La semaine d'action pour condamner les politiques
anti-peuple du G8/20, la militarisation de Toronto et la
criminalisation de la dissidence a culminé avec une marche de
plus de 30 000 personnes samedi le 26 juin. Les participants sont venus
s'opposer aux mesures antidémocratiques de répression
d'État, aux attaques contre les droits et à la
fascisation de la société qui accompagnent ces
politiques, comme moyen d'écarter les peuples des prises de
décisions et de les priver de tout contrôle de leur
destinée. Les préoccupations des peuples que les
élites dominantes ont voulu écarter ont été
exprimées haut et fort : la reconnaissance des droits de
tous, en particulier des femmes et des
peuples autochtones ; la défense de la Terre
Mère ; l'opposition aux gouvernements qui se placent au
service des monopoles ; la restriction du droit de monopole ;
la paix et la justice ; l'opposition à l'agression,
à la guerre, à l'occupation et au terrorisme
d'État des impérialistes anglo-américains ;
l'opposition à
la violence sociale du néolibéralisme ; le
contrôle souverain de l'économie et des ressources
naturelles et ainsi de suite.
Contre la désinformation
concernant les journées d'action de Toronto
Le Marxiste-Léniniste dénonce
encore une fois la tactique policière consistant à faire
de la prétendue violence des manifestants le thème
central des Journées d'action de Toronto contre le G8 et le G20.
Cette désinformation est conçue exprès pour
bloquer la discussion sur les politiques du G8 et du G20 et sur le
pouvoir de ce tout
petit regroupement de pays de décider de l'ordre du jour du
monde aux dépens des peuples. Elle vise en fin de compte
à saboter le regroupement des forces sociales et politiques qui
prennent une position prosociale contre cette activité. Nous
condamnons à cet égard le rôle joué par les
médias monopolisés et même certains syndicats qui
se joignent
à la chorale médiatique pour détourner l'attention
de cette expression très réussie de l'opposition des
peuples au G8 et au G20 en s'en prenant à la prétendue
violence des manifestants. Tout est fait pour détourner
l'attention du fait que c'est l'État qui est violent et qui
possède et contrôle les instruments de violence, pas les
manifestants.
Les autorités justifient la militarisation de
Toronto en invoquant le besoin d'assurer la
« sécurité ». Mais la
sécurité de qui ? Nous assistons à la
protection du droit de monopole et des intérêts des
puissances étrangères au service desquels le Canada s'est
placé, pas des peuples et de leurs droits démocratiques.
Pourquoi les
chefs des pays qu'on dit les plus démocratiques du monde
craindraient-ils le peuple au point de devoir se protéger par
des kilomètres de clôtures, des corps policiers
armés jusqu'aux dents et des lois fascistes ? Comme le
déclarait Le Marxiste-Léniniste le 26 juin, le
but des mesures fascistes entourant les sommets du G8/20 était
d'intimider l'opinion publique, de convaincre tout le monde que les
activistes sociaux et politiques sont violents, de créer un
prétexte pour criminaliser la dissidence, de préparer
l'opinion publique à l'acceptation de la violence des agences de
loi et ordre et d'amener la classe ouvrière canadienne à
accepter l'institution d'un État policier.
C'est tout à l'honneur des travailleurs, des
femmes et des nombreux jeunes d'avoir persisté à
condamner et à rejeter le climat d'anarchie et de violence
créé par les autorités. Ils ont persisté
à dénoncer les politiques néolibérales et
antisociales du G8 et du G20 malgré les nombreux pièges
qui leur ont été tendus pour tout réduire à
un
affrontement avec la police. Malgré les agissements
répréhensibles et criminels de la police, les forces
populaires ont fait des journées d'action de Toronto contre le
G8/20 un retentissant succès ! Félicitations
à tous ceux et celles qui y ont participé, sans
exception, et en particulier à ceux et celles qui ont
courageusement donné le ton en
défendant le droit d'aller jusqu'à la clôture pour
protester contre le G8 et le G20. Les citoyens ont le droit d'exprimer
leur conscience librement et ils ont raison de condamner l'arbitraire
des autorités. Celles-ci qui avaient d'abord annoncé que
les manifestants pourraient s'approcher à cinq mètres de
la clôture pour ensuite, sans préavis, avancer les
lignes policières à plusieurs rues de la clôture.
Ce sont les autorités policières qui sont responsables de
l'anarchie et de la violence dans les rues de Toronto, pas les
manifestants. Honte à ceux qui participent aux efforts pour
justifier la violence contre les manifestants au nom de la
sécurité.
Le Marxiste-Léniniste
réitère son appui inconditionnel à tous ceux et
celles qui ont été arrêtés pour avoir
exprimer leur opposition à ces instances
antidémocratiques et à leurs politiques antisociales.
Tous contre le G8/20 !
Non à la criminalisation de la dissidence !
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