Vigiles virtuelles et communautaires le 4 octobre
Vigiles des Soeurs par l’esprit pour rendre hommage à
la vie des femmes et des filles autochtones
disparues et assassinées
Dimanche 4 octobre – 14 h 00 à 15 h 30 HAE
Vigile avec diffusé en direct sur Facebook
Association des femmes autochtones du Canada
Les vigiles des Soeurs par l’esprit du 4 octobre, organisées chaque année par l’Association des femmes autochtones du Canada, sont une occasion, déclarent les organisatrices, de « rendre hommage à la vie des femmes, des filles et des femmes autochtones disparues et assassinées, de soutenir les familles en deuil et créer des voies de guérison. La violence subie par les femmes, les filles et les personnes autochtones de diverses sexes au Canada est une tragédie nationale. Unis, nous exigerons une action sur un problème qui nous concerne tous ! »
Cette année, dans les conditions de la pandémie, une vigile centrale a lieu en ligne, tandis que diverses communautés organisent également des vigiles et d’autres programmes dans leurs zones locales. Pour plus de détails sur les programmes locaux tels qu’ils sont annoncés, cliquez ici. Pour d’autres moyens de soutenir les vigiles, cliquez ici.
Chaque année depuis 2006, les vigiles des Soeurs par l’esprit rendent hommage à la mémoire de plus de 4 000 femmes et filles autochtones disparues et assassinées à travers le pays. Le nombre de disparues ou assassinées continue d’augmenter et l’État refuse d’enquêter sur ces cas et de traduire les responsables en justice. Dans bien des cas, la police elle-même est impliquée dans des violences racistes contre les femmes et les filles autochtones et agit en toute impunité.
Lors des vigiles du 4 octobre de l’année dernière, 140 femmes, filles et personnes bispirituelles autochtones avaient été assassinées depuis l’arrivée au pouvoir du gouvernement Trudeau en 2015, avec ses promesses de mettre fin à la violence et d’établir une nouvelle relation avec les peuples autochtones. Le nombre de personnes disparues et assassinées est un réquisitoire accablant contre le refus d’agir du gouvernement. Les disparitions et les décès se poursuivent alors que l’État refuse d’enquêter sur ces cas et de traduire les responsables en justice, qualifiant dans certains cas les décès suspects de suicides et concluant sans preuve que les femmes disparues se sont tout simplement enfuies et « ne veulent pas être retrouvées ».