennent de voir.
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