Bas les pattes de la Syrie!
Condamnons l’usage de fausses
allégations pour justifier l’agression!
Non à l’usage de la force pour
imposer un changement de régime!
- 28 août 2013 -
Le Parti communiste du Canada
(marxiste-léniniste) s’oppose avec
véhémence à toute
l’activité belliciste actuelle contre la
Syrie et lance l’appel à tous de s’opposer
à toute attaque contre la Syrie.
Les États-Unis et la Grande-Bretagne
mènent le bal dans ces préparatifs
pour commettre l’agression et le Canada est
« au pas » selon le ministre des
Affaires étrangères. L’alliance
militaire agressive qu’est l’OTAN se
prépare à déclencher
l’agression avec une attaque de missiles
meurtrière.
Condamnons l’usage de la force dans le
règlement des différends. Condamnons
les falsifications criminelles sur qui est
responsable de l’utilisation d’armes chimiques en
Syrie et l’invocation de la doctrine de «
responsabilité de protéger »
par l’OTAN à des fins
intéressées.
Le peuple syrien est déjà la cible
d’horribles activités criminelles à
cause de l’action des forces rebelles à la
solde de puissances étrangères. La
frénésie guerrière est le
produit de la rivalité entre les
États-Unis et les puissances d’Europe pour
le contrôle du régime que les
rebelles à leur service veulent instituer.
Leurs « changements de régime »
est hors de contrôle et ils ont
déjà causé le chaos et la
mort partout au Moyen-Orient et au-delà.
Condamnons les interventions
étrangères qui multiplient les
souffrances du peuple syrien ainsi que le danger
d’escalade de la guerre dans la région bien
au-delà des attaques contre la Syrie.
Ça ne doit pas passer !
Défendons la
souveraineté du peuple syrien!
Condamnons l’usage de fausses allégations
pour justifier l’agression!
Non à l’usage de la force pour imposer un
changement de régime!
Bas les pattes de la Syrie!
Actions de protestation
prévues
Appel de l’Alliance canadienne
pour la paix
- 27 août 2013 -
L’Alliance canadienne pour la paix appelle tous
ses membres et supporters à s’opposer
à l’imminente attaque contre la Syrie par
les États-Unis et leurs alliés.
Encore une fois, un rapport sur l’utilisation
d’armes de destruction massive est utilisé
pour justifier l’intervention. Nous sommes contre
l’utilisation de toute arme contre les civils,
mais comme ce fut le cas la dernière fois
que des rapports d’attaques ont été
utilisés, il n’y a pas de preuve concluante
que l’attaque est l’œuvre du gouvernement syrien.
Le secrétaire d’État
américain John Kerry, qui ne se laisse pas
embêter par l’absence de preuve,
déclare néanmoins que les
États-Unis et leurs alliés de l’OTAN
vont attaquer la Syrie. Toute intervention d’une
nouvelle « coalition des volontaires »
constituera une atteinte au droit international et
il faut s’y opposer.
Le ministre canadien des Affaires
étrangères, John Baird, dit que le
Canada est « au pas » avec les
alliés de l’OTAN. Des représentants
canadiens rencontrent présentement leurs
homologues de la France, du Royaume-Uni et des
États-Unis pour mettre au point une
stratégie d’intervention.
Quoiqu’on pense du gouvernement syrien ou des
forces d’opposition, nous savons
d’expérience récente que :
- L’OTAN et ses alliés ont menti dans le
passé et continueront de mentir à
propos de l’utilisation d’armes de destruction
massive pour justifier l’intervention «
humanitaire ».
- Les agressions de l’OTAN, justifiées au
nom de la « responsabilité de
protéger » des civils, ont
causé la mort de dizaines de milliers de
civils. Le bilan des attaques militaires ne
serait-ce qu’en Afghanistan, en Irak et en Libye
compte déjà des centaines de
milliers de morts.
- Ce sont les calculs géopolitiques des
puissances de l’OTAN, et non les
intérêts des citoyens et des civils,
qui sont toujours la considération
première dans ces interventions.
Durant la guerre du Vietnam, les
représentants américains avaient dit
qu’il était devenu nécessaire
« de détruire le village pour le
sauver ». Si l’on regarde toutes les fois
que la « responsabilité de
protéger » a été
invoquée dans le passé, il semble
que le but de l’OTAN est de « tuer des
civils pour les sauver ». Nous devons par
conséquent nous opposer aux actions des
États agresseurs de l’OTAN et dire au
gouvernement canadien de ne pas toucher à
la Syrie !
Appel à l’action
Plusieurs groupes membres de l’Alliance
canadienne pour la paix, ainsi que des coalitions
dans d’autres pays, notamment aux
États-Unis, ont préparé un
plan de réponse d’urgence dans
l’éventualité d’une attaque contre
la Syrie. L’Alliance appelle les groupes pour la
paix et la justice sociale à établir
de tels plans eux aussi, que l’attaque comprenne
ou non la participation immédiate du
Canada, et à continuer de faire pression
sur le gouvernement du Canada et sur l’OTAN pour
qu’ils n’attaquent pas la Syrie.
Envoyez les informations concernant vos plans
d’action à cpa@web.ca. Toutes les actions
seront annoncées sur le site
www.acp.cpa.ca.
Envoyez des courriels ou téléphonez
à votre député et
demandez-lui de s’opposer à toute attaque
contre la Syrie. Vous trouverez la liste
complète des députés
fédéraux ici.
(Traduction :
LML)
Les affirmations mensongères au sujet de
l’usage d’armes chimiques par le gouvernement
d’Assad
Selon un sondage de Reuters, 89 % de la
population américaine est contre l’appui
que donnent les États-Unis à
l’opposition syrienne. Malgré cela, le
secrétaire d’État américain
John Kerry vient de faire une annonce
inquiétante que les États-Unis ont
l’intention de prendre des « mesures »
contre la Syrie, et que la Syrie sera «
tenue responsable » (de l’utilisation
d'armes chimiques).
Tout indique que ce sont les rebelles soutenus
par la Grande-Bretagne, les États-Unis et
d’autres qui ont fait usage d’armes chimiques pour
donner un prétexte à l’agression
étrangère contre la Syrie.
Des inspecteurs des Nations unies sont en Syrie,
à la demande directe du gouvernement syrien
pour prouver qu’il n’a pas utilisé d’armes
chimiques. L’attaque chimique a eu lieu, à
quelques kilomètres à peine du lieu
où se trouve le siège de
l’équipe des inspecteurs des Nations unies,
le jour de son arrivée.
Carla Del Ponte, une des commissaires de la
mission d’enquête du Conseil des droits de
l’homme des Nations unies, a déclaré
que le gouvernement syrien n'a pas utilisé
des armes chimiques, mais qu’elles ont
été utilisées par les
rebelles.
En mai, 12 membres des forces rebelles syriennes
ont été arrêtés en
Turquie. Les rebelles possédaient 4,5
livres de gaz sarin, le gaz neurotoxique aurait
été utilisé dans l’attaque
récente.
En janvier, le journal britannique Daily Mail
rapportait que les rebelles syriens projetait une
attaque chimique et d’en accuser le gouvernement
syrien afin de justifier une intervention
américaine. Les sources de cet article
étaient des courriels fuités des
contracteurs militaires.
Les rebelles syriens reçoivent des armes
et du financement directs des États-Unis,
en dépit des rapports sur les
atrocités qu’ils commettent, notamment des
viols, des assassinats et des tortures. Les
Nations unies ont déclaré qu’ils
recrutent activement de jeunes enfants, en plus
d’autres violations du droit international.
Le gouvernement Assad a pleinement
coopéré avec les équipes
d'inspection des armements. Les enquêteurs
de l’équipe d'inspection des Nations unies
ont fait part publiquement de leurs doutes au
sujet de l’attaque chimique. Le Dr Ake Sellstrom,
le responsable de l'équipe, a
qualifiés de « suspects » les
rapports de l’attaque présumée.
Les rapports sur cette attaque sont très
contradictoires. Certaines informations indiquent
que plus de 1300 personnes ont été
tuées. D’autres font état de 200
morts. Selon d’autres rapports, ce seraient plus
de 350 morts. Les chiffres ne sont pas clairs et
totalement sans fondement.
Le rapport diffusé par «
Médecins sans frontières » ne
repose pas sur leurs propres informations, mais de
leur propre aveu est basé sur des rapports
reçus d'un groupe rebelle syrien.
Des vidéos de l’attaque
présumée ont été
affichées sur Internet par les
alliés des rebelles syriens, avant que
l’attaque ait eu lieu.
La crédibilité de la vidéo
de l’attaque chimique présumée est
largement remise en question par des experts en
armes chimiques. Les victimes ne montrent pas les
symptômes caractéristiques des
victimes du gaz neurotoxique sarin. Les personnes
qui les traitent ne portent pas
l’équipement approprié.
Les États-Unis exhortent actuellement
l’équipe d’inspection des armements des
Nations unies à mettre fin à ses
travaux. Les inspecteurs des Nations unies
insistent qu’ils doivent être
autorisés à poursuivre leurs
enquêtes et à déterminer les
faits réels.
Malgré tout cette confusion et
l'incohérence des affirmations au sujet de
cette prétendue attaque, le gouvernement
des État-Unis avec ses alliés en
Grande-Bretagne et en France font ouvertement
pression pour une attaque contre la Syrie. [...]
(Extrait de
l’appel lancé par le Centre d’action
international des États-Unis pour des
actions antiguerre unitaires de la
communauté et des forces progressistes
pour organiser des assemblées populaires
antiguerre, des rassemblements et des
manifestations contre une autre guerre.)
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