Notre sécurité est dans la lutte
pour les droits de tous – Non aux certificats de sécurité!
Rassemblement : 15 ans d’injustice pour Mohamed Harkat
Vendredi 8 décembre 2017 – 9h30
Colline du parlement (devant l’édifice central du parlement)
Organisé par le Comité justice pour Mohamed Harkat
Pour obtenir des renseignements ou faire un don pour assurer la défense juridique de Mohamed Harkat : www.justiceforharkat.com
À l’occasion de la Journée internationale des droits de l’homme, manifestons pour demander justice pour Mohamed Harkat et s’opposer aux tentatives du gouvernement libéral de l’expulser vers la torture sous le régime du certificat de sécurité du Canada. Les procès secrets, les preuves secrètes et les certificats de sécurité sont une atteinte aux droits de tous et doivent être combattus.
Mohamed Harkat, un réfugié qui vit au Canada depuis 1995, a été arrêté sur la base d’un certificat de sécurité et d’une procédure secrète la Journée internationale des droits humains, le 10 décembre 2002. Il a ensuite été détenu sans que des accusations aient été portées contre lui pendant trois ans et demi, souvent en isolement. Il a dû endurer le processus draconien qui l’empêche de se défendre avec l’aide de ses avocats des allégations portées contre lui. Pendant tout ce temps, Mohamed et son épouse ont dû composer avec des conditions de libération très contraignantes et lutter constamment contre sa déportation vers l’Algérie, où il risque la torture.
Les certificats de sécurité ontt été déclaré anticonstitutionnel en 2007, mais rétabli avec une modification mineure qui permet à certains avocats autorisés de consulter une partie de la preuve secrète utilisée dans chaque cas. Mais ni le détenu, ni ses propres avocats ne peuvent assister à cette procédure.
« Même après vingt ans passés au Canada comme résident productif et pacifique, Mohamed fait face à la possibilité d’une déportation vers la torture » affirme Tim McSorley, Coordonnateur-Coalition pour la surveillance internationale des libertés civiles. « Le Canada doit respecter ses obligations en vertu de la Convention des Nations unies contre la torture. »
Depuis 2006, Mohamed Harkat et son épouse ont vécu avec certaines des conditions de libération les plus restrictives de l’histoire du Canada. La plus récente révision de ces conditions a eu lieu les 16 et 17 novembre et ils attendent depuis une décision quant à l’assouplissement de certaines d’entre elles. Les restrictions qui leur sont imposées constituent un problème majeur pour leur santé et pour leur capacité à mener une vie normale.