110e anniversaire de naissance du président Kim Il Sung, 15 avril 1912
Kim Il Sung et l’écrivain anti-impérialiste Wilfrid Burchett
Le président Kim Il Sung (1912-1994) de la République populaire démocratique de Corée a entretenu des liens étroits avec de nombreuses personnalités étrangères au cours de sa vie. Parmi eux était Wilfrid Burchett, un écrivain et journaliste anti-impérialiste australien.
En octobre 1975, lorsqu’il a rencontré Wilfrid Burchett, Kim Il Sung lui a dit : « Vous avez consacré presque la moitié de votre vie à mon pays ; pendant plus de vingt ans, vous avez fait beaucoup et vous avez rendu de grands services à mon pays. »
Wilfrid Burchett est né en 1911 dans une famille pauvre en Australie. Comme sa famille n’avait pas les moyens de payer ses frais de scolarité, il a quitté l’école à l’âge de 15 ans et a étudié par lui-même, et s’est joint plus tard au Parti communiste.
En 1936, il a émigré en Europe, et alors qu’il travaillait comme guide touristique, il a trouvé du travail au Daily Express comme journaliste. Il a travaillé comme correspondant en Inde, au Myanmar (anciennement la Birmanie) et en Chine et, pendant la Deuxième Guerre mondiale, il a écrit sur les champs de bataille de l’Allemagne et de la région du Pacifique.
Juste après la Deuxième Guerre mondiale, il s’est rendu à Hiroshima, qui avait été détruite par la bombe atomique américaine, et il a informé le monde de l’holocauste nucléaire.
Au début des années 1950, il a travaillé en Chine et dans d’autres pays en tant que correspondant spécial pour les organes des partis communistes australien et français, et à partir du mois d’août 1951, la période de la guerre de Corée (1950-1953), il est resté en Corée. Couvrant les pourparlers de l’armistice, il a écrit plusieurs articles qui dénonçaient l’agression criminelle menée par les États-Unis et il a fait connaître la lutte héroïque du peuple coréen.
Les États-Unis ont incité les autorités australiennes, un autre pays qui a participé à la guerre américaine en Corée sous le drapeau de l’ONU, à le traîner en cour et à lui enlever son passeport.
Il a été banni de l’Australie et forcé de vivre en exil pour le restant de ses jours.
En mai 1967, il a visité la Corée pour la deuxième fois. Le président Kim Il Sung l’a louangé pour ses activités et a donné des réponses à ce qu’il voulait savoir.
Pour parler de ses impressions de la Corée, il a écrit un livre intitulé « Again Korea » (À nouveau la Corée), publié à New York en 1968. Le livre consiste en un prologue suivi de 15 chapitres comprenant : Le camarade Kim Il Sung, Juche, Chollima, Usines et plaines, Réunification nationale, Témoignages et Sous les auspices de l’ONU.
Dans le livre, au chapitre Le camarade Kim Il Sung, Wilfrid Burchett présente la carrière révolutionnaire du président Kim Il Sung, sa grandeur et les exploits immortels qu’il a réalisés. Il a écrit que l’Occident ne connaissait pas très bien Kim Il Sung et sa famille, soulignant qu’à chaque étape de son développement la Corée a été marquée de son empreinte sacrée. Notant qu’une étude de Kim Il Sung et sa famille aiderait grandement à expliquer les politiques et les positions actuelles de la RPDC, il a écrit de façon détaillée au sujet de sa famille révolutionnaire et de l’histoire de ses activités révolutionnaires.
Dans deux sous-titres, Deux types de libération et Juche, il explique avec profondeur les exploits du président Kim Il Sung, qui a donné naissance à des réformes démocratiques pour le peuple et fondé l’État de toute la Corée, la République populaire démocratique de Corée, et l’idée du Juche, l’idéologie qui guide le pays.
Il a aussi écrit au sujet du peuple coréen, qui avait terminé avec succès la construction d’après-guerre et était engagé dans un combat colossal pour la construction socialiste tout en mettant en oeuvre les directives et les politiques de réunification nationale mises de l’avant par le président Kim Il Sung. Les chapitres Chollima, Usines et plaines, Verger fécond et Réunification nationale abordent ces aspects.
Dans la dernière partie du livre, Wilfrid Burchett révèle les atrocités brutales commises par les impérialistes en Corée pendant la guerre de Corée, et dénonce fermement les forces hostiles qui ont lancé une guerre au Vietnam et poursuivi leurs manoeuvres en vue d’une nouvelle guerre contre la RPDC.
En septembre 1969, il a assisté à une conférence mondiale anti-américaine de journalistes à Pyongyang, et a plus tard rencontré le président Kim Il Sung à maintes occasions. Wilfrid Burchett est mort en exil à Sofia, en Bulgarie, en 1983, à l’âge de 72 ans.
(Archives du CRHB)
|
|
[RETOUR]