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Une autre fausse nouvelle qui a été très promue est un message Facebook qui parlait d'une file de camions de plus de 490 kilomètres de long. C'est presque la distance entre Montréal et Toronto. Ce chiffre a ensuite été « corrigé » à 100 kilomètres. On a écrit que le convoi allait battre le record mondial détenu par un convoi de 7,5 kilomètres de long en Égypte enregistré dans le livre Guinness des records. Rien de tout cela ne s'est réellement produit. N'importe quel jour de la semaine, il y a des convois de camions sur n'importe quelle grande route et les photos suggèrent qu'ils se dirigent vers Ottawa, ou Toronto, ou Québec. Au Québec, le chiffre exagéré visait clairement à enflammer les passions et lorsque le soi-disant convoi est parti, le nombre de camions pouvait se compter sur les doigts d'une main. Cela ne veut pas dire que de longues files de supporters du convoi brandissant des drapeaux canadiens et américains, et même quelques drapeaux confédérés, ne se sont pas rendues à Ottawa. Les vidéos disponibles montrent qu'il y avait plus de petites camionnettes, de SUV et de voitures que de camions lourds. Selon les sources disponibles à ce jour, il y avait à un moment donné un convoi de véhicules de six kilomètres de long se dirigeant vers Ottawa depuis Kingston et d'autres villes de la région de l'est de l'Ontario, ce qui est loin des 480 kilomètres et des 170 000 camions.
Ce type d'hystérie s'est poursuivi toute la semaine. Les gens ont tout intérêt à ne pas suivre les réseaux de médias sociaux qui véhiculent toutes ces fausses nouvelles sur l'organisation et la taille du soi-disant Convoi de la liberté. Ils pourraient facilement perdre la tête. Ce dont les camionneurs parlent, c'est de leurs conditions de vie et de travail et de la façon dont sont prises les décisions qui affectent sérieusement leur vie sans le moindre égard pour eux. Selon les informations fournies par les camionneurs et certains responsables de l'industrie du transport, plusieurs scénarios se dessinent. Depuis un certain temps déjà, avant même la mise en oeuvre du décret fédéral imposant la vaccination de tous les camionneurs qui traversent la frontière, dont les rumeurs circulaient depuis novembre dernier, le fait est que de nombreuses entreprises de transport opérant aux États-Unis ne recrutent que des camionneurs vaccinés. Cela signifie que les camionneurs non vaccinés sont contraints de travailler uniquement au Canada, dans les secteurs interprovinciaux ou interrégionaux et locaux. Selon certaines sources, les entreprises de transport de marchandises donneront la préférence aux camionneurs vaccinés au sein de leur entreprise pour traverser la frontière et garderont ceux qui ne sont pas vaccinés au Canada. C'est ce type de changement dans les opérations qui sera envisagé. Un autre scénario est la perte de contrats lucratifs pour les voituriers indépendants non vaccinés au profit des voituriers vaccinés. Certains disent que cela va profiter aux camionneurs plus vulnérables qui habituellement ne récoltent que les contrats de bas de gamme. Ces contrats du secteur du transport de minerais, de la construction, de transport d'infrastructure, de l'énergie, etc., font partie de secteurs clé de l'économie et ne peuvent subir aucune rupture d'approvisionnement. Il y a aura donc, probablement, de grands bouleversements à ce niveau. Certains prédisent aussi que ce seront les plus grandes compagnies de transport qui vont en bénéficier. C'est à voir. Selon les chiffres du gouvernement, entre 10 et
15 mille chauffeurs ne sont pas suffisamment
vaccinés et seront obligés de se repositionner.
Même si les besoins en transport sont actuellement
en hausse, on peut d'ores et déjà constater que
tous les camionneurs vont être touchés par le
décret fédéral d'une manière ou d'une autre. Loin
de considérer tous les camionneurs comme dangereux
et réactionnaires, comme les médias ont tendance à
le suggérer avec leur mantra « blâmez les
camionneurs » pour tout, des rayons vides aux prix
élevés, en passant par la violence et les
comportements grossiers dangereux, il est
important d'écouter ce qu'ils ont à dire sur leurs
conditions de vie, de travail et de conduite.
Opposons-nous à l'intégration du
Canada à l'économie de guerre Le premier ministre de l'Alberta assiste à la réunion nationale des gouverneurs à WashingtonLe premier ministre de l'Alberta Jason Kenney est allé à Washington pour assister à une réunion des gouverneurs des États-Unis du 29 au 31 janvier. Avant de partir, il a dit : « Assister à la réunion nationale des gouverneurs est une excellente occasion de discuter des principaux enjeux avec les dirigeants américains. J'y serai pour discuter des problèmes liés à la chaîne alimentaire, y compris les politiques des gouvernements américains et canadiens qui ont entraîné des répercussions sur plusieurs camionneurs traversant la frontière, endommageant davantage les chaînes alimentaires, et des prix à la hausse pour les consommateurs. Je continuerai aussi de défendre l'accès au marché américain pour nos exportations énergétiques, dont la ligne 5. Enfin, je vais faire part de mes inquiétudes face au protectionnisme américain grandissant, y compris l'initiative 'Achetez américain' et les tarifs sur le bois d'oeuvre. Il est essentiel pour l'économie de l'Alberta que nous défendions avec force nos intérêts de base auprès des décideurs américains de haut niveau. » Jason Kenney espérait pouvoir rencontrer la gouverneure du Michigan Gretchen Whitmer pour discuter de son opposition au maintien de la ligne 5 du pipeline Enbridge. Récemment, Kenney a publiquement dit de Whitmer qu'elle était atteinte de « mort cérébrale » parce qu'elle tenait à fermer le pipeline qui existe depuis 60 ans entre l'Alberta et le Michigan. La ligne 5 passe sous le détroit de Mackinac qui relie le lac Michigan et le lac Huron. On rapporte que la gouverneure Whitmer a refusé de rencontrer Kenney pendant la conférence des gouverneurs. Le premier ministre Kenney a quitté Washington le
31 janvier. Selon la manière habituelle, aucun
communiqué de presse du gouvernement albertain ou
annonce sur Twitter au sujet des résultats du
voyage n'a été publié. Le gouvernement albertain a toutefois publié les « renseignements clé » suivants : - Les États-Unis sont le partenaire commercial le plus important de l'Alberta et l'Alberta est la deuxième province en importance pour ce qui est des exportations aux États-Unis. - En 2020, les exportations de l'Alberta aux États-Unis ont atteint 77,5 milliards de dollars et représentaient près de 85 % de l'ensemble des exportations provinciales. - Les produits énergétiques atteignaient 59,2 milliards de dollars, soit 76 % des exportations albertaines aux États-Unis en 2020. - Le commerce bilatéral crée près de 1,7 millions d'emplois. Le commerce avec l'Alberta crée 906 000 emplois aux États-Unis tandis que le commerce avec les États-Unis crée 785 000 emplois en Alberta. Récemment, le gouvernement albertain annonçait qu'il allait ouvrir trois nouveaux bureaux de commerce et d'investissements aux États-Unis – à Chicago, Denver et Seattle – et agrandirait son bureau à Washington. Le problème des puits de pétrole et
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Carte montrant la localisation des puits orphelins en Alberta. |
Le rapport indique qu'environ 10 000 puits en Alberta et en Saskatchewan sont actuellement orphelins. Ces puits sont inactifs et il n'y a pas d'exploitant apparent qui assume la responsabilité de la protection de l'environnement. Le rapport indique que le nombre de puits orphelins augmente de 35 % par an, un rythme alarmant. Selon le rapport, les entreprises actives dans le secteur de l'énergie n'ont mis de côté que 237 millions de dollars en dépôt de garantie pour couvrir les dommages environnementaux, soit bien moins que ce qui est nécessaire.
Regan Boychuk, de l'Alberta Liabilities Disclosure Project, a décrit le milliard de dollars indiqué dans le rapport comme étant « une sous-estimation massive et une grande déception ». « Ils ont omis la partie la plus coûteuse », ajoute-t-il. En effet, le rapport n'inclut pas le coût du nettoyage des pipelines ou des autres infrastructures énergétiques sur les terres ; il ne tient même pas compte des projets de sables bitumineux ou des plus de 7 400 puits abandonnés, mais pas encore considérés comme orphelins. Si ces puits étaient inclus, la somme de la responsabilité environnementale actuelle ferait plus que doubler.
Le rapport n'inclut pas non plus la responsabilité des 225 000 puits de l'Alberta et de la Saskatchewan qui sont officiellement inactifs ou colmatés, mais qui ne sont pas encore orphelins ou abandonnés par leurs propriétaires. Dans près des deux tiers de tous les puits de ces deux provinces il n'y a plus d'extraction par pompage, le pourcentage le plus élevé jamais enregistré, et la plupart des puits déclarés inactifs ne redémarrent jamais et nécessitent une attention immédiate.
Selon l'Alberta Energy Regulator (AER), les milliers de puits inactifs qui n'ont pas encore été classés comme abandonnés ou orphelins, mais dont aucune autorité n'assume la responsabilité, « libèrent l'équivalent de 545 000 tonnes de dioxyde de carbone chaque année ». Selon l'ARE, environ 10 % des puits inactifs et 7 % des puits abandonnés laissent échapper des polluants dans l'air ou dans le sol. Les agriculteurs et les éleveurs se plaignent régulièrement des mauvaises conditions et du mauvais contrôle des mauvaises herbes autour des puits, qui contaminent leurs cultures et leurs pâturages.
Les critiques affirment également que le rapport du directeur du budget fédéral n'inclut pas le coût total de l'assainissement, mais seulement les dépenses liées au nettoyage de la surface du terrain et au retrait de l'équipement, et non les coûts d'assainissement de la contamination continue par les produits chimiques souterrains ou les fuites. Le rapport lui-même reconnaît que « l'exclusion des mesures correctives sous-estimera le coût total du nettoyage des puits ».
Pour ajouter l'insulte à l'injure, le rapport fédéral indique que le gouvernement a déjà consacré 1,7 milliard de dollars au nettoyage des puits et que la moitié de cette somme a été octroyée à 10 « entreprises énergétiques financièrement viables », dont des géants comme Canadian Natural Resources Ltd et Imperial Oil.
Défendant
les conclusions limitées de son rapport, le
directeur du budget Yves Giroux a déclaré : « Il
n'y a pas assez de données sur les coûts très
variables de ces nettoyages pour faire une
estimation significative. Les données sont très
limitées à ce sujet. Les coûts de remise en état
peuvent varier considérablement d'un puits à
l'autre ».
Les critiques affirment qu'aucun chiffre du rapport ne peut être considéré comme « fiable, crédible ou défendable ». Par exemple, le rapport estime que le coût moyen de l'obturation et de la remise en état d'un seul puits est d'environ 78 000 dollars, soit moins de la moitié de l'estimation du Alberta Liabilities Disclosure Project.
Regan Boychuk du Disclosure Project ajoute que l'accent mis dans le rapport sur les puits orphelins est « trompeur ». « Il ne s'agit pas de puits orphelins », a-t-il souligné, quand cela signifie que tous les autres puits et infrastructures sur le territoire qui ne sont pas encore classés comme orphelins ne sont pas considérés comme une menace environnementale avec des problèmes qui doivent être résolus immédiatement.
La vieille conscience et les buts étroits de ceux
qui occupent des positions de propriété et de
contrôle sont une des raisons principales pour
lesquelles ils s'engagent dans des pratiques aussi
irresponsables que l'abandon des puits de pétrole
et de gaz. Leur objectif étroit de servir leurs
intérêts privés bloque l'émergence de pratiques et
d'une conscience sociale moderne. Les travailleurs
doivent s'opposer à la vision qui sanctionne cette
approche rétrograde et faire émerger une autorité
conforme aux conditions modernes.
(Photos: LML, HazMat Management, B. Glen)
La propriété de terres rares de Wicheeda, dans le centre de la Colombie-Britannique, est revendiquée par la société minière Defense Metals Corporation. Defense Metals a fait la promotion de la propriété en déclarant : « Le plan à Wicheeda est de produire les terres rares utilisées dans les applications de défense : nyodemium, praséodyme, cérium et lanthane. » Elle note que « Bien que la part de marché pour l'utilisation des oxydes de terres rares légers (ETRL) dans les applications de défense soit faible, son importance est que certains minéraux de terres rares sont essentiels dans l'équipement militaire comme les moteurs à réaction, les systèmes de guidage de missiles, les systèmes de défense antimissile, les satellites et les lasers. »
Inscrite
aux bourses canadienne, américaine et allemande,
Defense Metals indique sur son site Web que l'un
de ses « conseillers stratégiques » est Karl T.
Wagner, « ancien membre du Senior Intelligence
Service (SIS) de la Central Intelligence Agency
(CIA), ayant servi en tant que haut responsable de
la CIA et gestionnaire expert de la Direction des
opérations (DO), avec 29 ans d'expérience dans le
monde entier, notamment en Amérique latine, en
Asie de l'Est, en Asie du Sud, au Moyen-Orient et
en Afrique du Nord. [...] Son dernier poste à la
CIA était celui de chef des opérations de
contre-espionnage. Il a également été assistant
exécutif du directeur général de la CIA, chef du
détachement spécial de la CIA au Moyen-Orient et a
occupé des postes de direction dans des postes de
la CIA à l'étranger, notamment un grand poste en
Afrique du Nord, de multiples zones de guerre au
Moyen-Orient et en Asie du Sud, et des postes à
forte menace liée au contre-espionnage en Amérique
latine et en Asie de l'Est. »
Un autre « conseiller stratégique » de Defense Metals est Andrew Leland, un « officier de la défense aérienne de l'armée américaine à la retraite qui s'est concentré sur la défense aérienne à courte portée pendant huit ans, [qui] a participé à de multiples tournées de combat pour soutenir les opérations Enduring Freedom et Iraqi Freedom en Arabie saoudite, au Qatar et en Irak » et qui a quitté le service en 2006. Leland est actuellement ingénieur système, spécialiste en modélisation intégrée 3D, chez Lockeed Martin.
Dans l'une des vidéos promotionnelles du site Web de Defense Metals, l'entreprise se vante que son gisement de Wicheeda est « l'un des gisements d'éléments de terres rares les plus riches et les plus accessibles par route en Amérique du Nord » et qu'il est situé près de Prince George, « une région minière clé dotée d'une main-d'oeuvre qualifiée ». Le gisement, selon l'entreprise, « a le potentiel de réduire la dépendance actuelle à l'égard des sources chinoises » dans le cadre d'une « alternative sûre en Amérique du Nord pour la production de composants militaires ».
La propriété Wicheeda est située sur des terres non cédées à environ 80 kilomètres au nord-est de Prince George. Le matériel promotionnel indique que la propriété de plus de 2 000 hectares « est facilement accessible par des routes de gravier toutes saisons et se trouve à proximité d'infrastructures, notamment de lignes de transmission d'énergie hydroélectrique, d'un important gazoduc, de la voie ferrée du CN et d'importantes routes ».
La mine projetée indiquerait des ressources minérales de près de 5 millions de tonnes contenant en moyenne 3 % d'oxydes de terres rares légers et lourds (OTRLL) et des ressources minérales présumées de 29 millions de tonnes contenant en moyenne près de 2 % d'OTRLL. Grâce à l'exploitation à ciel ouvert, Defense Metals vise à produire une moyenne de 25 000 tonnes d'oxydes de terres rares (OTR) par an, soit environ 10 % de la production mondiale actuelle.
La société a également annoncé en janvier 2021 que 70 % du coût estimé des tests de transmission par rayons X (XRT) visant à déterminer la présence des ETR dans le minerai extrait seront effectués par les installations du laboratoire du Saskatchewan Research Council (SRC) et seront couverts par le financement accordé à l'entreprise et au SRC par le Programme d'aide à la recherche industrielle du Conseil national de recherches du Canada (PARI CNRC).
Le PARI CNRC est un programme financé par le gouvernement du Canada dont le mandat est de fournir un soutien financier à l'innovation technologique. Par exemple, il offre des subventions pouvant atteindre 10 millions de dollars qui sont généralement axées sur la recherche et le développement de nouveaux produits novateurs, la création de logiciels originaux, etc. Le PARI offre une aide financière non remboursable couvrant 80 % des salaires et 50 % des coûts des entrepreneurs.
Il s'agit
clairement d'un stratagème pour payer les riches.
Jamais un mot n'est dit sur la façon dont
l'utilisation de ces éléments profite au peuple, à
commencer par les peuples autochtones sur les
terres où ils se trouvent, le peuple canadien et
les peuples du monde. Pas un mot sur la façon dont
l'environnement naturel est sauvegardé pour les
générations actuelles et futures. Bien entendu,
les Canadiens n'ont jamais approuvé l'utilisation
des ressources naturelles pour la production de
guerre sous le couvert d'idéaux élevés.
Commentant l'investissement du SRC/NRC, le PDG de Defense Metals, Craig Taylor, a déclaré à l'époque : « Nous sommes logiquement la source pour les approvisionner, afin que notre concentré soit traité dans leurs installations de production. Le transport de Prince George à la Saskatchewan se fait sans problème, [sans] aucune frontière à franchir. »
Dans son communiqué de presse du 17 janvier, Defense Metals Corp. déclare qu'elle « est une société d'exploration minière axée sur l'acquisition de gisements minéraux contenant des métaux et des éléments couramment utilisés sur le marché de l'énergie électrique, dans l'industrie de la défense, dans le secteur de la sécurité nationale et dans la production de technologies d'énergie verte, comme les aimants en terres rares utilisés dans les éoliennes et dans les moteurs à aimant permanent pour les véhicules électriques ».
Un article publié dans le magazine de l'armée de l'air américaine, intitulé « Rare-Earth Uncertainty », indique que « le département de la Défense n'est pas un grand utilisateur d'éléments de terres rares, relativement parlant. La défense représente environ 5 % de la consommation américaine, selon un rapport du Congressional Research Service sur le sujet. Mais les terres rares font partie intégrante d'une vaste gamme d'armes et d'équipements en général du Pentagone ».
L'auteur de l'article, Peter Grier, rédacteur en chef du Christian Science Monitor basé à Washington, DC, plaide pour que les États-Unis prennent le dessus sur la production des ETR, dans leur rivalité avec la Chine. Il écrit : « Les dirigeants chinois qui invoquent des besoins nationaux et des effets sur l'environnement ont par le passé limité l'exportation de terres rares par le biais de licences/permis, de taxes et de quotas purs et simples. Par exemple, en juillet 2010, la Chine a annoncé qu'elle réduirait ses exportations de terres rares pour le deuxième semestre de l'année de 70 % par rapport aux niveaux de l'année précédente. »
Peter Grier poursuit en donnant des exemples qui montrent pourquoi la production des ETR et d'autres minéraux critiques est si vitale pour l'économie de guerre des États-Unis :
«
Les groupes électrogènes qui produisent l'énergie
électrique pour les avions contiennent tous des
aimants en samarium-cobalt. La technologie furtive
qui produit un bruit blanc pour aider à dissimuler
le bruit des pales de rotor des hélicoptères
utilise également de tels aimants. Les ailerons de
queue et les gouvernails des avions F-22 se
déplacent grâce à des moteurs dotés de puissants
aimants miniatures en ETR. Les dispositifs de
brouillage de la guerre électronique utilisent des
terres rares, tout comme les systèmes de marquage
d'objectif au laser et les armes au laser
émergentes.
« Chaque chasseur d'attaque furtif F-35 nécessite 420 kilos de terres rares, selon le DOD [département de la Défense des États-Unis]. Chaque destroyer Arleigh Burke DDG-51 nécessite 2 400 kilos. Un sous-marin SSN-774 de classe Virginia a besoin de 4 200 kilos[1]. »
Le PDG de Defense Metals, Craig Taylor, voit l'importance de la ressource Wicheeda pour les applications militaires, ajoutant : « Nous voyons des investissements de la part du DOD et du DOE [département de l'Énergie des États-Unis], mais pas suffisamment pour le moment. »
Le Canada est là pour aider à combler le fossé. C'est un Canada qui paie les riches et qui a intégré son économie à l'économie de guerre des États-Unis. Un tel Canada n'est pas de bon augure pour l'avenir. La direction donnée à l'économie ne montre pas que les développements futurs seront favorables aux peuples autochtones qui sont les gardiens des terres non cédées de la Colombie-Britannique ou au peuple canadien dont le désir le plus profond est que l'environnement social et naturel soit humanisé, et non dédié aux guerres d'agression et à l'enrichissement de quelques individus.
1. « Rare-Earth Uncertainty » par Peter Grier, publié dans Air Force Magazine, 21 décembre 2017
(Avec des informations de Ressources naturelles Canada, Northern Miner, Mining.com, Defense Metal, Air Force Magazine, LinkedIn. Photos: LML, Lheidi T'enneh)
Parti communiste du Brésil
C'est
avec une profonde tristesse que le Parti
communiste du Canada (marxiste-léniniste) a appris
le décès de Maria Prestes, ce vendredi 4 février,
à l'âge de 92 ans, des suites de complications
causées par la COVID.
Militante révolutionnaire depuis sa jeunesse, Maria Prestes était la veuve du leader communiste Luiz Carlos Prestes, le légendaire « chevalier de l'espoir », avec qui elle a vécu près de quatre décennies.
Sa vie féconde a été consacrée au socialisme, à la préservation et à la diffusion du legs de Prestes, et à la prise en charge de sa famille, avec bonté et zèle.
Maria Prestes laisse neuf enfants, 25 petits-enfants et 25 arrière-petits-enfants, parmi lesquels sa petite-fille, la camarade Ana Maria Prestes, cadre national du Parti communiste du Brésil (PCdoB).
Nous nous joignons au PCdoB pour incliner notre
drapeau rouge en hommage à Maria Prestes. Le PCdoB
a écrit à propos de cette remarquable communiste,
femme et être humain, que pour elle « le plus
grand hommage sera la continuité de la lutte pour
un Brésil souverain, démocratique et socialiste ».
Parti communiste du Vietnam
Le 3 février est le 92e anniversaire historique de la fondation du Parti communiste du Vietnam (PCV) par le dirigeant légendaire du peuple vietnamien, le président Ho Chi Minh. Le Parti communiste du Canada (marxiste-léniniste) salue le PCV à cette occasion et transmet ses plus chaleureuses salutations révolutionnaires au secrétaire général de son Comité central et président de la République, Nguyen Phu Trong et, à travers lui, à tous les membres du Parti et à l'héroïque peuple vietnamien pour toutes leurs réalisations.
Nous
honorons la mémoire et le legs du dirigeant
légendaire et premier architecte du Vietnam
moderne, le président Ho Chi Minh ; nous rendons
hommage à tous ceux qui ont sacrifié leur vie pour
remporter la victoire dans la longue guerre de
libération nationale contre le colonialisme
français d'abord, puis contre l'impérialisme
américain ; et nous sommes grandement inspirés par
les exploits que les générations actuelles
accomplissent en s'attaquant aux grandes
difficultés et aux défis et en apportant des
solutions qui bénéficient aux peuples du Vietnam
et du monde.
En cette occasion, LML publie un rapport sur la Conférence nationale sur les relations étrangères que le PCV a tenue en décembre 2021. L'objectif de la conférence était de discuter de la mise en oeuvre de la résolution du XIIIe Congrès national du PCV, qui s'est tenu du 25 janvier au 1er février 2021. Le rapport met en lumière certains des principaux points du discours prononcé lors de la conférence par le secrétaire général du PCV, Nguyen Phu Trong.
Le rapport sur la Conférence nationale sur les relations étrangères a été présenté par Philip Fernandez lors d'une réunion organisée par la Société d'amitié Canada-Vietnam le 23 janvier à l'occasion du 92e anniversaire de la fondation du PCV.
La Conférence nationale sur les affaires extérieures pour la mise en oeuvre de la Résolution du XIIIe Congrès du Parti communiste du Vietnam s'est tenue en décembre 2021. Il s'agissait de la toute première conférence nationale sur les affaires extérieures du Parti communiste du Vietnam (PCV) pour discuter de la politique extérieure du Vietnam. Elle a eu lieu à l'initiative directe du Bureau politique et du Secrétariat du PCV spécifiquement pour veiller à la mise en oeuvre des directives du XIIIe Congrès du Parti sur les affaires extérieures.
Le XIIIe Congrès du PCV a décidé de mettre en oeuvre un programme ambitieux. Il a notamment établi que d'ici 2030, l'année marquant le 100e anniversaire du Parti, le Vietnam sera un pays en développement doté d'une industrie moderne et d'un revenu intermédiaire de tranche supérieure et d'ici 2045, l'année du 100e anniversaire de la République démocratique du Vietnam, qui a précédé la République socialiste du Vietnam – il sera une société socialiste développée à revenu élevé.
Les lignes directrices adoptées lors du XIIIe Congrès en matière d'affaires extérieures ont :
- souligné que le Vietnam continuerait de mettre en oeuvre sa doctrine de longue date en matière de politique étrangère, à savoir l'indépendance, l'autonomie, la diversification et la multilatéralisation ;
- réaffirmé l'engagement du Vietnam à continuer d'être un ami, un partenaire fiable et un membre proactif et responsable de la communauté internationale ;
- souligné le rôle clé et les contributions importantes des affaires extérieures à la construction, à la défense et au développement du pays ;
- reconnu le rôle pionnier de la diplomatie, avec trois objectifs principaux :
1) créer et maintenir un environnement pacifique et stable ;
2) mobiliser les ressources extérieures pour développer le pays ; et
3) améliorer la position et le prestige du Vietnam.
Cette approche adoptée par le XIIIe Congrès, qui consiste à mettre les préoccupations et les priorités de la nation en matière de diplomatie étrangère à l'ordre du jour du Parti et de la nation tout entière, est une réfutation convaincante de la propagande que nous entendons des cercles dirigeants de pays comme le Canada, qui assimilent le communisme et les partis communistes à l'autoritarisme. C'est un contraste frappant avec les pays basés sur le système parlementaire de Westminster, dit représentatif, où des questions aussi graves que la guerre et la paix relèvent du secret d'État, sur lesquelles même les députés élus n'ont pas leur mot à dire. Dans ces pays, les affaires extérieures sont également étroitement liées à l'économie, non pas d'une manière fondée sur l'avantage réciproque, mais d'une manière qui sert des intérêts privés étroits et qui est utilisée pour justifier l'agression et la guerre.
Le secrétaire général du PCV Phu Trong Nguyen s'adressant à la conférence. |
Dans son allocution à la Conférence de décembre, le secrétaire général du PCV, Phu Trong Nguyen, a déclaré : « Notre conférence d'aujourd'hui revêt une signification particulièrement importante (certains camarades la qualifient même d'historique) car elle est organisée pour la première fois sous la direction directe du Bureau politique et du Secrétariat afin de discuter des affaires extérieures du Parti, de la diplomatie de l'État, de la diplomatie populaire et de l'action extérieure de l'ensemble du système politique. »
Phu Trong Nguyen a déclaré que la conférence a lieu au moment « où l'ensemble du Parti, du peuple et de l'armée sont en train de déployer tous les efforts afin de mettre en oeuvre la Résolution du XIIIe Congrès du Parti dans un contexte où éléments favorables et opportunités s'alternent avec difficultés et défis ».
« L'oeuvre d'édification et de défense nationales, qui entre dans une nouvelle période aux exigences plus élevées, nous demande de faire valoir au maximum nos forces internes en parallèle avec la mobilisation des ressources externes. » Cette conférence, a-t-il ajouté, sera également « une bonne occasion pour que les organes du Parti et de l'État à différents échelons ainsi que tout le corps personnel en charge des affaires extérieures puissent mieux appréhender l'état des lieux et la place de notre pays dans la région et dans le monde, le rôle des affaires extérieures dans la stratégie globale d'édification et de défense nationales. La conférence permettra ainsi de créer un nouvel élan, de nouvelles motivations et de nouvelles forces dans les activités de relation extérieure ».
Le secrétaire général du PCV, Phu Trong Nguyen, a souligné que la politique extérieure du Vietnam est profondément ancrée dans l'histoire et la matière intellectuelle du peuple vietnamien. Il a déclaré : « Tout au long de son histoire millénaire, les objectifs immuables de notre peuple sont l'indépendance, l'autonomie et la primauté des intérêts nationaux. »
« Nos prédécesseurs ont développé une philosophie qui défie le temps : recourir à la diplomatie pour prévenir les guerres ou pour y mettre fin, mettre la diplomatie au service de l'édification et de la défense de la nation », a-t-il ajouté.
« Durant la période de Ho Chi Minh, la diplomatie vietnamienne est développée en une diplomatie moderne et imprégnée de l'identité nationale », a-t-il dit. « Le président Ho Chi Minh a posé les pierres angulaires pour la diplomatie révolutionnaire qu'il a directement dirigée et guidée. »
« Sur le fondement de la philosophie diplomatique traditionnelle de nos ancêtres, Ho Chi Minh l'a portée à une nouvelle hauteur en alliant parfaitement le patriotisme et la culture nationale aux quintessences culturelles et aux expériences diplomatiques du monde. »
« Ho Chi Minh ne voulait pas la guerre ni à son pays, ni aux autres pays, a dit le secrétaire général. Son esprit d'humanisme, son idéal de justice, son aspiration pour la paix, l'indépendance, la liberté et le bonheur de tous les peuples sont autant de symboles de la combinaison parfaite entre la culture vietnamienne et la culture de l'humanité. »
« Durant les 35 dernières années de renouveau [Doi Moi], en prenant en héritage les valeurs de la diplomatie traditionnelle du Vietnam et les pensées de Ho Chi Minh, notre Parti n'a pas cessé de compléter et de perfectionner l'approche d'une diplomatie axée sur l'indépendance, l'autonomie et l'ouverture pour la paix, la coopération et le développement. Nous menons une politique étrangère basée sur trois piliers : le multilatéralisme, la diversification des relations et l'intégration proactive à la vie internationale », a déclaré le secrétaire général.
Le secrétaire général Nguyen Phu Trong a souligné que cet héritage historique laissé par Ho Chi Minh a propulsé le service diplomatique vietnamien comme « le fer de lance pour faire sortir le pays du blocus et de l'embargo, établir les relations avec de nombreux partenaires, ouvrir de nouvelles perspectives pour l'oeuvre de renouveau et d'intégration du pays. »
Les réalisations parlent d'elles-mêmes :
- Le Vietnam entretient des relations diplomatiques avec 189 des 193 membres des Nations unies.
- Le Vietnam est un membre actif et responsable de plus de 70 organisations internationales et forums importants, tels que les Nations unies, l'Association des nations de l'Asie du Sud-Est (ASEAN), la Coopération économique Asie-Pacifique (APEC), le Sommet Asie-Europe (ASEM) et l'Organisation mondiale du commerce (OMC), pour n'en citer que quelques-uns.
- Le PCV tisse des liens avec 247 partis politiques dans 111 pays, dont 90 partis communistes et ouvriers, des partis au pouvoir et des partis ayant un rôle important.
- L'Assemblée nationale du Vietnam entretient des relations avec les institutions parlementaires dans 140 pays et participe activement à de nombreux forums interparlementaires internationaux importants.
- Le travail diplomatique mené par le gouvernement vietnamien à travers les piliers politique, de défense, de sécurité, économique et socioculturel a progressé.
- Les organisations d'amitié de masse se sont également engagées de manière concrète dans les relations extérieures, enrichissant l'amitié entre le peuple vietnamien et les peuples du monde.
- Le Vietnam a réussi à créer un environnement international favorable et à mobiliser des ressources extérieures pour accompagner et accélérer l'industrialisation, la modernisation et le développement socio-économique.
- Le Vietnam a pu faire appel au soutien de la communauté internationale en termes de vaccins, de matériels médicaux et de médicaments de traitement, une contribution essentielle à la lutte contre la pandémie et de la relance économique du pays. Plus de 172,7 millions de doses de vaccin COVID-19 ont été administrées dans le pays à ce jour, 73,9 % de la population étant entièrement vaccinée.
- Alors qu'il y a seulement 30 ans, le Vietnam entretenait des liens économiques et commerciaux avec une trentaine de pays et territoires, ce nombre est aujourd'hui de 230.
- La valeur totale du commerce extérieur s'est établie cette année à environ 600 milliards de dollars soit environ 120 fois de plus en comparaison avec celle enregistrée durant les premières années de Renouveau.
- La position et le prestige du Vietnam dans la région et dans le monde ne cessent de se rehausser, et le Vietnam contribue avec proactivité et responsabilité au maintien de la paix et de la coopération pour le développement et le progrès dans le monde.
Ce ne sont là que quelques-unes des réalisations du Vietnam. Le secrétaire général a souligné : « Ces réalisations sont dues à la direction judicieuse, clairvoyante, persévérante du Comité central du Parti, en particulier celle du Bureau politique et du Secrétariat ; à l'administration proactive et flexible de l'État ; au large soutien de tout le peuple. »
Le secrétaire général Nguyen Phu Trong a ensuite évoqué le climat international dans lequel le Vietnam trace sa voie.
« Dans les années à venir, il est prévu que la situation mondiale et régionale continuera à connaître de nombreux changements rapides, complexes et imprévisibles. La paix, la coopération et le développement demeureront une grande tendance. Cependant, le monde se trouvera devant de nombreux obstacles, difficultés et défis. La mondialisation et l'intégration internationale ne cesseront d'évoluer, mais se trouveront également menacées par la montée du nationalisme extrême, la concurrence stratégique, la concurrence économique et les guerres commerciales féroces.
« Sous l'impact de la pandémie de Covid-19, le monde est actuellement tombé dans une grave crise globale. La quatrième révolution industrielle s'est fortement développée, créant des avancés dans de nombreux domaines, apportant à la fois des opportunités et des défis pour tous les pays. Ces derniers ajustent leurs stratégies et modèles de développement pour s'adapter aux nouvelles situations. L'Asie pacifique occupe une place stratégique de plus en plus importante. En Asie du Sud-Est, la sécurité et les revendications litigieuses de la souveraineté en mer de l'Est restent compliquées. »
Gardant ces conditions à l'esprit, le secrétaire général Nguyen Phu Trong a développé six domaines de travail que le Parti a identifiés comme étant d'une importance particulière pour la réalisation des lignes directrices de la politique étrangère adoptées lors du XIIIe Congrès.
1. L'importance de prêter attention et de développer une bonne compréhension des événements mondiaux en cours, qui, selon le Secrétaire général Nguyen Phu Trong, « ont causé de nombreux problèmes qui passent au-delà des prévisions normales ».
2. Mettre en oeuvre la politique étrangère du Vietnam, fondée sur l'indépendance, l'autonomie, la paix, la coopération et le développement, afin d'assurer la stabilité politique du pays et de défendre la souveraineté et l'intégrité territoriale du Vietnam.
3. Continuer à développer la participation active du Vietnam dans les organisations multilatérales et internationales, y compris l'ONU, l'ASEAN et d'autres forums.
4. Étendre et développer l'efficacité de la coopération économique, culturelle, politique, sécuritaire et de défense du Vietnam avec d'autres pays, en premier lieu les pays voisins et les grandes puissances. Le Vietnam donnera la priorité à l'élargissement de l'accès au marché pour les biens, les services et les travailleurs vietnamiens et à l'attraction de financement, de technologies, d'expertise en gestion et d'investissements directs étrangers.
Le renforcement des relations avec les près de 5 millions de Vietnamiens de la diaspora est important pour le projet d'édification de la nation vietnamienne. Le Vietnam s'efforce également d'assurer leur bien-être dans leur pays de résidence et leur fournit une aide pour maintenir leur langue, leur patrimoine et leur identité vietnamiens.
5. Améliorer la capacité du Vietnam à évaluer l'élan de la quatrième révolution industrielle et de la transformation numérique qui entraîne d'énormes changements. Des facteurs tels que l'épidémie mondiale et le changement climatique seront également suivis de près.
Garantir les exigences en matière de recherche et de prévision stratégiques est extrêmement important. Le secrétaire général a appelé les délégués à prêter une attention particulière au contenu des complexités au fur et à mesure que les événements se déroulent. Il a déclaré : « Je dis avec humour que c'est bien inquiétant lorsqu'on ne connaît pas ; si l'on connaît, il n'y a plus raison de s'inquiéter ! »
6. Enfin, reconnaissant l'importance de la diplomatie pour réaliser le travail de d'édification de la nation fixé par le XIIIe Congrès, une attention particulière est accordée au choix et à la formation idéologique des cadres et du personnel impliqués dans les affaires diplomatiques et le service extérieur.
Le secrétaire général Nguyen Phu Trong a conclu
ses remarques en reconnaissant que le monde change
rapidement. Bien que des difficultés demeurent sur
le chemin de notre progrès, a-t-il dit, notre
perspective est très brillante. L'ensemble de
notre Parti, de notre peuple et de notre armée
sont unis, avec la plus grande détermination, pour
réaliser la résolution du XIIIe Congrès national
du Parti. Chaque Vietnamien, qu'il soit dans son
pays ou à l'étranger, souhaite que notre pays
devienne puissant et prospère, qu'il soit aux
côtés des peuples des cinq continents, comme le
souhaitait le président Ho Chi Minh.
(Photos: VNA, Baoqoucte)
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