Numéro 1
4 juillet 2023
Sommet de l’OTAN à Vilnius, Lituanie
Opposons-nous à l’escalade de la guerre par procuration des États-Unis/OTAN en Ukraine !
Négociez un règlement pacifique MAINTENANT !
Calendrier d’événements
Le Canada ne cède pas sa place aux côtés États-Unis, de la Grande-Bretagne et des autres pays de l’OTAN quand il s’agit de délibérément prolonger la guerre par procuration des États-Unis/OTAN en Ukraine. En refusant de permette la négociation d’un règlement, ils ont engagé l’Ukraine dans des combats « jusqu’au dernier Ukrainien », comme ils le disent. Le Canada participe également à des exercices de guerre sous commandement américain qui prennent une ampleur toujours plus grande et qui mettent en péril la paix dans le monde. Du 12 au 23 juin, l’OTAN a tenu les plus grands exercices de guerre aérienne de son histoire, dont l’Allemagne était l’hôte. Vingt-trois pays de l’OTAN y ont participé, ainsi que la Suède et le Japon.
Chaque jour, on annonce une augmentation des dépenses militaires, des sanctions, des provocations et des plans dangereux qui seront adoptés lors du prochain sommet de l’OTAN qui se tiendra à Vilnius, en Lituanie, les 11 et 12 juillet. Des centaines de milliers de vies ukrainiennes sont sacrifiées à cause du refus du gouvernement ukrainien, encouragé par les États-Unis et l’OTAN, de négocier avec la Russie un accord de paix qui réponde à leurs préoccupations à chacun en matière de sécurité et qui protège la vie des russophones en Ukraine.
Le Canada joue un sale rôle en répétant en dépit des faits que l’Ukraine est en train de gagner et qu’elle va vaincre la Russie et en incitant l’OTAN à armer davantage l’Ukraine et à entrer directement dans la guerre en faisant de ce pays un membre de l’OTAN.
Le Canada a fourni 8 milliards de dollars au gouvernement Zelensky et aux forces armées ukrainiennes pour soutenir la guerre par procuration des États-Unis/OTAN, prolongeant ainsi les combats, augmentant le sacrifice de vies ukrainiennes par le gouvernement Zelensky et aggravant le danger d’escalade.
Pendant ce temps, chez nous, les gouvernements fédéral et provinciaux, ainsi que divers intérêts privés, acceptent les déclarations que les ressources naturelles et le territoire du Canada font partie intégrante de la base militaro-industrielle des États-Unis. Cela comprend les ressources énergétiques et les minéraux critiques, ainsi que la dépossession des terres des peuples autochtones en violation des droits ancestraux et issus des traités. Cela inclut l’utilisation et l’occupation de nos voies navigables et de nos ports à des fins désignées par le Northern Command des États-Unis, ainsi que le déploiement des forces canadiennes à l’étranger à des fins décidées par l’armée américaine. Ceux qui se qualifient de gouvernement d’un Canada souverain semblent impuissants et incapables de s’opposer aux fauteurs de guerre.
Rien de tout cela ne favorise les travailleurs canadiens. Les Canadiens de tous horizons sont déjà confrontés aux demandes de concessions de la part des cartels américains et des intérêts privés dans tous les domaines de la vie, y compris la santé, l’éducation et d’autres services publics. Dans les mines, les usines, les secteurs de la production et du transport, les demandes de concessions incluent la sous-traitance au nom de la nécessité d’une main-d’oeuvre flexible. Cela fait des travailleurs des objets jetables et comprend des campagnes pour briser les syndicats. Les gouvernements subventionnent largement des intérêts privés étroits en garantissant leurs profits avec des fonds publics. Ils fournissent les arguments pour justifier le démantèlement des syndicats, traiter les travailleurs comme s’ils étaient jetables et violer les droits des peuples autochtones.
Intégrer davantage le Canada à l’économie et à la machine de guerre des États-Unis au nom de l’énergie verte, du besoin de nouvelles infrastructures, de la réduction de l’inflation ou des bons salaires pour la classe moyenne ne favorise ni le peuple ni la paix. Cela accroît le contrôle de nos vies par les cartels et les intérêts privés américains, nous soumet à leurs plans et expose entre autres les peuples du monde à un danger croissant de guerres, aux conséquences des crises climatiques, à l’appauvrissement, à la faim et à la famine.
Il est nécessaire d’élever la voix maintenant et de dire : « Pas en notre nom ! »
Opposons-nous à la guerre par procuration des États-Unis/OTAN en Ukraine !
Opposons-nous à l’hystérie guerrière du gouvernement canadien !
Canada, hors de l’OTAN ! Démantelez l’OTAN !
Faisons du Canada une zone de paix !
Exigeons un accord de paix maintenant!
Des combats sanglants ont fait rage au mois de juin le long de la ligne de front séparant les forces ukrainiennes et les forces russes dans l’est de l’Ukraine. Les pays de l’OTAN et les médias monopolisés qui appuient cette guerre par procuration des États-Unis/OTAN disent que c’est la « contre-offensive » ukriainienne qui est en train de gagner.
C’est aussi la propagande promue par le Canada, malgré le fait que cette soi-disant contre-offensive n’a rien d’un succès. Au contraire, la vie de milliers de soldats ukrainiens y est sacrifiée, alors qu’ils sont lancés délibérément sur les champs de bataille sans formation, sans munition et sans la protection aérienne qu’il leur faut dans ces conditions.
On estime que la « contre-offensive » lancée le 4 juin a entraîné pour l’Ukraine des pertes de 500 à 700 soldats par jour, soit de 14 000 à 20 000 soldats en date du 29 juin, ainsi que la destruction de 313 chars, 815 véhicules de combat d’infanterie et autres véhicules blindés, 313 obusiers et autres systèmes d’artillerie à longue portée seulement au mois de juin. En prévision du sommet de l’OTAN à Vilnius, le commandant en chef des Forces armées de l’Ukraine, le général Zaloujny, a dit qu’il lui faut un plus grand nombre d’armes de toutes les catégories et que le sommet de Vilnius doit en faire une priorité.
Toutes les annonces au sujet de l’aide à l’Ukraine sont de la désinformation de premier ordre pour dissimuler que l’Ukraine est corrompue jusqu’à l’os et que sa dette est si élevée que le pays appartient désormais en bloc aux États-Unis. Des millions de dollars qu’on prétend envoyer à l’Ukraine vont en fait directement dans les coffres des producteurs d’armes aux États-Unis. Les annonces sur l’envoi d’encore plus d’armes font abstraction de la réalité que les soldats ukrainiens ne sont pas formés pour les manier et que ces armes se font détruire par l’armée russe aussitôt qu’elles arrivent.
Le Canada joue un rôle criminel et honteux en soutenant l’appel des États-Unis/OTAN à intensifier la guerre et à la mener jusqu’au dernier Ukrainien. Les États-Unis/OTAN font tout pour faire échec à la Russie dans son intention de dénazifier et de démilitariser l’Ukraine afin de protéger la population russophone dans l’est de Ukraine ainsi que ses propres frontières et sa sécurité. Mais il n’y a pas d’unité sur aucun aspect de cette guerre par procuration au sein de l’Union européenne et parmi les membres de l’OTAN.
Les États-Unis et la Grande-Bretagne en particulier, mais aussi le Canada, l’Allemagne et la France, ont activement saboté toutes les démarches antérieures visant un accord de paix négocié et ils encouragent le refus catégorique du commandement de l’OTAN de tenir des négociations maintenant. Ils cherchent plutôt à exacerber le conflit. Pour y arriver, ils créent une situation de plus en plus explosive et font grimper de façon exponentielle le nombre de morts et de blessés de guerre. Ils font fi de l’opinion des peuples et de la majorité des pays du monde qui veulent qu’on mette fin à cette guerre.
Le sommet de l’OTAN à Vilnius est l’occasion d’élever nos voix et de dire haut et faut : pas en notre nom !
Négociez immédiatement un accord de paix !
Faisons du Canada une zone de paix !
Des actions en Alberta pour dire non aux préparatifs de guerre États-Unis/OTAN
Calgary
Les Calgariens ont pris leur place samedi le 17 juin aux côtés de Canadiens partout au pays en tenant deux piquetages résolus et énergiques pour dire : Non ! aux préparatifs de guerre des États-Unis/OTAN, Sortez le Canada de l’OTAN et Faisons du Canada une zone de paix.
Les actions en fin de matinée ont commencé avec des pancartes et des bannières à la station de train léger Sunnyside pendant environ une demi-heure. Les manifestants sont ensuite allés au consulat des États-Unis où ils ont déployé leurs bannières et scandé « Non à la guerre des États-Unis/OTAN menée en notre nom ! », « Canada, hors de l’OTAN ! », « Investissez dans la santé et non dans la guerre ! », et d’autres slogans. De nombreux automobilistes ont klaxonné au passage, salué les manifestants de la main et levé le pouce en signe de soutien.
Les participants sont ensuite retournés au quartier de Sunnyside Kensington et, les bannières déployées, ont marché le long de la rue 10 NW jusqu’au pont Louise et au monument de guerre sur Memorial Drive NW pour une autre action et des discussions. Ils ont décidé de se rassembler à nouveau en juillet pour une autre action pour faire du Canada une zone de paix.
Edmonton
Un piquetage animé du Comité d’Edmonton contre la guerre et le racisme a eu lieu le 17 juin à Edmonton. Des activistes antiguerre se sont rassemblés au marché Strathcona à midi pour dénoncer les préparatifs de guerre des États-Unis/OTAN contre la Russie. Ils ont informé les gens des exercices de guerre se déroulant en Allemagne, les plus importants depuis la fondation de l’OTAN en 1949, une « simulation » de guerre contre la Russie. Ils ont lancé l’appel à Sortir le Canada de l’OTAN et NORAD et à Faire du Canada une zone de paix.
Des jeunes et des activistes antiguerre de longue date ont aussi participé à de vives discussions, exprimant le besoin de poursuivre de telles actions, y compris l’opposition au sommet de l’OTAN les 11 et 12 juillet. Plusieurs personnes se sont arrêtées pour parler avec eux, s’informer, les remercier de prendre position contre la position du gouvernement canadien de prolonger le conflit en Ukraine et faire part de leur conviction que le Canada doit jouer un rôle actif en faveur de la paix. D’autres ont marché avec les piqueteurs au passage, lisant chaque pancarte attentivement et levant le pouce ou le poing en signe d’approbation. D’autres sont entrés dans le marché à l’abri de la pluie afin de mieux lire les messages sur les pancartes.
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