Le professeur Keith Ellis, coordonnateur de la campagne de financement des fournitures médicales du Réseau canadien pour Cuba, a fait le point récemment pour remercier tous ceux et celles qui ont contribué à faire de la campagne un succès retentissant. Le Réseau s’est fixé comme objectif de recueillir 50 000 dollars en trois mois « pour l’achat de médicaments et d’équipements nécessaires en compensation du blocus cruel et inhumain des États-Unis et des sanctions qui s’y rattachent contre le peuple cubain et son économie », écrit le professeur Ellis. Il ajoute : « Entre-temps, les Cubains ont continué à penser et à travailler, à s’efforcer de créer et d’économiser, sans jamais oublier que le moteur central de leurs efforts est l’idéal de la souveraineté. » Inspirés par cette motivation, les amis de Cuba ont plus que doublé le montant des contributions en recueillant 100 711 dollars !

Le professeur Ellis écrit : « Le besoin immédiat de cette somme plus élevée survient parce que, conformément à l’idée de souveraineté, Cuba doit être assurée que sa population de 11 millions d’habitants est protégée contre la COVID-19. C’est ainsi qu’est né le projet de vaccination de l’ensemble de la population, auquel nous continuons de contribuer, notamment en engageant le Réseau canadien pour Cuba à fournir des seringues. Bien entendu, le projet repose essentiellement sur l’efficacité des cinq vaccins cubains actuellement en cours de production et qui donnent des résultats très encourageants, celui nommé Soberana 02 étant le plus soumis à des essais cliniques et donnant d’excellents résultats. »

Le rapport continue : « Un autre domaine encourageant, qui défend également l’idée de souveraineté, est celui de la commercialisation et de la production communes des vaccins. Cuba a une vision d’ensemble de son industrie des vaccins et s’occupe de la commercialisation et de la production conjointes. Shakespeare nous a rappelé qu »il y a une marée dans les affaires des hommes, prise dans son flux elle porte au succès’. Pfizer, Moderna, AstraZeneca et d’autres grands producteurs pharmaceutiques l’interpréteraient comme : ‘Faisons autant de profit que possible, alors que les peuples ont désespérément besoin de vaccins.’ Nous et Cuba lirions cela dans le sens suivant : ‘Sauvons autant de vies que possible pendant que nous développons et protégeons la capacité de produire les vaccins qui assureraient la réalisation de cet objectif.’

Malgré le blocus criminel des États-Unis, le secteur hautement développé de la biotechnologie à Cuba a produit cinq candidats vaccins contre la COVID-19.

« À l’heure actuelle, par exemple, Cuba, un pays vers lequel de nombreuses régions du monde se tournent depuis la pandémie, a été reconnue comme un possible sauveur de l’humanité, en raison de son bilan humanitaire exceptionnel, a conclu un accord avec l’Argentine (population de 45,5 millions) pour la production conjointe de vaccins anti-COVID-19 en Argentine. L’histoire moderne de l’Argentine, depuis son indépendance jusqu’à nos jours, laisse voir que ce n’est que très récemment que la ‘marée’ du ‘succès’ a créé les conditions générales d’un tel accord progressiste.

« Au Brésil (211,7 millions d’habitants), où la majorité de la population a été si brutalement traitée par son gouvernement, il existe un besoin criant d’une approche humanitaire à la réponse donnée à la pandémie et elle a commencé à se manifester. Comment les États-Unis ont-ils réagi face à ce développement ? Les plus récentes administrations américaines, qui sur d’autres théâtres de souffrance humaine n’ont pas non plus fait preuve d’empathie, ont averti le Brésil qu’accepter un vaccin humanitaire de la Russie, du Venezuela ou de Cuba serait considéré par les États-Unis comme un geste hostile de la part du Brésil : en d’autres termes, accepter la coopération humanitaire d’une manière qui pourrait porter préjudice aux profits de Pfizer, etc. serait un geste hostile qui ne serait pas toléré. Les agences de propagande des États-Unis seront sans aucun doute déployées pour soutenir leur gouvernement et les grandes entreprises pharmaceutiques américaines. Néanmoins, l’amélioration générale de la vie en Argentine et au Brésil promise dans le cadre d’un avenir de relations resserrées renforcerait la souveraineté actuelle de Cuba, ce qui, à son tour, renforcerait la tendance à la souveraineté dans l’ensemble de l’Amérique latine et des Caraïbes.

« Cela met en évidence le génie de Cuba qui met la souveraineté au centre avec une vision réaliste de sa propre histoire. Nous, les amis et les peuples profondément solidaires de Cuba, qui comprenons et sommes témoins aujourd’hui de la brutalité impitoyable – une brutalité qui comprend un resserrement du blocus sur son voisin des Caraïbes alors que la même île généreuse fait des sacrifices pour sauver des vies sans discrimination – comprenons pourquoi nous devons poursuivre notre campagne.

« Nous remercions tous nos fidèles donateurs et nous souhaitons une bienvenue particulièrement chaleureuse et reconnaissante aux nouveaux donateurs et à ceux qui contribuent régulièrement car ils nous donnent un réel espoir pour la pleine réalisation de la souveraineté de Cuba. »

Comment faire un don par chèque ou par transfert par courriel

1) Faire un chèque payable à Canadian Network on Cuba et écrire sur la ligne réservée aux notes : fournitures médicales.

Envoyer par la poste à : CNC a/s Sharon Skup, 56 Riverwood Terrace, Bolton, ON L7E 1S4

2) Envoyer un transfert par courriel à : donate@canadiannetworkoncuba.ca

Mentionner « fournitures médicales » dans le message.

IMPORTANT : Envoyez également un courriel séparé avec l’orthographe exacte de votre mot de passe/réponse secrète et votre nom afin que notre comptable puisse ensuite ouvrir votre virement électronique (ou vous pouvez téléphoner à Sharon Skupp au 905-951-8499 avec cette information).