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17 juin 2021
L’humanisme de façade du Canada à l’oeuvre pour pousser un changement de régime au Venezuela
Tout juste après les sommets du G7 et de l’OTAN, où les dirigeants autoproclamés du soi-disant monde libre ont comploté contre les droits et les vies des peuples du monde entier, le gouvernement Trudeau offre un spectacle « humanitaire » moralisateur dont l’objectif est de couvrir la sale guerre des États-Unis contre le peuple vénézuélien. Le 17 juin, il organise ce qu’il appelle une « Conférence internationale des donateurs en solidarité avec les réfugiés et les migrants vénézuéliens ».
Il suffit de consulter la liste des orateurs, où le nom de Luis Almagro figure en bonne place, pour savoir que cette conférence s’inscrit dans le sale boulot que le Canada a été chargé de faire par l’intermédiaire du Groupe de Lima, grotesque et illégitime dont on n’entend plus parler, et au sein de l’Organisation des États américains, où Almagro est l’homme de main de toutes les basses oeuvres que les États-Unis entreprennent en Amérique latine et dans les Caraïbes.
L’argent des « donateurs » est collecté au nom de l’aide aux migrants vénézuéliens qui vivent dans la pauvreté dans des pays comme la Colombie, l’Équateur et le Pérou à la suite des actions menées par les États-Unis pour détruire l’économie du Venezuela. Il est prouvé que cet argent a souvent fini dans les poches du gangster corrompu Juan Guaido, qui continue de prétendre être le président légitime du Venezuela, et de ses associés.
Le 15 juin, avec sa photo et celle de Juan Guaido, le ministre des Affaires étrangères du Canada, Marc Garneau, a écrit sur Twitter sans scrupule : « Heureux d’avoir parlé avec @jguaido, le président par intérim du #Venezuela. Le soutien du Drapeau du Canada envers les aspirations démocratiques & les droits du peuple vénézuélien est inébranlable. Ns sommes déterminés à travailler avec nos partenaires int. pour résoudre la crise au Venezuela. »
Le gouvernement Trudeau se couvre de honte en se mettant ainsi à la disposition de la stratégie des États-Unis, qui est de détruire tout ce qu’ils ne peuvent contrôler, et en essayant de se faire passer pour un acteur humanitaire préoccupé par les aspirations démocratiques et les droits humains des Vénézuéliens qu’il foule aux pieds. Les autres partis au Parlement qui ne dénoncent pas cette démonstration du soi-disant ordre international fondé sur des règles que le Canada défend en opposition au droit international ne s’attireront pas les honneurs non plus.
Opposons-nous à l’ingérence étrangère dans
les affaires intérieures du Venezuela !
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