1er novembre 2018
Les travailleurs forestiers de la
Colombie-Britannique intensifient leur lutte pour la dignité du
travail
Une ferme opposition aux concessions
antiouvrières dans la partie
intérieure nord et sud
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Ligne de piquetage devant la scierie de Canfor à Prince George
le 25 octobre 2018
Les
travailleurs
forestiers
de
la Colombie-Britannique intensifient leur
lutte pour la dignité du travail
• Une ferme opposition aux concessions
antiouvrières dans la partie intérieure nord et sud
Lockout à
l'aluminerie de Bécancour
• Les travailleurs de l'aluminium luttent pour
leur dignité et leurs droits
Les travailleurs de la
Société des alcools luttent pour des conditions de
travail modernes
• Journée de grève surprise
à la SAQ contre les mesures disciplinaires injustes et pour des
négociations sérieuses
Les grèves
tournantes à Postes Canada
• Les postiers prêts à se mettre
en grève dès qu'on leur lance l'appel
À titre
d'information
• Données sur l'économie et la
population active de la Nouvelle-Écosse
Les travailleurs forestiers de la
Colombie-Britannique intensifient leur
lutte pour la dignité du travail
Une ferme opposition aux concessions
antiouvrières dans la partie intérieure nord et sud
Ligne de piquetage devant la scierie de Canfor à Prince George
le 25 octobre 2018
Les travailleurs forestiers de la Colombie-Britannique
intensifient leur lutte contre les concessions antiouvrières et
pour leur dignité et leurs droits.
Le 25 octobre, les travailleurs de la scierie et
de l'usine de copeaux de Canfor à Prince George dans le nord de
la Colombie-Britannique ont tenu une grève d'une journée.
Cette action fait partie des grèves rotatives que la section
locale 1-2017 du Syndicat des Métallos a
déclenchées le 17 octobre avec une ligne de
piquetage
devant le moulin à bois Lakeview de Tolko à Williams
Lake. Le but de ces grèves rotatives est de forcer les
propriétaires des scieries représentés par le
Conseil sur les relations de travail de la partie intérieure
nord (CONIFER) à retirer leurs exigences de concessions
antiouvrières. Les moyens de pression des travailleurs
comprennent aussi le refus
de tout temps supplémentaire dans les usines
représentées par CONIFER. Parmi les concessions
exigées par les employeurs, il y a l'embauche de nouveaux
employés à 85 % du taux horaire actuel, une
période de probation deux fois plus longue pour les nouveaux
employés -- 60 jours plutôt que 30 -- et le rejet sur
le dos
des travailleurs des coûts des avantages sociaux.
Les travailleurs soulignent que CANFOR a annoncé
un profit de 125,3 millions de dollars pour le troisième
trimestre, augmentant le total de l'année en cours
à 407,3 millions de dollars. West Fraser, une autre
compagnie représentée par CONIFER, a annoncé des
profits de 238 millions de dollars pour le troisième
trimestre,
pour un total de l'année en cours de 781 millions de
dollars. Bien que ces deux chiffres soient inférieurs à
ceux du trimestre antérieur, ils reflètent
néanmoins une remontée des profits qui caractérise
l'industrie forestière en Colombie-Britannique depuis plusieurs
années déjà. Les monopoles de l'industrie
forestière exercent un chantage contre
les travailleurs forestiers et leurs communautés pour leur
soutirer des concessions, utilisant l'instabilité de l'industrie
comme prétexte. Ils le font en ce moment en exigeant des
concessions sous prétexte qu'elles sont nécessaires pour
affronter les « réalités à long terme d'une
industrie cyclique ». Les travailleurs rejettent ces
arguments
intéressés et exigent des conditions de travail et des
salaires à la hauteur du travail qu'ils accomplissent. Ces
demandes sont des réclamations à la richesse sociale
qu'ils produisent, qui ne peuvent être subordonnées
à l'objectif étroit de profit privé des monopoles
forestiers et à la destruction qu'il cause dans l'industrie.
Les travailleurs forestiers du nord de la
Colombie-Britannique ont l'intention d'entreprendre d'autres
grèves rotatives qu'ils n'annonceront pas à l'avance afin
qu'elles soient le plus efficaces possible. « Nous ne rendrons
pas l'information publique », a dit Brian O'Rourke,
président de la section locale 1-2017 du Syndicat des
Métallos. « Si nous devions le faire, il est tout à
fait probable que l'employeur nous attendrait à l'entrée
avec des injonctions. Nous disons donc à nos membres, si vous
venez travailler et qu'il y a une ligne de piquetage devant l'usine,
joignez-vous aux piqueteurs et participez, faites preuve de
solidarité et c'est ainsi que l'action va se
développer. »
Tableau des concessions demandées par l'IFLRA dans la partie
intérieure sud de la province. Cliquer pour agrandir.
|
Aucune discussion n'est prévue en ce moment entre
la section locale 1-2017 des Métallos et CONIFER.
Dans la région intérieure sud, les
travailleurs forestiers ont voté pendant une période
de 10 jours pour un mandat de grève pour les sections
locales du Syndicat des Métallos qui les représentent --
la section locale 1-405 (Cranbrook), 1-423 (Kelowna)
et 1-417 (Kamloops). Le vendredi 27 octobre, les sections
locales ont annoncé que les membres avaient voté
à 98 % en faveur de la grève. Le comité
de négociation est retourné à Kelowna mardi,
le 30 octobre, afin de tenter de négocier une convention
avec l'Association des relations de travail de l'industrie
forestière de l'intérieur (IFLRA) -- l'employeur du sud,
selon un bulletin publié
par la section locale 1-405.
Près de 800 membres travaillent dans les
usines dans les Kootenays de l'est et de l'ouest, et 3 500
travaillent dans la partie intérieure sud de la province.
Ces sections locales des Métallos sont
elles aussi confrontées à une liste de concessions
exigées par la IFLRA, dont des changements aux avantages
médicaux et sociaux, la prolongation de la période de
probation et plus encore.
Les conventions collectives des travailleurs de la
partie intérieure sud et nord de la Colombie-Britannique sont
arrivées à échéance le 30
juin 2018.
Lockout
à
l'aluminerie de Bécancour
Les travailleurs de l'aluminium luttent pour
leur dignité et leurs droits
Annonce d'un rassemblement en appui aux travailleurs d'ABI, le 28
novembre 2018, devant les bureaux d'Hydro-Québec à
Montréal. Cliquer sur la photo pour l'agrandir.
Depuis le 11 janvier, le cartel Alcoa/Rio Tinto
maintient en lockout les 1030 travailleurs de l'aluminerie Abi
à Bécancour. Les oligarques mondiaux ont
déchaîné leur force suparanationale contre les
travailleurs pour les forcer à accepter d'importantes
concessions qui vont nuire non seulement aux travailleurs visés
mais aussi à
l'économie, à la communauté de Bécancour,
au Québec et au Canada.
Les travailleurs organisés dans la section
locale 9700 du syndicat des Métallos confrontent un pouvoir
mondial qui contrôle une grande partie de l'aluminium et de
l'alumine produits dans le monde. Les oligarques utilisent leur pouvoir
sur les forces productives et la richesse sociale pour forcer les
travailleurs à se soumettre à leur diktat
et ainsi mettre la main sur de plus grands profits privés
à même la valeur produite par les travailleurs.
Dans cette lutte, les travailleurs de l'aluminium
bénéficient d'une grande aide de collègues de
partout au Québec et au Canada, mais ils ne sont pas
aidés des gouvernements. En fait, le gouvernement du
Québec a aidé directement les oligarques d'Alcoa/Rio
Tinto en leur permettant de revenir sur leur contrat avec
Hydro-Québec dans lequel ils
avaient accepté de payer la société d'État
un montant mensuel. La somme totale que le cartel antisocial a
sauvée depuis le début du lockout au moyen de la
manoeuvre orchestrée par le gouvernement dépasse
maintenant 172 millions $. Un nombre croissant de
travailleurs dénoncent le gouvernement du Québec pour
cette capitulation
antisociale traîtresse aux oligarques et réclament qu'il y
mette fin immédiatement. Ils demandent que le gouvernement fasse
son devoir envers le peuple et force les oligarques de l'aluminium
à respecter le contrat avec Hydro-Québec et à
rembourser tout ce qu'ils ont jusqu'à présent
refusé de payer.
Les délégués à l'Assemblée
générale du district 3 du Syndicat des Métallos,
dans l'ouest
canadien, transmettent un message d'appui aux travailleurs en lockout
d'ABI, le 30 octobre
2018.
Les travailleurs de l'aluminium confrontent
également les intrigues internationales des grandes puissances,
en particulier l'impérialisme américain, qui a
mis en place des tarifs de 10 % sur les importations
d'aluminium. Cela a augmenté le prix du marché de
l'aluminium de façon spectaculaire aux États-Unis et dans
le
monde, ce qui permet aux oligarques d'Alcoa de remettre en service les
installations de production d'aluminium qui avaient été
improductives par rapport à leurs alumineries du Québec.
À ces intrigues mondiales s'ajoute la
multiplication par deux du prix du marché mondial de l'alumine
depuis 2016. Il faut deux tonnes d'alumine pour produire une tonne
d'aluminium. Alcoa profite beaucoup de ces hausses du prix de l'alumine
parce que ses travailleurs en produisent également. Les profits
qu'encaisse mondialement
Alcoa du raffinage de l'alumine représentent
aujourd'hui 70 % de ses activités commerciales
liées à l'aluminium, selon le Financial Post.
Bien
que
l'entreprise
profite du 10 % d'imposition de tarifs
américains, Alcoa dit de manière cynique qu'elle y
est
opposée et elle a demandé aux États-Unis
d'exonérer
les importations en provenance d'une des trois alumineries au
Québec où elle exerce ses activités, mais pas
celle de Bécancour. Alors que Rio Tinto
détient 30 % de l'aluminerie de Bécancour,
Alcoa, avec ses 70 % de contrôle, en est l'exploitant.
Les dictateurs d'Alcoa/Rio Tinto veulent remplir encore
plus leurs poches et élargir leur empire mondial avec ces
attaques contre les travailleurs de Bécancour. En cas de
succès, les concessions que le cartel cherche à leur
imposer seront sans doute exigées des autres travailleurs de
l'aluminium au Québec et en Colombie-Britannique.
Dans cette bataille, les oligarques ont engagé
des mercenaires pour mener une campagne sur les médias sociaux
pour démoraliser les travailleurs en lockout et les forcer
à céder aux concessions. Mais les travailleurs de
Bécancour sont résolus à ne pas se laisser faire.
Les travailleurs dénoncent les diatribes sur Facebook et
ailleurs qui leur
demandent de se soumettre et d'accepter même un salaire minimum
et aucune
pension si c'est ce qu'il faut pour que les oligarques leur permettent
de travailler.
Les travailleurs de Bécancour dénoncent
les insinuations et poursuivent 24 heures par jour leurs lignes de
piquetage et piquets de grève mobiles, et là où
les gérants de l'entreprise se montrent le visage. Ils ont
appelé la classe ouvrière au Québec et au Canada
à ne ménager aucun effort pour les appuyer dans leur
juste cause, car la lutte
d'une section de la classe est une partie cruciale de la lutte de tous.
Ils refusent que leur dignité et celle de leur communauté
soit flétrie et que leur niveau de vie et leurs conditions de
travail soient traînés dans la boue. Dans cette lutte, ils
s'en prennent aussi au gouvernement du Québec, qui s'est
ostensiblement rangé du côté des
intérêts privés des
oligarques mondiaux en opposition aux intérêts de ses
propres travailleurs et de l'intérêt national et public.
Appuyons fermement les travailleurs de
l'aluminium de Bécancour !
Leur
lutte est la lutte de tous les travailleurs pour leur dignité et
leurs
droits !
Les
travailleurs
de la Société des alcools luttent pour des
conditions de travail modernes
Journée de grève surprise à la SAQ
contre les mesures disciplinaires injustes et pour des
négociations sérieuses
Dans l'après-midi du 26 octobre, les
quelque 5500 membres du Syndicat des employé-es de magasin
et de bureau de la SAQ (CSN) ont déclenché la
grève jusqu'à la fin de la journée. C'était
une journée de grève non annoncée d'avance dans le
cadre de la lutte que mènent les travailleurs de la SAQ depuis
janvier 2017
pour s'opposer à la précarité des conditions de
travail et revendiquer des salaires correspondant à un standard
moderne. La convention collective est échue depuis
janvier 2017 et aucune avance significative n'a été
accomplie à la table de négociation.
La journée de grève a été
déclenchée en réponse à des mesures
disciplinaires prises par la SAQ contre des membres du syndicat qui
exerçaient des moyens de pression dans les succursales pour
attirer l'attention de la clientèle sur leurs justes
revendications. Ils portaient notamment des décorations
d'Halloween pour dénoncer les négociations «
fantômes » qui se tiennent au lieu de
véritables négociations basées sur les
revendications des travailleurs de la SAQ. Le syndicat a
décidé que c'en était assez et plutôt que
d'affronter des mesures disciplinaires prises contre des membres
individuels, c'est tout le monde qui a fait la grève dans toutes
les succursales à travers le Québec. Le
syndicat demande à la direction de la SAQ de négocier
sérieusement pour qu'une convention
collective acceptable pour ses membres soit signée.
Près de 70 % des travailleurs et des
travailleuses de la SAQ sont à temps partiel ou occasionnels,
travaillant souvent très peu d'heures par semaine et
étant sur appel, pratiquement sept jours sur sept, ce qui rend
impossible d'avoir une vie familiale. Loin de présenter une
offre qui permet de réduire la précarité, la
direction de la
SAQ cherche à introduire plus de précarité chez
ses employés permanents.
Quant aux offres salariales,
elles sont même en deçà de l'augmentation du
coût de la vie. Le syndicat rapporte que depuis
janvier 2018, plus de 500 employés de la SAQ ont
démissionné à cause de
cette précarité et des bas salaires. La direction de la
SAQ prétend ne pas pouvoir offrir mieux, n'ayant pas de mandat
du gouvernement et devant respecter le « cadre
financier » qu'il lui impose. Cette spirale
d'irresponsabilité est inacceptable pour les employés-es
de la SAQ et pour la société. Elle ne fait qu'accentuer
la pénétration toujours
plus forte du travail à conditions précaires dans
l'économie. De plus, il est impossible qu'un arrangement ne
puisse être trouvé dans une société moderne
pour offrir des conditions permettant aux travailleurs de vivre dans la
dignité, des conditions dont la détermination revient en
premier lieu à ceux et celles qui font le travail.
À cela s'ajoute la menace de privatisation de la
SAQ, alors que le parti au pouvoir, la Coalition Avenir Québec,
en tant que nouveau gouvernement majoritaire au Québec, n'a
jamais caché son intérêt pour la privatisation de
cette société d'État en tout ou en partie.
Bien déterminés à s'attaquer
à la précarité de leurs conditions,
environ 2500 travailleurs et travailleuses de magasin et de bureau
de la Société des alcools du Québec (SAQ) ont tenu
une assemblée générale le 28 septembre
où ils ont voté à 96 % en faveur d'un
nouveau mandat de 18 jours de grève à utiliser au
moment opportun.
Les grèves tournantes à
Postes Canada
Les postiers prêts à se mettre en
grève dès qu'on leur lance l'appel
Les membres du Syndicat des employés d'hôpitaux se
joignent aux postiers à Burnaby, en Colombie-Britannique, sur la
ligne de piquetage, le 26 octobre 2018.
Dans tout le pays, les postiers commencent leur
deuxième semaine de grèves tournantes. Dans sa mise
à jour des négociations du 30
octobre, le Syndicat des
travailleurs et travailleuses des postes (STTP) souligne que les
travailleurs tiennent leurs piquets de grève pour de «
meilleures protections en matière de santé et de
sécurité,
l'amélioration des conditions de travail, un plus grand nombre
d'emplois permanents et moins d'emplois précaires, des effectifs
suffisants, l'égalité et une rémunération
équitable pour tous. Votre comité de négociation
travaille fort, et de longues heures, pour que ces revendications
importantes se concrétisent. Jusqu'à maintenant, aucune
d'elle n'a
encore été réglée. » Le syndicat
rappelle que « notre santé et sécurité n'est
pas négociable. Nous devons améliorer les conditions de
travail pour que le taux d'accidents du travail à Postes Canada
cesse d'être cinq fois plus élevé que dans le reste
du secteur fédéral. » La santé et la
sécurité des travailleurs est un problème
important et
de longue date qui a contribué à ce que les travailleurs
aillent en grève en 2011. Forum ouvrier lance
l'appel à tous à poursuivre leur appui aux justes
revendications
des postiers.
Saint John, Nouveau-Brunswick
Iles-de-la-Madeleine, Québec; Sherbrooke, Québec
Magog, Québec
Montréal, Québec
Ottawa, Ontario
Peterborough, Ontario
Oshawa, Ontario
Pickering, Ontario
Sudbury, Ontario
Sudbury, Ontario; Chelmsford, Ontario
Espanola, Ontario ; Garson, Ontario
Wikwemkoong, Ontario ; Innisfil, Ontario
Durham East, Ontario
Winnipeg, Manitoba
La Fédération des travailleurs du Manitoba se joint au
STTP
sur la ligne de piquetage de Winnipeg.
Brandon, Manitoba
Virden, Manitoba
Congrès de la Fédération du travail de la
Saskatchewan
Red Deer, Alberta
North Fraser, Colombie-Britannique
Kelowna, Colombie-Britannique
Mission, Colombie-Britannique
Richmond, Colombie-Britannique
Vancouver, Colombie-Britannique
Coquitlam, action de solidarité du STTP - Quand nous sommes
appelés, nous sommes prêts
à faire la grève
Action de solidarité de la Région du Pacifique
À titre d'information
Données sur l'économie et la population
active de la Nouvelle-Écosse
Forum ouvrier présente de l'information
sur
l'économie et la population active de la Nouvelle-Écosse,
ainsi que celles des provinces maritimes limitrophes. L'objectif est de
combattre la désinformation répandue par les
médias monopolisés et les partis politiques
cartellisés au sujet de l'économie, laquelle
désinformation sert à masquer le
rôle vital que jouent les travailleurs dans la
production de toute la richesse sociale.
***
Le produit intérieur brut (PIB) de la
Nouvelle-Écosse en 2017 était de 33, 470
milliards de dollars, selon des prix de base calculés en dollars
de 2007.
Le PIB de chaque province maritime est de beaucoup
inférieur à celui des autres PIB au Canada (chiffres
recueillis
en 2017) :
La Nouvelle-Écosse = 33,470 milliards de
dollars
Le Nouveau-Brunswick = 27, 363 milliards de
dollars
Terre-Neuve et Labrador = 26, 773 milliards
de dollars
Île-du-Prince-Édouard = 4,883
milliards de dollars
Le PIB pour l'ensemble des provinces maritimes
= 92,489 milliards de dollars
L'ensemble des PIB des provinces maritimes
dépasse celui du Saskatchewan (60,591 milliards de dollars) et
du Manitoba (57,250 milliards de dollars).
Le PIB pour l'ensemble du Canada = 1,732 billions
de dollars
Le pourcentage du PIB de la Nouvelle-Écosse
relativement au Canada = 1,9 %
Division de l'économie de la
Nouvelle-Écosse en secteurs rapportés comme PIB -- 2017[1]
PIB d'industries productrices de biens
Dans cette catégorie se trouvent tous les
secteurs au sein du Système de classification des industries de
l'Amérique du Nord (SCIAN) de 11 à 33.[2]
Le PIB de la production de biens de la
Nouvelle-Écosse = 6 540 milliards de dollars
Le PIB des industries de production de biens
représente 19,5 % du total du PIB de la
Nouvelle-Écosse qui est de 33,47 milliards de dollars.
Le PIB des industries productrices de services
constitue la principale catégorie à 80,5 %.
Bien que le PIB global de la Nouvelle-Écosse
soit le plus élevé des provinces maritimes, son PIB de
production de biens est le plus bas.
Le PIB de production de biens le plus
élevé est celui de Terre-Neuve et Labrador
= 13, 234 milliards de dollars.
Le deuxième PIB en importance est celui du
Nouveau-Brunswick = 6, 659 milliards de dollars.
Le troisième en importance est celui de la
Nouvelle-Écosse = 6,540 milliards de dollars.
Le moins élevé est celui de
l'Île-du-Prince-Édouard = 1, 143 milliards de
dollars.
Les principaux secteurs de producteurs de biens
Le secteur énergétique
Une grande partie du secteur producteur de biens dans
Terre-Neuve et Labrador et à un moindre degré au
Nouveau-Brunswick est le secteur énergétique, qui
comprend l'extraction de pétrole et de gaz, les raffineries de
pétrole et les services, principalement la production et de la
transmission de pouvoir hydroélectrique. (Système de
classification des industries de l'Amérique du Nord (SCIAN)
codes 211, 2121, 21229, 213111, 213118, 2211, 2212, 32411, 486)
Terre-Neuve et Labrador = 7,233 milliards de
dollars (de ce total, 6, 077 milliards de dollars proviennent
de l'extraction de pétrole et de gaz, 338 millions de
dollars de raffineries de pétrole et 577 millions de
dollars de la production et de la transmission de pouvoir
hydroélectrique.)
Le Nouveau-Brunswick = 1, 731 milliards de
dollars (une extraction négligeable de pétrole et de gaz
tandis que les raffineries de pétrole
représentent 770 millions de dollars et la production et la
transmission de pouvoir hydroélectrique, 969 millions de
dollars).
La Nouvelle-Écosse = 983 millions de
dollars ou 2,9 % du total de PIB de la Nouvelle-Écosse
(Entre autres, le secteur énergétique
représente 278 millions de dollars en extraction de
pétrole et de gaz, les raffineries de pétrole
= 0 $ selon le dernier rapport de production de raffinerie
de 2013 et la
production et la transmission de pouvoir hydroélectrique
= 490 millions de dollars).
Le PIB de l'industrie
manufacturière (2017) -- Ce qui comprend toutes les
classifications de l'industrie manufacturière de 31
à 33 selon le SCIAN.
Le PIB de l'industrie manufacturière de la
Nouvelle-Écosse = 2,644 milliards de dollars
ou 7,9 % du PIB total -- le deuxième plus
élevé dans les Maritimes.
Le PIB de l'industrie manufacturière du
Nouveau-Brunswick = 3,041 milliards de dollars
Terre-Neuve et Labrador = 968,2 millions de dollars
Île-du-Prince-Édouard = 522,8
millions de dollars
PIB de la construction
(SCIAN 23 -- à noter que la construction a sa propre
classification dans la catégorie de production de biens et n'est
pas perçue comme une sous-section de l'industrie
manufacturière)
Nouvelle-Écosse = 1,905 milliards de
dollars (5,69 % du PIB total de la Nouvelle-Écosse et
deuxième plus élevé des Maritimes)
Terre-Neuve et Labrador = 2,54 milliards de dollars
Nouveau-Brunswick = 1,519 milliards de dollars
Île-du-Prince-Édouard = 261,8
millions de dollars
PIB de l'agriculture,
la foresterie, la pêche et la chasse (SCIAN 11)
Nouvelle-Écosse = 746,6 millions de dollars
(2,23 % du PIB total et deuxième plus élevé
des Maritimes derrière le Nouveau-Brunswick)
Nouveau-Brunswick = 890,2 millions de dollars
Terre-Neuve et Labrador = 307,5 millions de dollars
Île-du-Prince-Édouard = 276,7
millions de dollars
La population et la main-d'oeuvre
La population de la Nouvelle-Écosse
= 959 942 ou 2,6 % de la population canadienne
de 37 058 856.
La population de la Nouvelle-Écosse
représente 2,6 % de la population canadienne et
pourtant son PIB est de seulement 1,9 % du PIB total. C'est
le signe d'une lacune économique structurelle.
La main-d'oeuvre de la Nouvelle-Écosse (les
chiffres sont de 2017)
Population active = 490 100
Total de travailleurs salariés
= 449 000
La population active, selon Statistiques Canada,
comprend tous les civils, toutes les personnes
non-institutionnalisées de 15 ans et plus qui, au cours de
la semaine de l'enquête, étaient salariés ou en
chômage et qui étaient à la recherche de travail au
cours des quatre dernières semaines.
Le taux de participation à la population active
de la Nouvelle-Écosse = 61,8 %
Le taux moyen de participation nationale à la
population active pour tout le Canada = 65,8 %
Le taux de participation est le nombre total
d'individus de 15 ans et plus qui sont salariés plus tous
les chômeurs qui ont fait une recherche d'emploi au cours des
quatre dernières semaines lorsque l'enquête a pris fin,
proportionnellement à la population totale de 15 ans et
plus.
Les travailleurs sans emploi de la
Nouvelle-Écosse (sans emploi dans la population active qui ont
fait une recherche d'emploi au cours des quatre dernières
semaines) = 41 000
La définition du total de sans emploi selon
Statistiques Canada : le nombre de personnes qui, au cours de la
semaine de l'enquête, étaient sans emploi, avaient
cherché de l'emploi au cours des quatre dernières
semaines et étaient disponibles pour travailler.
Le taux de chômage de la population active de la
Nouvelle-Écosse = 8,4 %
Le taux de chômage pour la population active du
Canada = 6,3 %
(À
suivre : les industries productrices de services de la
Nouvelle-Écosse et ses secteurs, qui atteignent 26,9
milliards de dollars ou 80,5 % du PIB de la
Nouvelle-Écosse : codes SCIAN 41-91 pour productrices
de services. Aussi, on explore la division du travail dans
l'économie de la Nouvelle-Écosse selon
les chiffres d'emplois dans chaque secteur.)
1.La prudence est de rigueur lorsque le Produit
intérieur brut sert à identifier l'activité
économique. Par exemple, selon Statistiques Canada, le commerce
de détail contribue 2,392 milliards de dollars au PIB de la
Nouvelle-Écosse comme partie intégrante de la
catégorie de production de services. Il
représenterait donc 7,15 % du PIB total très
près de celui du secteur manufacturier. Mais le secteur de
détail fait circuler principalement un produit social qui a
déjà été produit et qui ne produit rien de
nouveau, aucun « produit intérieur brut ».
Le secteur de détail ainsi qu'un grand nombre
d'autres secteurs qu'on dit contribuer
au produit intérieur brut sont des caractéristiques du
système économique transitionnel actuel, alors que la
production est dominée par l'oligarchie financière et
sert à un échange d'argent dans un marché
domestique et international et non pas directement à être
utilisée et certainement pas en vertu d'un plan établi
par les producteurs de fait. Les
secteurs non productifs sont nécessaires à cette
étape économique spécifique de biens dans le
développement de l'économie de production industrielle de
masse. Les secteurs non productifs survivent en consommant le produit
social en provenance des secteurs productifs.
La taille des secteurs non productifs a explosé
pendant les vingtième et vingt-et-unième siècles,
puisque le système impérialiste a
dégénéré et est parasitaire et en
décomposition. Le commerce de ce qu'on appelle des produits
dérivés, qui sont censés représenter des
produits sociaux déjà produits, atteint les billions de
dollars par jour dans des
marchés partout dans le monde maintenant avec l'aide
d'ordinateurs extrêmement puissants. Les spéculateurs
compliquent les choses en empruntant pour compléter des
échanges. Ces facteurs intensifient les contradictions d'une
économie socialisée dont les parties sont la
propriété d'intérêts privés qui la
contrôlent tout en étant en concurrence et
dont l'objectif est de répondre à leurs
intérêts étroits. Cette contradiction qui reste
à résoudre entraîne le monde dans des crises
économiques et des guerres de plus en plus dangereuses.
La production de produit social pour son utilisation et
sa distribution directe en tant que moyen de production et de
consommation contrôlé par la classe ouvrière est le
prochain stade du développement de l'économie. Pour y
arriver, le peuple doit s'investir du pouvoir par le renouveau
démocratique du processus politique pour qu'il puisse
priver les oligarques mondiaux qui possèdent et contrôlent
maintenant l'économie socialisée de leur pouvoir de
bloquer le progrès et d'empêcher le peuple de trouver et
de mettre en oeuvre des solutions aux problèmes
économiques et sociaux de la société, et de
développer des nouvelles relations humaines en conformité
avec l'économie socialisée
et l'ère moderne.
2. Le SCIAN divise et regroupe l'économie en
vastes secteurs de toutes les industries T001 jusqu'à
l'Administration publique autochtone 914, avec de nombreux
sous-secteurs, groupes d'Industrie, Industries et industries
canadiennes chacune avec son propre numéro.
Statistiques Canada écrit : « SCIAN
Canada 2017 Version 1,0 comprend 20 secteurs, 102
sous-secteurs, 322 groupes d'industries, 708 industries
et 923 industries canadiennes. »
Les secteurs qui se trouvent dans le secteur des
industries productrices de biens (T002)
Secteur 11 -- L'agriculture, la foresterie, la
pêche et la chasse
Secteur 21 -- L'extraction minière,
l'exploitation de carrières et l'extraction
pétrolière et gazifère
Secteur 22 -- Les services
Secteur 23 -- La construction
Secteur 31-33 -- L'industrie manufacturière
Pour la liste complète et l'explication des
secteurs, cliquer
ici.
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Site web: www.pccml.ca
Email: forumouvrier@cpcml.ca
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