Bas les pattes de la Syrie!
Condamnons l’usage de fausses
allégations pour justifier l’agression!
Non à l’usage de la force pour
imposer un changement de régime!

Le Parti communiste du Canada (marxiste-léniniste) s’oppose avec véhémence à toute l’activité belliciste actuelle contre la Syrie et lance l’appel à tous de s’opposer à toute attaque contre la Syrie.

Les États-Unis et la Grande-Bretagne mènent le bal dans ces préparatifs pour commettre l’agression et le Canada est « au pas » selon le ministre des Affaires étrangères. L’alliance militaire agressive qu’est l’OTAN se prépare à déclencher l’agression avec une attaque de missiles meurtrière.

Condamnons l’usage de la force dans le règlement des différends. Condamnons les falsifications criminelles sur qui est responsable de l’utilisation d’armes chimiques en Syrie et l’invocation de la doctrine de « responsabilité de protéger » par l’OTAN à des fins intéressées.

Le peuple syrien est déjà la cible d’horribles activités criminelles à cause de l’action des forces rebelles à la solde de puissances étrangères. La frénésie guerrière est le produit de la rivalité entre les États-Unis et les puissances d’Europe pour le contrôle du régime que les rebelles à leur service veulent instituer. Leurs « changements de régime » est hors de contrôle et ils ont déjà causé le chaos et la mort partout au Moyen-Orient et au-delà. Condamnons les interventions étrangères qui multiplient les souffrances du peuple syrien ainsi que le danger d’escalade de la guerre dans la région bien au-delà des attaques contre la Syrie. Ça ne doit pas passer !

Défendons la souveraineté du peuple syrien!
Condamnons l’usage de fausses allégations pour justifier l’agression!
Non à l’usage de la force pour imposer un changement de régime!
Bas les pattes de la Syrie!




Actions de protestation prévues

Appel de l’Alliance canadienne pour la paix

L’Alliance canadienne pour la paix appelle tous ses membres et supporters à s’opposer à l’imminente attaque contre la Syrie par les États-Unis et leurs alliés.

Encore une fois, un rapport sur l’utilisation d’armes de destruction massive est utilisé pour justifier l’intervention. Nous sommes contre l’utilisation de toute arme contre les civils, mais comme ce fut le cas la dernière fois que des rapports d’attaques ont été utilisés, il n’y a pas de preuve concluante que l’attaque est l’œuvre du gouvernement syrien.

Le secrétaire d’État américain John Kerry, qui ne se laisse pas embêter par l’absence de preuve, déclare néanmoins que les États-Unis et leurs alliés de l’OTAN vont attaquer la Syrie. Toute intervention d’une nouvelle « coalition des volontaires » constituera une atteinte au droit international et il faut s’y opposer.

Le ministre canadien des Affaires étrangères, John Baird, dit que le Canada est « au pas » avec les alliés de l’OTAN. Des représentants canadiens rencontrent présentement leurs homologues de la France, du Royaume-Uni et des États-Unis pour mettre au point une stratégie d’intervention.

Quoiqu’on pense du gouvernement syrien ou des forces d’opposition, nous savons d’expérience récente que :

- L’OTAN et ses alliés ont menti dans le passé et continueront de mentir à propos de l’utilisation d’armes de destruction massive pour justifier l’intervention « humanitaire ».

- Les agressions de l’OTAN, justifiées au nom de la « responsabilité de protéger » des civils, ont causé la mort de dizaines de milliers de civils. Le bilan des attaques militaires ne serait-ce qu’en Afghanistan, en Irak et en Libye compte déjà des centaines de milliers de morts.

- Ce sont les calculs géopolitiques des puissances de l’OTAN, et non les intérêts des citoyens et des civils, qui sont toujours la considération première dans ces interventions.

Durant la guerre du Vietnam, les représentants américains avaient dit qu’il était devenu nécessaire « de détruire le village pour le sauver ». Si l’on regarde toutes les fois que la « responsabilité de protéger »  a été invoquée dans le passé, il semble que le but de l’OTAN est de « tuer des civils pour les sauver ». Nous devons par conséquent nous opposer aux actions des États agresseurs de l’OTAN et dire au gouvernement canadien de ne pas toucher à la Syrie !

Appel à l’action

Plusieurs groupes membres de l’Alliance canadienne pour la paix, ainsi que des coalitions dans d’autres pays, notamment aux États-Unis, ont préparé un plan de réponse d’urgence dans l’éventualité d’une attaque contre la Syrie. L’Alliance appelle les groupes pour la paix et la justice sociale à établir de tels plans eux aussi, que l’attaque comprenne ou non la participation immédiate du Canada, et à continuer de faire pression sur le gouvernement du Canada et sur l’OTAN pour qu’ils n’attaquent pas la Syrie.

Envoyez les informations concernant vos plans d’action à cpa@web.ca. Toutes les actions seront annoncées sur le site www.acp.cpa.ca.

Envoyez des courriels ou téléphonez à votre député et demandez-lui de s’opposer à toute attaque contre la Syrie. Vous trouverez la liste complète des députés fédéraux ici.

(Traduction : LML)



Les affirmations mensongères au sujet de l’usage d’armes chimiques par le gouvernement d’Assad

Selon un sondage de Reuters, 89 % de la population américaine est contre l’appui que donnent les États-Unis à l’opposition syrienne. Malgré cela, le secrétaire d’État américain John Kerry vient de faire une annonce inquiétante que les États-Unis ont l’intention de prendre des « mesures » contre la Syrie, et que la Syrie sera « tenue responsable » (de l’utilisation d'armes chimiques).

Tout indique que ce sont les rebelles soutenus par la Grande-Bretagne, les États-Unis et d’autres qui ont fait usage d’armes chimiques pour donner un prétexte à l’agression étrangère contre la Syrie.

Des inspecteurs des Nations unies sont en Syrie, à la demande directe du gouvernement syrien pour prouver qu’il n’a pas utilisé d’armes chimiques. L’attaque chimique a eu lieu, à quelques kilomètres à peine du lieu où se trouve le siège de l’équipe des inspecteurs des Nations unies, le jour de son arrivée.

Carla Del Ponte, une des commissaires de la mission d’enquête du Conseil des droits de l’homme des Nations unies, a déclaré que le gouvernement syrien n'a pas utilisé des armes chimiques, mais qu’elles ont été utilisées par les rebelles.

En mai, 12 membres des forces rebelles syriennes ont été arrêtés en Turquie. Les rebelles possédaient 4,5 livres de gaz sarin, le gaz neurotoxique aurait été utilisé dans l’attaque récente.

En janvier, le journal britannique Daily Mail rapportait que les rebelles syriens projetait une attaque chimique et d’en accuser le gouvernement syrien afin de justifier une intervention américaine. Les sources de cet article étaient des courriels fuités des contracteurs militaires.

Les rebelles syriens reçoivent des armes et du financement directs des États-Unis, en dépit des rapports sur les atrocités qu’ils commettent, notamment des viols, des assassinats et des tortures. Les Nations unies ont déclaré qu’ils recrutent activement de jeunes enfants, en plus d’autres violations du droit international.

Le gouvernement Assad a pleinement coopéré avec les équipes d'inspection des armements. Les enquêteurs de l’équipe d'inspection des Nations unies ont fait part publiquement de leurs doutes au sujet de l’attaque chimique. Le Dr Ake Sellstrom, le responsable de l'équipe, a qualifiés de « suspects » les rapports de l’attaque présumée.

Les rapports sur cette attaque sont très contradictoires. Certaines informations indiquent que plus de 1300 personnes ont été tuées. D’autres font état de 200 morts. Selon d’autres rapports, ce seraient plus de 350 morts. Les chiffres ne sont pas clairs et totalement sans fondement.

Le rapport diffusé par « Médecins sans frontières » ne repose pas sur leurs propres informations, mais de leur propre aveu est basé sur des rapports reçus d'un groupe rebelle syrien.

Des vidéos de l’attaque présumée ont été affichées sur Internet par les alliés des rebelles syriens, avant que l’attaque ait eu lieu.

La crédibilité de la vidéo de l’attaque chimique présumée est largement remise en question par des experts en armes chimiques. Les victimes ne montrent pas les symptômes caractéristiques des victimes du gaz neurotoxique sarin. Les personnes qui les traitent ne portent pas l’équipement approprié.

Les États-Unis exhortent actuellement l’équipe d’inspection des armements des Nations unies à mettre fin à ses travaux. Les inspecteurs des Nations unies insistent qu’ils doivent être autorisés à poursuivre leurs enquêtes et à déterminer les faits réels.

Malgré tout cette confusion et l'incohérence des affirmations au sujet de cette prétendue attaque, le gouvernement des État-Unis avec ses alliés en Grande-Bretagne et en France font ouvertement pression pour une attaque contre la Syrie. [...]

(Extrait de l’appel lancé par le Centre d’action international des États-Unis pour des actions antiguerre unitaires de la communauté et des forces progressistes pour organiser des assemblées populaires antiguerre, des rassemblements et des manifestations contre une autre guerre.)