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18 mai 2018
L'Université York ferme la porte à des pourparlers pour résoudre la grève La session d'été est compromise Toronto, Ontario — Alors que la grève des 3 000 travailleurs universitaires entame sa onzième semaine, l'Université York semble refuse toute ouverture pour sauver la session d'été en rejetant une demande urgente de réunion de la section locale 3903 du Syndicat canadien de la fonction publique (CUPE 3903). « Nous sommes déçus mais pas surpris qu'une fois de plus les actions de York ne correspondent pas à leurs nombreuses déclarations publiques », a déclaré le président de la section locale 3903 du SCFP, Devin Lefebvre. Jeudi, la section locale 3903 du SCFP a demandé une rencontre en personne avec les négociateurs de l'Université York afin de présenter un ensemble révisé de propositions de négociation. York a refusé de les rencontrer, insistant pour examiner les propositions avant de tenir la réunion. « Ce n'est pas la première fois que York nous fait ce coup-là durant cette grève. L'employeur fixe les conditions de la rencontre et, lorsque ces conditions sont remplies, l'employeur nous dit que ce n'est pas suffisant et il ne respecte pas son engagement. C'en est assez », a dit Lefebvre. Plus tôt aujourd'hui, presque tous les principaux groupes de professeurs et d'étudiants de l'Université York ont tenu une conférence de presse pour condamner les actions de York durant la grève et exhorter l'administration à retourner à la table de négociation. De plus, la Fédération des étudiants de York, qui représente 50 000 étudiants de premier cycle à York, a adopté aujourd'hui une motion de censure de la présidente de l'Université York, Rhonda Lenton, et de son équipe de négociation pour leur conduite du conflit. Ils ont exhorté l'Université à retourner à la table de négociation. Les unités 1, 2 et 3 de la section locale 3903 du SCFP ont débrayé le 5 mars, dans le but de repousser les demandes de concessions exigées par l'Université et de réduire le niveau d'emploi précaire endémique dans le secteur de l'enseignement postsecondaire. Lefebvre a dit que les propositions modifiées du syndicat pour les négociations sont toujours valables comme cadre pour la reprise des négociations et ce, jusqu'au lundi 14 mai. « Nous sommes disponibles et prêts à négocier, comme nous l'avons été au cours des dix dernières semaines. York a l'occasion d'enfin faire ce qu'elle doit faire, sauvegarder les conditions de la session d'été et mettre fin à ce conflit, mais le temps presse » a-t-il dit. Pour plus d'information, contacter : Julian Arend, porte-parole de la section locale 3903 du SCFP, 437-288-6165 Kevin Wilson, Communications au SCFP, 416-821-6641 Retour à Ontario Political Forum • Retour à la page d'accueil Site web: www.pccml.ca Courriel: redaction@cpcml.ca |
« À maintes
reprises, l'Université York a insisté pour que le
différend soit résolu rapidement dans
l'intérêt des étudiants et pour
conserver l'intégrité des sessions universitaires
touchées. Ils ont
insisté à maintes reprises que nos propositions de
négociation soient
modifiées avant que se tienne toute discussion sérieuse.
Maintenant que
cela a été
fait, York a de nouveau changé son fusil d'épaule, ce qui
soulève de
sérieuses questions quant à leur engagement envers les
étudiants et
l'intégrité académique », a-t-il
ajouté.