Les plateformes, les programmes et les promesses

L'information fournie dans le domaine public sur les plateformes, les programmes et les promesses des « grands » partis de l'Ontario est pour le moins déconcertante. Les synonymes de déconcertant incluent dérangeant, déroutant, désorientant, malaisant, perturbant, qui met dans l'embarras, traumatisant, troublant, et il y a plus. Pourquoi disons-nous cela ? Parce que les Ontariens sont censés choisir le prochain gouvernement en choisissant l'un de ces partis en fonction de ces plateformes, programmes et promesses. Cela signifie que les électeurs doivent faire fi de leur propre expérience directe avec les partis représentés à l'Assemblée législative et la façon dont ils fonctionnent une fois au pouvoir.

Par ailleurs, l'annonce faite le 25 avril par le vérificateur général de l'Ontario que le gouvernement libéral falsifie les livres en incluant l'excédent des régimes de retraite publics comme actif gouvernemental mérite également d'être étudié. Les soi-disant grands partis ont chiffré leurs programmes en fonction des estimations fournies dans le budget libéral. Le vérificateur général estime que le déficit réel est d'environ 6 milliards $ de plus par année que ce qui est indiqué dans les documents budgétaires. L'histoire a montré qu'un parti nouvellement élu prétend souvent qu'il ne peut pas mettre en oeuvre ses promesses électorales sous prétexte que les circonstances ont changé et qu'il y a moins d'argent qu'il ne le pensait.

La promotion des plates-formes, des programmes et des promesses des partis est l'une des vraies fraudes qui font partie intégrante de ce qui est qualifié d'élections libres et équitables. Il est grand temps que les travailleurs de l'Ontario mettent un terme à ce conte de fées. En fait, personne qui a moindrement de jugeote ne croit vraiment que les plateformes des « grands partis » sont des indicateurs sérieux de ce qu'ils feront s'ils sont élus. Tout examen sérieux de ce qu'ils disent révèle qu'ils sont généralement assez vagues pour vouloir dire n'importe quoi et différentes choses.

Dans cette élection, les travailleurs ont le choix de discuter avec leurs pairs de ce qu'ils peuvent accomplir pour que leur rejet de cette politique cynique soit connu. L'une des façons d'y parvenir est de s'organiser dans leurs circonscriptions, endroits de travail, établissements d'enseignement et autres lieux où les gens sont rassemblés pour discuter de la possibilité de voter pour un candidat indépendant ou un petit parti et faire bien comprendre ce que leur vote représente.

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