6 juin 2018

Discussion sur les questions d'importance

Opposition à la privatisation des services publics


Rassemblement pour le maintien du transport public à Queen's Park le 8 mai 2018

Nous revendiquons que les services publics demeurent de propriété publique. Dans mon cas il s'agit du transport en commun, dans d'autres c'est la santé, etc. Tous les syndicats mettent de l'avant cette revendication, pas seulement le Syndicat uni du transport. Il y a aussi la campagne « Ça nous appartient » du Syndicat des employés de la fonction publique de l'Ontario.

Nous voulons que les politiciens de tous les niveaux comprennent et appuient la demande que les services publics doivent être dans les mains du public. Nous avons eu un petit gain à Toronto récemment. Le Conseil de ville de Toronto a adopté une motion à l'effet que le transport en commun dans la ville doit demeurer public et continuer d'être exploité et entretenu par la Société de transport de Toronto. C'est un demi-gain parce qu'en bout de ligne il est très probable que Metrolinx ou le gouvernement provincial vont réagir en disant : « Oui vous pouvez l'exploiter mais vous devez quand même le financer, l'entretenir, le concevoir et le construire », ce que la Société de transport n'est pas capable de faire. C'est un petit geste mais on essaie d'avancer un peu chaque jour. C'est certain que la campagne « Gardons le transport en commun public » a joué un rôle dans l'adoption de la résolution par le Conseil de ville.

Il y a quelque temps nous avons tenu un rassemblement à la station Union à Toronto qui est une grosse plaque tournante de transport. Depuis ce moment-là, les médias se sont intéressés un peu à nous, des politiciens nous ont contactés. Au niveau municipal, des conseillers ont voulu commencer à nous parler. Maintenant, le maire s'intéresse à notre mouvement, le NPD aussi. Nous croyons que le mouvement gagne en énergie.

Est-ce que l'énergie est suffisante pour se maintenir pendant toute l'élection ? Nous allons bientôt le savoir. Cela ne s'arrête pas après cette élection. Il y a encore les élections municipales et fédérales qui s'en viennent. Notre travail ne vise pas seulement cette campagne, il vise la question de la privatisation en général. Nous abordons la question sous l'angle des services publics. Nous savons que le gouvernement ne va pas s'arrêter avec telle ou telle mesure. Il n'y a pas un seul exemple de privatisation qui ait été un succès, qu'on pense à l'autoroute 407 ou à Hydro. Nous voulons conscientiser les gens sur la nécessité de garder les services publics dans les mains du public.

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