12 juin 1982
40e anniversaire de la marche de New York contre la guerre, les armes nucléaires et pour les besoins humains
Le 12 juin 2022 est le 40e anniversaire de l’historique « Marche pour le désarmement nucléaire et les besoins humains » de New York. Plus d’un million de personnes ont défilé en 1982 et véritablement fermé le centre de Manhattan pour la journée. Le nombre de manifestants était tel que les rues étaient remplies du début à la fin de la marche. De nombreuses marches secondaires n’ont jamais atteint le point de départ devant le siège des Nations unies, alors que les vagues successives des manifestants ont marché vers le siège des Nations unies ou se sont rassemblées sur place. C’était une prise de position puissante et unie contre l’utilisation, les essais et le renforcement de l’arsenal nucléaire des États-Unis. Jamais plus d’Hiroshima ! Les États-Unis doivent désarmer maintenant ! Financer les besoins humains ! Abolissons les armes nucléaires, Marchons pour la paix et la justice ! figuraient parmi les revendications.
Des poètes ont pris la parole au coin des rues, des danseurs se sont produits le long du parcours, des chansons, des marionnettes et du théâtre de rue ont contribué à animer la foule qui attendait des heures pour défiler. À l’époque, des villes dans des États comme le Vermont et le Maryland se déclaraient « zones dénucléarisées » et demandaient au gouvernement fédéral de faire de même. Des gens de partout au pays et de tous les milieux ont participé. Une conférence internationale et de nombreuses activités culturelles et éducatives ont également eu lieu.
Les Nations unies tenaient à l’époque leur deuxième session spéciale sur le désarmement nucléaire et les gens se sont assurés que leur voix était entendue.
À l’époque, de nombreux membres du mouvement anti-guerre se sont opposés à la tendance, encouragée depuis les années 1960, à limiter les actions anti-guerre à l’appel à « Non à la bombe nucléaire ! » Ce rétrécissement du mouvement a été poussé par le gouvernement et ses « experts » dans le but de séparer la question des armes nucléaires des guerres et agressions impérialistes criminelles des États-Unis qui utilisaient des armes non nucléaires. Cela servait la politique impérialiste américaine consistant à utiliser la menace omniprésente des armes nucléaires comme « dissuasion » contre ceux qui luttent pour la libération nationale et des changements profonds aux États-Unis et dans d’autres pays. La résistance à la guerre des États-Unis contre le Vietnam faisait rage à l’époque. Alors que les États-Unis présentaient l’utilisation d’armes nucléaires comme « impensable », ils ont en fait menacé le peuple vietnamien à plusieurs reprises. L’utilisation de cette menace et le chantage nucléaire ont été des instruments utilisés pour désinformer le mouvement de lutte pour la paix, la liberté et la démocratie au pays et à l’étranger afin qu’il abandonne son organisation résolue contre le racisme, la discrimination, l’inégalité et la pauvreté organisés par l’État dans le pays et la guerre impérialiste à l’étranger pour se concentrer uniquement sur l’interdiction de la bombe.
La marche de 1982, comme beaucoup d’autres au cours des années, a été un rejet ferme de cet effort soutenu des cercles dirigeants officiels et de leurs agences aux États-Unis pour détourner le mouvement anti-guerre et le faire céder au chantage de ce qu’ils appelaient le tabou nucléaire comme devant être le seul objectif du mouvement anti-guerre.
En célébrant cette marche aujourd’hui, qui est toujours considérée comme l’une des plus importantes actions contre la guerre dans le monde, beaucoup rejettent à nouveau les efforts des États-Unis pour utiliser la menace des armes nucléaires afin de désorganiser la résistance. Les gens persistent à exiger que les Les États-Unis doivent désarmer maintenant ! Devenons une zone exempte d’armes nucléaires ! et soutiennent de telles zones dans le monde entier. Les appels à ramener tous les soldats américains au pays, à fermer les bases militaires des États-Unis à l’étranger, à cesser de financer la guerre et pour financer nos droits sont très répandus, tout comme l’appel à démanteler l’OTAN. Les peuples autochtones et leurs alliés intensifient leurs revendications contre le déversement de déchets nucléaires sur leurs territoires, la poursuite des essais nucléaires, l’exploitation minière et exigent des réparations pour les dommages à la santé et à l’environnement causés par les essais nucléaires et le stockage des déchets issus de ces essais nucléaires.
L’organisation progresse également sur les épaules de l’action de 1982 et de bien d’autres depuis, pour mettre en avant l’objectif unificateur de lutter pour un gouvernement anti-guerre. Un gouvernement anti-guerre rejette toutes les guerres et les agressions des États-Unis, exige le démantèlement l’OTAN et du NORAD, et défend une économie de paix et une nouvelle direction de la politiques qui place le bien-être et l’affirmation des droits du peuple au pays et à l’étranger au centre de toutes les délibérations et annule toutes les dettes odieuses et les traités inégaux. C’est un objectif unificateur pour rassembler toutes les personnes concernées afin d’élaborer des solutions pratiques aux dangers posés par les dirigeants américains qui cherchent à dominer et à détruire ce qu’ils ne peuvent pas réprimer et contrôler.
Le moment est venu de canaliser toutes les actions vers la mise en place d’un gouvernement anti-guerre.
Luttons pour un gouvernement anti-guerre !
Ne permettons pas que le changement aux États-Unis soit à nouveau détourné !
Voice of Revolution est le journal de l’Organisation marxiste-léniniste des États-Unis.
![]() |
![]() |