Le génocide américano-sioniste entraîne également une détérioration des conditions socio-économiques en Israël
Dans son rapport alternatif sur la pauvreté de 2024, l'organisation humanitaire israélienne Latet examine les répercussions socio-économiques de la guerre contre Gaza. Selon le rapport, des millions d'Israéliens, dont un million de colons, sont aux prises avec la pauvreté et des difficultés économiques.
Latet a constaté que 678 200 familles (22,3 %) et 2 756 000 personnes (28,7 %) vivent dans la pauvreté, dont 1 240 000 enfants (39,6 %).
Le rapport indique que la situation économique s'est détériorée pour 65 % des bénéficiaires de l'aide israélienne et pour 32,1 % de la population au cours de l'année écoulée. En outre, les enfants des familles bénéficiant d'une aide ont été considérablement affectés par la guerre : 44,6 % en termes de résultats scolaires et 46,7 % en termes d'état psychologique.
En ce qui concerne les personnes âgées, 52,6 % de celles qui bénéficient de l'aide du gouvernement souffrent d'une pauvreté extrême, tandis que plus d'un tiers d'entre elles (34,8 %) souffrent d'une grave insécurité alimentaire.
En outre, 84,8 % des bénéficiaires de l'aide souffrent de pénuries d'énergie, 68,6 % déclarent que leur santé mentale est mauvaise et 70,8 % ont renoncé à l'achat de médicaments et de traitements médicaux nécessaires. En outre, les dépenses mensuelles des familles aidées sont 1,7 fois supérieures à leur revenu moyen.
Preuve supplémentaire de la gravité de la situation, 94,2 % des organisations d'aide alimentaire n'ont pas reçu d'aide gouvernementale pour répondre aux besoins liés à la guerre, et 70,9 % ont signalé une diminution des dons.
Dans ce contexte, le site web israélien Srugim a indiqué que le coût de la vie mensuel minimum en Israël est de 5 355 shekels par individu (2123,97 dollars canadiens) et de 13 617 shekels pour un ménage de deux adultes et deux enfants (5401,13 dollars canadiens) et que la plupart des familles soutenues sont loin d'atteindre ce seuil.
Les prévisions économiques pour 2025 indiquent que la situation va s'aggraver en raison de la forte augmentation des prix des produits essentiels.
Selon l'économiste Jacques Bendelac, cité par Al Mayadeen, les familles de colons ont été incapables de rembourser leurs dettes et leurs emprunts, en particulier dans les circonstances actuelles. Cela signifie que la reprise de « l'économie de consommation » israélienne sera « plus lente et plus difficile » après la guerre. Il a déclaré que le coût élevé de la vie, combiné à un ralentissement économique, « conduirait inévitablement à une augmentation de la pauvreté ».
Le fondateur Eli Cohen de l'organisation Pitchon-Lev, ou « Coeur ouvert » qui fournit gratuitement des paniers de fruits, de légumes et de viande deux fois par semaine, a déclaré que depuis le début de la guerre, les activités de l'organisation avaient plus que doublé et qu'elle soutenait désormais près de 200 000 familles dans les territoires occupés. Parmi les nouveaux bénéficiaires figurent « des jeunes, des familles dont les maris sont réservistes, de nombreux anciens donateurs et tous ceux qui ont été évacués des localités du nord à cause de l'embrasement du front nord ».
Cet article est paru dans
Volume 54 Numéro 49 - 20 décembre 2024
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