Le 131e anniversaire de naissance de Ho Chi Minh
19 mai 1890
Ho Chi Minh — Dirigeant historique du peuple vietnamien et fondateur du Vietnam moderne
– Steve Rutchinski –
![]() Portrait en mosaïque de Ho Chi Minh, créé pour le sommet de l’APEC 2017 au Vietnam |
Le 19 mai est le 131e anniversaire de naissance de Ho Chi Minh, dirigeant historique du peuple vietnamien et fondateur du Vietnam moderne. Ho Chi Minh est célébré non seulement par le peuple vietnamien, non seulement par les révolutionnaires et les communistes, mais par les personnes de pensée et éclairées du monde entier pour ses contributions à l’humanité.
En 1987, la Conférence générale de l’Organisation des Nations unies pour l’éducation, la science et la culture (UNESCO) a officiellement reconnu Ho Chi Minh comme l’une des grandes personnalités ayant laissé une empreinte sur le développement de l’humanité. L’UNESCO a décrit Ho Chi Minh comme un « héros vietnamien de la libération nationale », un « éminent homme de culture » et « un éminent symbole de l’affirmation nationale, qui a consacré toute sa vie à la libération nationale du peuple vietnamien, en contribuant à la lutte commune des peuples pour la paix, l’indépendance nationale, la démocratie et le progrès social ». L’UNESCO a encouragé les États membres à s’associer à la commémoration de sa naissance « afin de faire connaître la grandeur de ses idéaux et de son oeuvre de libération nationale ».
La haute estime que l’UNESCO porte à la vie et à l’oeuvre de Ho Chi Minh constitue une raison impérieuse de nous familiariser avec la vie et l’oeuvre du président Ho Chi Minh. Ce faisant, nous constatons que les faits réfutent la propagande inculte et intéressée dont nous bombardent aujourd’hui les cercles dirigeants des démocraties libérales impérialistes occidentales. L’objectif principal de cette propagande, qui consiste à rabaisser, à taire et même à diffamer des dirigeants communistes de stature et de renommée révolutionnaires tels que Ho Chi Minh, est de diffamer le communisme, les partis communistes et le fait que le progrès social n’est atteint aujourd’hui qu’en luttant pour le droit d’être. Cette lutte est couronnée de succès au Vietnam parce qu’elle est organisée par le Parti communiste fondé par Ho Chi Minh et que ce parti continue d’être guidé par le marxisme-léninisme et le matériel intellectuel acquis par le peuple vietnamien par les leçons tirées de son expérience séculaire de lutte pour son droit d’être.
Des événements à Hanoï et au siège de l’UNESCO à Paris, en France, marquent le 30e anniversaire de la résolution de l’UNESCO sur Ho Chi Minh, en novembre 2017.
Ho Chi Minh est né le 19 mai 1890 dans une famille de paysans pauvres lettrés. Dès son jeune âge, il a été imprégné de l’esprit de résistance de ce peuple qui, pendant des générations, a lutté contre l’exploitation brutale, le travail forcé, le vol de ses terres et d’autres injustices du féodalisme et, plus tard, de la domination coloniale française.
À l’âge de 21 ans, Ho Chi Minh est parti à l’étranger pour approfondir sa connaissance du monde occidental, qui avait déjà mis fin au féodalisme et instauré un nouvel ordre social fondé sur les Lumières. « Liberté, égalité, fraternité » avait été la devise de la Révolution française. Ho Chi Min était à la recherche de nouvelles idées, d’approches modernes pour mettre fin à l’oppression coloniale de sa patrie.
Ho Chi Minh a voyagé dans le monde entier. Il a vu de ses yeux les conditions de vie des populations dans plusieurs colonies françaises d’Afrique. Il a vu les conditions déplorables des descendants des peuples africains réduits en esclavage aux États-Unis d’Amérique, dans les Caraïbes et dans d’autres pays. Il a partagé bonheurs et malheurs avec les travailleurs aux États-Unis, en Grande-Bretagne et ailleurs. Il a vu que la promesse de « Liberté, égalité, fraternité » avait été déshonorée.
Ho Chi Minh est arrivé à la conclusion que, dans les colonies comme dans les pays colonisateurs, les travailleurs étaient confrontés aux mêmes oppresseurs. Il écrivait à l’époque que, même si la couleur de la peau diffère, il n’y a que deux types de personnes sur terre : les exploiteurs et les exploités. La seule véritable amitié était celle des frères prolétaires. Ses expériences l’ont finalement amené à la conclusion que c’était leur unité et leur soutien mutuel qui mettraient fin à l’impérialisme et au colonialisme. Il a été guidé par cette conception du monde jusqu’à la fin de ses jours.
En 1917, Ho Chi Minh a quitté l’Angleterre pour la France afin de s’immerger dans le mouvement patriotique vietnamien à l’étranger. Paris était en train de devenir un point focal de l’agitation anticoloniale parmi les diverses communautés d’exilés et les Vietnamiens en constituaient une des plus nombreuses. Il était également actif au sein du mouvement ouvrier français.
C’était l’époque de la première guerre mondiale inter-impérialiste, un massacre d’une ampleur jamais vue, auquel a mis fin la Grande Révolution socialiste d’Octobre 1917. Ces événements ont eu une profonde influence sur lui. Il a suivi l’évolution de la jeune Russie soviétique, notamment la fondation de l’Internationale communiste à Moscou en 1919, formée sous la direction de Lénine pour soutenir le mouvement émancipateur de la classe ouvrière de tous les pays.
En 1919, au nom du Groupe des patriotes vietnamiens vivant en France, Ho Chi Minh a présenté « Les revendications du peuple annamite » lors de la Conférence de Versailles où les vainqueurs impérialistes de la Première Guerre mondiale se réunissaient pour se partager le monde.[1] Les revendications en huit points demandait la reconnaissance des droits du peuple vietnamien, notamment l’amnistie générale de tous les condamnés politiques, la liberté de réunion et d’association, l’égalité devant la loi, le remplacement du régime des décrets par le régime des lois et la représentation politique directe des Vietnamiens à l’Assemblée nationale française.
Les vainqueurs impérialistes, qui étaient préoccupés par le repartage du monde, du butin de guerre et des colonies des vaincus, ont ignoré les revendications. Elles n’en ont pas moins eu un impact considérable sur l’opinion publique, tant au pays qu’à l’étranger, notamment dans la classe ouvrière française. Les agents de la police française ont traqué Ho Chi Minh en vain.
C’est en juillet 1920 que Ho Chi Minh a pris connaissance des Thèses sur les questions nationales et coloniales de Lénine, publiées pour la première fois en juin 1920. Ho Chi Minh a écrit à ce sujet en 1967, peu avant sa mort : « Il y avait des termes politiques difficiles à comprendre dans cette thèse. Mais à force de la lire et de la relire, j’ai fini par en saisir l’essentiel. Quelle émotion, quel enthousiasme, quelle clairvoyance, quelle confiance elle m’inspirait ! J’étais ravi à en pleurer. Bien que seul dans ma chambre, j’ai crié à haute voix, comme si je m’adressais à de grandes foules : ‘Chers compatriotes martyrs ! C’est ce dont nous avons besoin, c’est le chemin de notre libération !’. »
Les Thèses sur les questions nationales et coloniales de Lénine ont jeté une lumière sur les sophismes de « Liberté, égalité, fraternité ». Lénine soutient et démontre que pour la démocratie bourgeoise, de par sa nature même, le problème de l’égalité en général, et de l’égalité nationale en particulier, restait une formalité, une abstraction. Il ne pouvait en être autrement puisqu’il n’y a pas d’égalité entre exploiteurs et exploités, entre nations oppressives et opprimées.
![]() Ho Chi Minh s’adresse au congrès fondateur du Parti communiste français, en décembre 1920. |
Ho Chi Minh a été inspiré par l’appel de Lénine qui disait que les travailleurs des « pays avancés » devaient soutenir activement les peuples coloniaux qui luttent pour leur liberté comme un devoir, comme partie intégrante de leur propre lutte pour le pouvoir politique et l’émancipation.
Toute la politique de l’Internationale communiste sur les questions nationales et coloniales repose sur une union plus étroite des prolétaires et des travailleurs de toutes les nations et de tous les pays dans une lutte révolutionnaire commune pour renverser les propriétaires terriens et les exploiteurs, condition de l’abolition de l’oppression et de l’inégalité nationales.
Ho Chi Minh devient ensuite membre fondateur du Parti communiste français en 1920 et plonge dans l’activité révolutionnaire. Il déclare : « Pas à pas, tout au long de la lutte, en étudiant le marxisme-léninisme tout en m’engageant dans des activités pratiques, j’ai progressivement compris que seuls le socialisme et le communisme pouvaient libérer les nations opprimées et les travailleurs de l’esclavage dans le monde entier. »
Ho Chi Minh considérait la lutte des peuples colonisés et celle des travailleurs des « mères patries » comme un seul et même combat et reconnaissait la nécessité pour les uns de soutenir les autres. En 1921, il écrivait : « Le jour où les centaines de millions d’Asiatiques martyrisés et opprimés se réveilleront pour se débarrasser de l’abjecte exploitation de quelques insatiables coloniaux, ils formeront une force colossale et pourront, en supprimant une des conditions d’existence du capitalisme, l’impérialisme, aider leurs frères d’Occident dans la tâche d’émancipation totale. »
Ho Chi Minh a soutenu sans relâche les luttes des peuples colonisés au Vietnam et ailleurs. En 1922, il a fondé le journal Le Paria pour servir cet objectif.
En 1923, il participe au Ve Congrès de l’Internationale communiste qui se tient à Moscou. Il saisit toutes les occasions d’informer les délégués des conditions sociales et politiques au Vietnam. Il critique sévèrement les conciliateurs des partis communistes français et européens qui n’ont pas fait leur devoir en soutenant les travailleurs des colonies.
![]() Ho Chi Minh à Moscou en 1924 |
Ho Chi Minh est resté à Moscou après le Ve congrès pour travailler avec l’Internationale communiste. La mort prématurée de Lénine en janvier 1924 l’a profondément attristé. Il considérait Lénine comme un mentor et un modèle.
En 1924, l’Internationale communiste l’envoie à Canton, en Chine, où il s’efforce de mettre en oeuvre la vision léniniste de l’organisation de la révolution dans les pays colonisés. Il organise une école de formation du Parti pour les jeunes Vietnamiens patriotes afin qu’ils deviennent des organisateurs marxistes-léninistes. Il enseigne que l’objectif le plus immédiat de la lutte du peuple vietnamien est la libération nationale et que l’objectif stratégique est le socialisme. Il rédige le manuel utilisé par l’école de formation, La voie révolutionnaire, qui met l’accent sur la formation idéologique des étudiants afin de renforcer leur détermination et de les endurcir pour les batailles à venir.
Les autorités coloniales françaises condamnent Ho Chi Minh à mort par contumace en octobre 1929 pour crime d’incitation à la rébellion.
En février 1930, Ho Chi Minh préside à la fondation du Parti communiste du Vietnam (PCV) à Hong Kong. Pendant un temps, celui-ci est rebaptisé Parti communiste indochinois, mais le Parti communiste du Vietnam célèbre le 3 février 1930 comme date de sa fondation. Il lance alors un appel au peuple vietnamien pour qu’il rejoigne le Parti, applique son programme pour libérer son pays et déterminer lui-même son avenir.
Ho Chi Minh rentre au Vietnam le 8 février 1941, après 30 ans d’activité révolutionnaire à l’étranger. Il fonde la Ligue pour l’indépendance du Vietnam, le Viet Minh, et mène une guérilla contre l’occupant japonais et les colons français qui ont capitulé devant les Japonais en 1940.
![]() Ho Chi Minh, entouré de membres du gouvernement provisoire du Viet Minh, proclame la Déclaration d’indépendance, Hanoï, 2 septembre 1945. |
Le peuple vietnamien s’est soulevé en août 1945 et a pris le pouvoir politique après la défaite du Japon. Ho Chi Minh proclame la Déclaration d’indépendance sur la place Ba Dinh à Hanoï le 2 septembre. Des élections générales à l’Assemblée nationale suivent le 6 janvier 1946. Ho Chi Minh est élu président de la République démocratique du Vietnam. En mars, l’Assemblée nationale adopte la première Constitution du Vietnam indépendant, rédigée sous la direction de Ho Chi Minh.
Les Français déclenchent une guerre pour recoloniser le Vietnam, aidés des impérialistes britanniques et américains. La guerre dure neuf ans jusqu’à leur défaite à la bataille de Dien Bien Phu en 1954. Ho Chi Minh était souvent au front, là où se déroulaient les combats, encourageant et dirigeant le peuple.
À gauche : Ho Chi Minh et des membres du Politburo du Parti communiste vietnamien élaborent un plan de la bataille de Dien Bien Phu au quartier général du Viet Minh à Viet Bac, 1953. À droite : Ho Chi Minh passe son anniversaire avec les troupes à Dien Bien Phu, le 19 mai 1954.
Le Vietnam a été divisé par la Conférence de paix de Genève de 1954, après la défaite des Français. La division devait être temporaire, en attendant les élections nationales de 1956. Les négociateurs vietnamiens ont accepté cet accord dans l’intérêt d’une solution pacifique. Les États-Unis ont refusé de signer les accords de Genève. Le Canada a siégé à la Commission internationale de surveillance et de contrôle, créée par la Conférence de paix de Genève pour superviser la mise en oeuvre des conditions de l’accord. L’histoire a montré que le Canada a agi comme un agent des États-Unis.
En 1956, sur la base des renseignements obtenus grâce à la participation du Canada à la Commission internationale, l’impérialisme américain savait que ses marionnettes du Sud allaient perdre, et il a donc fait en sorte que les élections n’aient pas lieu. Il a plutôt tenté de revendiquer le Vietnam. Une série de régimes fantoches anticommunistes ont été installés dans le sud, qui ont mené une campagne de terreur contre le peuple.
Face à cette agression des États-Unis, Ho Chi Minh a consolidé la République démocratique du Vietnam comme base de lutte pour la réunification du pays. Dans le sud, le Front de libération nationale a été formé pour être le fer de lance de la résistance.
Les États-Unis ont lancé une guerre totale contre le Nord en 1964 après avoir fabriqué l’incident du golfe du Tonkin. Ils ont eu recours à des bombardements en tapis, à la guerre chimique et à des atrocités barbares comme le massacre de My Lai, mais ils n’ont pas réussi à conquérir le peuple vietnamien. Dirigés par Ho Chi Minh et le Parti communiste vietnamien, les Vietnamiens du nord et du sud ont chassé les impérialistes américains et réunifié leur pays.
Le président Ho Chi Minh n’a pas vécu pour voir la réunification du Vietnam, mais il était certain de la victoire, car la cause du peuple vietnamien était juste. Dans son testament final au peuple vietnamien le jour de son 79e anniversaire, le 19 mai 1969, cinq mois avant sa mort et six ans avant la victoire finale du peuple vietnamien sur l’impérialisme américain, Ho Chi Minh a écrit :
« Grâce à sa solide unité et à son dévouement total à la classe ouvrière, au peuple et à la patrie, notre Parti a pu depuis sa création unir, organiser et mener notre peuple dans une lutte acharnée et le mener de victoire en victoire. […]
« Nos rivières, nos montagnes, nos gens seront toujours là. Lorsque les Yankees seront vaincus, nous reconstruirons le pays dix fois plus beau qu’avant.
« Quelles que soient les difficultés et les souffrances qui nous attendent, notre peuple l’emportera à coup sûr. Les impérialistes américains devront se retirer. Notre patrie sera réunifiée. Nos compatriotes du Nord et du Sud seront réunis sous un même toit. Notre pays sera honoré comme un petit pays qui, par une lutte héroïque, a vaincu deux puissants systèmes impérialistes, le français et l’américain, et pour avoir apporté une contribution précieuse à la lutte menée par les mouvements de libération nationale. »
Il y aurait beaucoup, beaucoup plus à dire sur la vie et l’oeuvre de Ho Chi Minh, mais selon ses propres mots, c’est cet héritage de la construction du parti communiste qui fait briller toutes les réalisations du Vietnam ainsi que la grandeur de ses idéaux, son amour de l’humanité, sa passion pour l’épanouissement de l’esprit humain.
Les affiches publiées à l’occasion du 45e anniversaire de la réunification nationale du Vietnam et de la défaite de l’impérialisme américain rendent hommage à la direction de Ho Chi Minh.
En tant qu’homme de science et de culture, Ho Chi Minh était guidé par la théorie la plus avancée issue de l’expérience de la classe ouvrière et des peuples du monde. Les Vietnamiens, avec leur fière histoire de lutte contre l’oppression et pour la souveraineté et l’indépendance, n’ont pas leur pareil. Ils ont affronté l’oppression et l’exploitation les plus barbares sous le colonialisme français. Des patriotes ont été tués, incarcérés ou exilés lorsqu’ils se sont organisés dans la lutte anticoloniale et anti-impérialiste pour renverser les Français. La résistance était héroïque, mais n’a pas réussi parce qu’il lui manquait une direction compétente et une théorie révolutionnaire basée sur les conditions du Vietnam pour la guider.
En résumant la lutte des Vietnamiens et des autres peuples colonisés, Ho Chi Minh a conclu que sans un parti communiste doté d’une théorie et d’une perspective marxiste-léniniste pour guider le mouvement, le peuple vietnamien continuerait à éprouver de grandes difficultés à couronner sa lutte anticoloniale par la victoire.
La République socialiste du Vietnam d’aujourd’hui reste fermement attachée aux enseignements, à la direction et au legs de Ho Chi Minh. Sous la direction expérimentée du Parti communiste vietnamien, le pays a réussi à faire face aux défis extérieurs, à la rivalité des grandes puissances, à la crise du système impérialiste d’États, à la pandémie de la COVID-19 et aux ramifications de la révolution numérique, scientifique et technologique, et à bien d’autres choses encore. Le Vietnam a pris sa place dans le monde en tant que nation très respectée qui est une force pour la paix, la liberté et la démocratie au pays et dans le monde.
Tel est le legs de Ho Chi Minh, le dirigeant légendaire du peuple vietnamien et le père du Vietnam moderne, un éminent homme de science et de culture, un homme des lumières qui est célébré pour la grandeur de ses idéaux, un révolutionnaire communiste sans égal.
Vive la vie et l’oeuvre de Ho Chi Minh !
Note
1. Depuis la libération du Vietnam et sa réunification, son nom officiel est la République socialiste du Vietnam. Les Vietnamiens étaient appelés Annamites par les Chinois au VIIe siècle. Pendant la période coloniale, le Vietnam est devenu le Protectorat d’Annam en 1887, en tant que partie de l’« Indochine française ». Deux autres régions vietnamiennes, la Cochinchine (Nam Ky) au sud et le Tonkin (Bac Ky) au nord, étaient également des unités de l’Indochine française. La dynastie Nguyen régnait encore nominalement sur l’Annam, avec un empereur fantoche résidant à Hué. La région avait un double système d’administration français et vietnamien.
(Sources : « Ho Chi Minh, A Life » de William J Duiker ; « Ho Chi Minh, Unexplored Humanism and the Development of Vietnam » de Dai Trang Nguyen, PhD ; « Ho Chi Minh, Oeuvres choisies, Paix, démocratie et égalité des genres », présentée par Dai Trang Nguyen, PhD ; Wikipédia et autres sources en ligne. Version publiée des remarques prononcées lors du webinaire de la Société d’amitié Canada-Vietnam célébrant le 131e anniversaire de la naissance de Ho Chi Minh, le 15 mai 2021.)
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